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Mer, Mai
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Négociations avec les rebelles : Fabius répond à IBK

Laurent FabiusRépondant au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui a critiqué mercredi à mots couverts la France, accusée de passivité, voire de complicité avec la rébellion, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a répliqué jeudi qu’il appartenait « au président malien d’agir » pour négocier avec les rebelles, précisant que la France n’avait « pas à s’en mêler ».

Mali - Affaire des bérets rouges : -Haya a parlé… -Panique chez des généraux

Le capitaine malien Amadou Sanogo, auteur du coup d'Etat du 22 mars, le 6 avril 2012 au camp militaire de Kati, près de Bamako  © AFP (Photo d'archives)

Le capitaine malien Amadou Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars, le 6 avril 2012 au camp militaire de Kati, près de Bamako © AFP (Photo d’archives)

Mercredi, Bamako s’est réveillé avec un ciel couvert de gros nuage. Des initiés ont su que la capitale malienne allait vivre un grand événement d’ici la tombée de la nuit. Et quand le soleil entama la deuxième moitié de sa course quotidienne, la nouvelle comme une trainée de poudre s’est repandue dans la capitale : le généralissime Amadou Haya Sanogo fut cueilli à froid comme un fruit mûr à son domicile à l’ex-base aérienne. Ce n’était point une intox de plus, une réalité. Jeté dans une cellule de l’école de gendarmerie de Faladiè, Haya, aurait déjà donné des noms de personnes pouvant le rejoindre sous le même chef d’accusation : complicité dans l’enlèvement de personnes.

Vers le Second tour des législatives du 15 décembre prochain : De chaudes empoignades à Ségou, Sikasso et ailleurs

Le second round de la bataille pour l’Hémicycle sera meublé de duels entre certaines grosses pointures du microcosme politique national. Me Mountaga Tall, Dramane Dembélé, Housséinou Amion Guindo dit Poulo, Adama Sangaré,  Oumarou Ag Ibrahim Haïdara… pourront-ils tirr leur épingle du jeu?

 

Dramane Dembele

Dramane Dembele

On le dit politiquement en perte de vitesse depuis plusieurs années. Me Mountaga Cheick Tall, c’est de lui qu’il s’agit, aura-t-il les ressorts nécessaires pour se maintenir à l’Hémicycle ? C’est le moindre mal qu’on puisse lui souhaiter. Le leader du Congrès national d’initiative démocratique (CNID) est sur la liste ADEMA-CNID-RpDM dans son fief de Ségou avec un responsable du courant réformiste de l’Adema-PASJ, Dramane Dembélé. La liste, qui a récolté au premier tour environ 26% des voix, comporte aussi des personnalités comme le député sortant Cheick Oumar Soumbounou, Zoumana Sidibé, Moussa Coulibaly, Bamoussa Traoré et Aly Thiam.

 

Tous les deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle, Me Tall et Dramane Dembélé auront fort à faire face à la liste RPM-MIRIA-FARE Anka Wili arrivée première avec plus de 33% des voix. Cette liste comporte des candidats comme Maïmouna Dramé, Seydou Dembélé, Abdine Koumaré, Yacouba Traoré, Abdoul Kalil Mansour Haïdara, Youssouf Maïga, Abdoulaye Fofana.

 

 

Le brillant parcours politique du leader du parti du soleil couchant (pardon, levant!) ajouté à la cote de popularité croissante du candidat de l’Adema lors de la récente élection présidentielle pendant laquelle il a fait le plein des voix à Ségou parvenant à se positionner à la troisième position avec plus de 9% des voix au plan national, peut faire basculer la balance en faveur de sa liste. Ce pronostic est celui de ceux qui estiment que le président IBK et son parti ont un devoir de renvoi d’ascenseur au duo Tall-Dramane Dembélé. Ces deux personnalités, faut-il le rappeler, se sont ralliées à la candidature d’IBK avant le second tour du scrutin présidentiel, le 11 août 2013. Mieux, Dramane Dembélé avait même trahi le FDR contre l’avis de certains responsables de son parti pour soutenir IBK en invoquant les liens de l’internationale socialiste entre le parti de l’abeille et celui des tisserands. Sans oublier que Me Mountaga Tall a été le premier candidat à féliciter IBK au lendemain du 28 juillet, premier tour du scrutin, avant même la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle. Mais cette fidélité à l’actuel président de la République est-elle suffisante pour un coup de piston de Koulouba quand on sait que IBK semble ne pas contrôler son parti, sa victoire étant plus une équation personnelle qu’une victoire du RPM ? C’est l’avenir qui le dira.

 

 

Sur un autre plan, certains responsables politiques comme Housséinou Amion Guindo dit Poulo à Sikasso, Oumarou Ag Ibrahim Haïdara (du Haut conseil des collectivités territoriales) à Goundam, le secrétaire général de la section III de l’Adema et maire central de Bamako,  Adama Sangaré devraient éprouver moins de difficulté à obtenir leur sésame pour Bagadadji

Poulo, président Codem

Poulo, président Codem

 

 

En commune III du district de Bamako, Adama Sangaré et la liste Adema sont arrivés en première position avec 21,34% des voix devant le RPM qui a récolté 15,48% des voix suivi de l’URD, 12,97%. Si l’on tient compte du fait que l’URD se prépare à animer l’opposition face au pouvoir RPM d’IBK, la liste du parti de Soumaïla Cissé évitera d’appeler à un report de voix en faveur du RPM mais soutiendra plutôt le candidat de l’ADEMA qui l’avait pendant longtemps côtoyé au sein du FDR. Toute chose qui facilitera le succès du candidat du parti de l’abeille. Mais là aussi, les données en politique étant très fluctuantes, le scénario contraire est possible.

