Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

21
Mar, Mai
0 Nouveaux Articles

De retour du Togo, le président de la république, Ibrahim Boubacar Kéita, nous a fait l’honneur d’accorder sa toute première interview imaginaire à la presse privée malienne. Dans cet entretien exclusif avec le président Kéita, nous abordons les questions relatives au statut d’ancien président du général Sanogo et à ses déboires judiciaires, ainsi qu’à la levée des mandats d’arrêt, la situation de Kidal, etc. 

 

 

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta (c) Afp

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta (c) Afp

Le Guido : Bonjour monsieur le Président, merci d’avoir accepté cet entretien.

Président Ibrahim Boubacar Kéita : Haouzou Bilahi minal Cheitane razime, Bissimilahi rahamane rahime. Je suis à votre entière disposition pour répondre à toutes vos questions.

Merci, monsieur le Président. Cette disponibilité vous honore. Il  y a en effet quelques questions qui turlupinent nos lecteurs et beaucoup de vos compatriotes. Nous osons espérer que vous  leur répondrez sans langue de bois.

 

Intalla

Intalla

Considéré comme l’autorité morale de la ville, le chef coutumier de Kidal, Intalla Ag Attaher, avait entrepris une médiation entre les deux bords, en exhortant au respect de la promesse faite, selon un proche de sa famille, Moussa Ag Achérif. Mais, sa démarche a échoué parce qu’hier des jeunes ont saccagé hier jeudi des bâtiments publics à Kidal pour protester contre la décision de leurs chefs de quitter certains de ces locaux occupés depuis plusieurs mois

 

La décision du MNLA de quitter ces bâtiments, annoncée le 9 novembre, a divisé les partisans de la rébellion. Un premier sit-in de protestation avait déjà été organisé mercredi devant le gouvernorat par un groupe de femmes et de jeunes.

Capitaine Amadou Haya Sanogo

Capitaine Amadou Haya Sanogo

Il a suffit que Fatou Bensouda, la Procureur générale de la Cour pénale internationale, annonce sa visite au Mali pour que des hommes à la manœuvre fassent courir le bruit d’un mandat contre le Général Amadou Aya Sanogo. Il n’en était rien, confirme son chargé de communication dont l’entretien a été publié par notre confrère Maliba du 5 novembre. Mieux, le procureur général près la cour d’Appel Daniel Téssougué a affirmé à l’Essor que le mandat d’amener contre Amadou Aya Sanogo, datait du mardi 5 novembre. Alors que les services spécialisés dans la manipulation de l’information ont commencé leur besogne bien avant, faisant croire que le sieur Amadou Aya Sanogo avait été arrêté ou qu’il était en résidence surveillée.

La paix est bien fragile dans le nord du Mali. Vendredi 8 novembre, un affrontement a opposé des combattants rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) à des soldats de l’armée malienne et des Nigériens de la Minusma, la force de l’ONU au Mali. L’échange de tirs a eu lieu sur le site de la foire hebdomadaire d’Egazargane, dans la région de Gao, entre Ménaka et la frontière nigérienne. Le calme est revenu depuis. 

Les versions divergent 

Amadou Haya Sanogo  (JA)

Amadou Haya Sanogo (JA)

Notre article paru dans L’Indépendant n°3377 du vendredi 8 novembre 2013  » IBK installe le Général Sanogo dans les privilèges d’un ancien président de la République… » a suscité un vif intérêt chez nos lecteurs mais aussi des vagues notamment de la part du Directeur de cabinet avec rang de ministre du président de la République, Mahamadou Camara. Qui a publié un démenti dans un journal en ligne avant de le retirer précipitamment. Une source mieux au fait du dossier reconnait l’existence de cette liste de 44 éléments destinés à assurer la sécurité et l’intendance de  » l’ancien président Amadou Haya Sanogo  » mais précise : il s’agit d’un document interne, non validé par le président IBK.

 

Sous l’égide d’une autorité incompétente, la procédure de la passation du marché de la troisième licence de téléphonie globale (mobile, fixe et internet)a violé tous les textes nationaux et internationaux en la matière. Donc, l’attribution de cette  licence a été émaillée de délit de favoritisme si l’on s’en tient au rapport de conformité du Bureau du Vérificateur général sur l’attribution de la 3ème licence qui vient d’être publié.

Amadou Ousmane Touré

Amadou Ousmane Touré

Depuis l’attribution de la 3ème licence de téléphonie par entente directe, nous  n’avons cessé de dénoncer dans nos colonnes la corruption, l’affairisme, le népotisme et le manque de base légale qui ont caractérisé la passation dudit marché. 

Colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal  (photo L'Indépendant)

Colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal (photo L’Indépendant)

A peine quelques jours avant l’assassinat des journalistes français, le Mnla avait menacé le gouverneur de Kidal de mettre la ville à feu et à sang. Et pour cause : le Mnla ne veut plus voir le drapeau malien flotter sur le bâtiment qui abrite la BMS- banque malienne de solidarité.

Yu Hong Wei dite Astan Coulibaly, candidate aux élections législatives

Yu Hong Wei dite Astan Coulibaly, candidate aux élections législatives

SEGOU (Mali) – La campagne pour les élections législatives du 24 novembre au Mali a révélé une candidate au parcours atypique: née à Shanghai de parents chinois, Yu Hong Wei, devenue malienne et rebaptisée Astan Coulibaly, cherche à être élue députée à Ségou, où elle vit depuis 31 ans.

 

Dans ce chef-lieu de région à près de 240 km au nord de Bamako, cette petite femme de 54 ans, visage rond et avenant, est reconnue et interpellée par les habitants. « Tout Ségou connaît cette femme! Elle était ici bien avant que je ne sois né », lance Mamadou Diarra, 23 ans.

 

Mais à Ségou, fief de fiers royaumes bambaras ancestraux, personne n’avait connu avant elle de candidat à un scrutin national qui soit asiatique « à 100% », c’est-à-dire non métissé.

Capitaine sanogo

Dans un papier intitulé  » A propos du statut d’ancien chef d’Etat de Sanogo : la présidence de la République recadre le débat  » publié sur un média en ligne, il est écrit que le Directeur de cabinet d’IBK, un certain Mahamadou Camara  » s’est plaint du fait que (ce média en ligne) ait relayé l’information d’un journal d’une telle portée sans au préalable chercher à vérifier « . Pour sa gouverne, nous lui disons que l’information est vérifiée et vérifiable au niveau même de la présidence de la République. Et qu’il se fouvoie et se couvre de ridicule en cherchant à la démentir.

IBK-82Alors que la justice le réclame à cor et à cri, le Général Amadou Haya Sanogo est en train d’être couvert par la présidence de la République de privilèges qui feraient envier les anciens chefs d’Etat démocratiquement élus qui se sont succédé à la tête du pays depuis les événements du 26 mars 1991.

 

Faisant suite à la décision n°035 en date du 22 octobre 2013 du secrétaire général de la présidence de la République, Toumani Djimé Diallo, fixant les détails de l’organisation de la sécurité des anciens présidents de la République, le chef  d’Etat-major particulier du président de la République, le Général Yamoussa Camara, vient de mettre à la  disposition du Général Amadou Haya Sanogo, 44 éléments pour assurer sa sécurité et son intendance.