Dans notre pays, environ 1800 femmes meurent chaque année de causes liées à la grossesse, soit près de 5 femmes par jour ; et certes, cette situation est encore préoccupante et plaide naturellement pour une amélioration de la prise en charge des parturientes - dans tous ses aspects, mais ne devrait pas servir de plaidoyer aux responsables de la santé de la reproduction, pour promouvoir la planification familiale (dans une perspective de lutte de la pauvreté) et légitimer la contraception aux adolescentes et l’avortement médicalisé (en cas de grossesses précoces ou non-désirées) - c’est inacceptable dans notre pays, musulman à plus de 95%. Et au-delà de ce bémol, il faut reconnaître qu’un tel sujet, en rapport avec la mort, est très complexe et forcément transversal, du fait des considérations ethno-psycho-socio-anthropologiques, essentiellement d’ordre théologique, qu’il suscite et que l’approche classique laïque ne peut guère appréhender véritablement. Il faut donc nécessairement interroger la Religion, ce d’autant que, pour nous musulmans, la solution de toute problématique se trouve dans le message que nous a légué le Prophète (PSL), conformément à une promesse solennelle qu’Allah lui a faite :