 

 

Enfin, si à Sikasso, Poulo peut échapper à la fronde du RPM en tirant profit de sa popularité dans le Kénédougou (il est promoteur d’écoles, engagé sur le plan sportif et humanitaire) et du soutien de l’Adema et du MIRIA, à Goundam, le score de 34% des voix engrangé par le patron du Haut conseil des collectivités devrait lui faciliter la tâche face à une liste  indépendante portée par un transfuge de l’URD. Surtout que la liste URD avec Mme Seck Oumou Sall pourrait, après le recours qu’elle compte introduire, s’allier au campdu parti de l’abeille.

 

 

En définitive les jeux restent ouverts dans plusieurs circonscriptions électorales. Tout se jouera jusqu’à l’ultime seconde.

 

Bruno D SEGBEDJI

SOURCE:   du   29 nov 2013.    source: http://www.maliweb.net/news/politique/2013/11/29/article,182752.html

 

Mandat d’amener contre Sanogo : Honte à la justice malienne.

La justice malienne vient de lancer un mandat contre le général Amadou Haya Sanogo pour  tous les crimes commis lors des évènements de 22 mars passés. Une joie pour beaucoup de ceux dont  le renversement d’ ATT était chose inacceptable. Cela traduit sans aucun doute l’instrumentalisation et l’immaturité de la justice malienne.

 

 Amadou Aya Sanogo

Amadou Aya Sanogo

Honte à nous maliens! Si vous étiez si épris de justice, vous n’accepteriez jamais qu’ATT ne puisse pas payer pour ces crimes. Si vous étiez des défenseurs de la justice, jamais vous n’admettriez que les bandits armés du MNLA qui ont égorgé nos militaires, violé des femmes, amputé les citoyens, soient  innocentés aujourd’hui. Comment pensez-vous que traîner Sanogo devant la justice est un acte de justice? 

Mali : Les enfants sourient encore aux Français … mais pour combien de temps ?

Enfant_malienLe peuple malien est réputé pour son hospitalité. L’accueil enthousiaste réservé à François Hollande le 2 février 2013 est resté dans toutes les mémoires. Le président de la République n’affirma-t-il pas avec émotion qu’il vivait le plus beau jour de sa vie politique ? Comment serait-il reçu aujourd’hui ? Au mieux avec indifférence. Plus certainement sous les injures et les quolibets.

Mali - Les rebelles touareg déclarent la guerre à l’armée

MNLA-8Le MNLA a indiqué qu’il reprenait les hostilités contre les soldats maliens après les « exactions » commises jeudi par ces derniers à l’aéroport de Kidal.

 

La rébellion touareg a annoncé vendredi qu’elle reprenait la guerre contre l’armée malienne, après les « exactions » commises par cette dernière jeudi à l’aéroport de Kidal, qui ont fait un mort et cinq blessés civils, selon le MNLA. « Là où on trouvera l’armée malienne, on lancera l’assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées », a déclaré Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), la rébellion touareg. « Ce qui s’est passé (jeudi) est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre », a affirmé Mahamadou Djeri Maïga.

Face au refus de Sanogo de Comparaitre : Le capitaine Amadou Konaré dénonce sa détention

Lt Cl Amadou Konaré

Lt Cl Amadou Konaré

Arrêté dans le cadre de l’opération Saniya engagée contre les mutins à Kati le lendemain de la mutinerie du 30 septembre dernier, le capitaine Amadou Konaré exigerait  sa mise en  liberté après près deux mois de détention. Il motive sa demande par le fait qu’aucune charge n’a été retenue contre lui  et surtout que le principal responsable de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, se la coule douce en dépit d’un mandat d’amener émis contre lui.

Communiqué de la MINUSMA sur l’incident de Kidal du 28 novembre

Bert Koenders

Bert Koenders

BAMAKO – Dans un communiqué rendu public vendredi en fin de matinée, la MINUSMA  »déplore le fait que des incidents sérieux aient eu lieu à l’aéroport de Kidal ». La MINUSMA a condamné fermement vendredi les violences qui se sont déroulées jeudi à Kidal précédant l’arrivée de la délégation gouvernementale menée par le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, a-t-on appris ce jour de sources officielles.

MALI - Premier tour des législatives sous haute surveillance

MALI - Premier tour des législatives sous haute surveillance

iGFM - (Dakar) Le premier tour des législatives au Mali, trois mois après une présidentielle réussie, a débuté dimanche. Les bureaux ont ouvert à 8 heures et fermeront à 18 heures. Par crainte d'attentats d'éléments djihadistes, toujours présents au Mali en dépit de la présence de milliers de soldats étrangers, ce scrutin a lieu sous haute surveillance armée. 

Quelque 6,5 millions d'électeurs sont appelés à voter pour ces législatives censées parachever le retour à l'ordre constitutionnel interrompu par un coup d'État qui, le 22 mars 2012, avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à al-Qaida. 

Mali : Le bras droit de Belmokhtar tué par l’armée française

 

Selon des sources sécuritaires régionales, l’armée française a tué, la semaine dernière, Hacène Ould Khalill. Un Mauritanien connu sous le nom de Jouleibib et un gros poisson du terrorisme : il était le numéro deux du groupe jihadiste de Mokhtar Belmokhtar, responsable, entre autres, de l’attaque en Algérie du site gazier d’In Amenas, en janvier dernier.