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Les années passent mais la crise reste, surtout en France. Et notre économie ne pourra repartir que si on s'appuie sur des constats réels pour établir une stratégie.

Lors de ses vœux à la Nation, François Hollande a pu préciser que la crise avait été « plus longue et plus profonde que prévu ». 2013 aura été une année « intense et difficile ». De ce constat, le président s’est fixé l’emploi comme objectif prioritaire, une nouvelle fois. C’est dans ce contexte qu’il apparaît nécessaire de mettre en évidence les causes de la crise et de définir l’indispensable action à mener pour offrir un réel résultat sur cet objectif prioritaire de François Hollande.

 ·         Centrafrique : la France piégée ?

Jeune Afrique revient dans un grand dossier sur les questions essentielles que pose l’intervention française en Centrafrique : Pourquoi Hollande a-t-il décidé d’intervenir ? Serval peut-elle servir de modèle à Sangaris ? À quoi sert le contingent africain ? Des élections : oui, mais quand ? Qui sera le prochain Président ? Enquête sur la nouvelle guerre de François Hollande.

Le Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique s’est terminé samedi par une conférence de presse. Le président Macky Sall y a pris la parole à côté de son homologue français, François Hollande.

« Il a été convenu d’accompagner la force africaine de réaction rapide vers une vraie force de réaction immédiate », a déclaré le chef de l’Etat, Macky Sall. Il a ajouté : « Pour cela, nous devons nous appuyer sur les forces sous régionales avec un renforcement des armées nationales. Pour apporter plus de sécurité aux frontières des pays africains ainsi qu’à l’intérieur du pays ». Le président Sall est convaincu que l’Afrique doit sortir du schéma actuel et aller vers des forces spéciales entrainées et équipées afin d’avoir la mobilité nécessaire pour se déplacer en urgence en attendant qu’il y ait une force internationale ou des casques bleus.

iGFM (Dakar) Manuel Valls est en visite à Dakar. Le ministre français de l’Intérieur a profité de son séjour pour se rendre à la maison des esclavages de Gorée. L’occupant de La Place Beauvau (Ministère de l’Intérieur français) a qualifié la traite négrière de « négation de la personne humaine », poursuivant par ailleurs que « c'est l'occasion pour moi en venant ici de le rappeler ». A la tête d’une forte délégation, M. Valls a déclaré qu’une visite à Gorée est synonyme de « réconciliation ». « Celle-ci sera possible si les personnes comprennent l’histoire de l’esclavage. »