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IMAN DE CHANEL «J’ai Vu Le Marabout, Serigne Touba Trois Fois…»

Sénégal

Iman de Chanel, de son vrai nom Khadija YARO, la sénégalaise qui vit á Paris depuis presque une décennie est devenue une icône de beauté très prisée par les medias français. Elle fait depuis un certain temps la une des tabloïdes dans l’hexagone. Très encrée dans sa culture non moins métissée, la princesse de Diembéring laisse apparaître de sa personne une main mise de fait sur sa religion, et ses ambitions dans l’entretien qu’elle nous a accordée.

 

Iman de Chanel n’est certainement pas bien connue des Sénégalais. Pouvez-vous, vous présenter ?

 

 

Iman de Chanel : Je suis une jeune femme âgée de 27 ans issue d’un couple métisse. Ma mère est une Sénégalo-Somalienne et mon papa est d’origine burkinabé. J’ai grandi à Dakar ou j’ai vécu 22 ans. Je suis originaire du village de Diembéring (un village du Sénégal, située dans l´arrondissement de Kabrousse et le département de Oussouye, une subdivision de la région de Ziguinchor dans la région historique de la Casamance), d’une descendance princière sur toute la lignée. Je suis issue d’une grande famille. J’ai un petit garçon et je mène une vie tranquille. Je suis aussi dans le milieu artistique, le monde de la télé et je me bats pour réaliser mes ambitions.

Vous voulez dire que vous êtes une princesse ?

Ma grand-mère vient du Djimbéring et elle s’appelait Atégnoula. C’est la mère du père de ma maman et elle avait beaucoup de savoir dans tous les domaines. Allez à Djimbéring, on vous dira qui est Atégnoula. Elle est issue d’une famille royale, alors oui, je suis forcément une princesse, même si je ne le montre pas.

Pourquoi Iman de Chanel n’aime pas être considérée comme un mannequin ? Qu’est-ce que vous avez contre les mannequins ?

Vous savez, vous ne pouvez pas être cordonnier et qu’on vous dise que vous êtes mécanicien. Ça n’a rien à voir, parce que ce sont deux métiers différents. Je ne peux pas accepter qu’on me donne un statut que je n’ai pas.

Mais les mannequins, je leur en veux, parce que c’est à cause d’eux que j’ai été victime de beaucoup d’attaques mensongères. Tous les mannequins ne sont pas mauvais, mais ceux qui font correctement leur métier sont très rares.

Au Sénégal, quand on dit que cette fille est mannequin, les gens pensent automatiquement à des choses négatives sur elle. Moi, quand j’étais plus jeune, je ne trainais pas, je ne connais pas certaines choses qu’on prêtent à la plupart des mannequins au Sénégal.

Vous savez, même si je voulais être mannequin, je ne le serais pas à cause de ces individus-là. Quand des mannequins très connus au Sénégal sortent des chambres d’hôtel en s’exposant, vraiment c’est une image négative et c’est pour ça qu’être mannequin au Sénégal est très dangereux pour une fille qui sait où mettre les pieds. Et l’on dit souvent que les mannequins, au Sénégal, s’adonnent à la prostitution déguisée, alors que ce n’est pas le cas. Toutes ces filles ne sont pas comme ça. J’ai vécu 22 ans au Sénégal et personne ne me connaît presque. Je ne connais aucun mannequin, je ne fréquente personne parce que j’ai reçu une éducation très rigoureuse de la part de mes parents et aujourd’hui, je les remercie de m’avoir inculqué cette éducation et toutes les valeurs positives.

Quelles sont les raisons de votre dernier séjour à Dakar ?

Je suis à Dakar pour des projets, parce qu’on veut faire avancer l’Afrique de manière générale. C’est-à-dire créer des chaînes panafricaines, mais là c’est plus pour le Sénégal. C’est-à-dire valoriser le Sénégal au niveau de Paris. Les projets intéressent plusieurs chaînes de télévision. Je ne peux pas trop m’étaler dessus, mais on cherche un diffuseur, mon manager et moi, et l’on veut proposer des programmes très intéressants pour le Sénégal. Il y a beaucoup de choses qui se passent à Paris et dont les Sénégalais ne sont pas au courant et il serait bien qu’ils puissent les suivre et apprécier.

Ce qui peut intéresser aussi, c’est tous ces artistes qui y sont et qui n’ont pas de matériel ou de quoi partager ces moments. En plus, cela coûte énormément d’argent pour les chaînes de télé qui sont ici d’envoyer des journalistes qui, parfois, ne reviennent pas. Et pour ce projet, y a des télés qui sont intéressées et n’attendent que l’émission-pilote pour donner leur avis.

Votre séjour a coïncidé avec le Magal de Touba. Est-ce que Iman est allée faire le pèlerinage à la ville sainte ?

Oui ! Pour la première fois, je suis allé au Magal de Touba (ville religieuse, bastion du mouridisme, une confrérie relieuse au Sénégal). Et j’avoue que c’était une expérience extraordinaire pour moi. D’ailleurs, je suis devenue mouride maintenant.

Ah bon ? Iman, talibé mouride ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

En fait, j’ai eu beaucoup de visions ces derniers temps. Il y a cinq ans de cela, j’avais vu Serigne Modou Kara Mbacké d’abord en rêve et après on m’a présenté son fils Ibou Kara et on est devenu amis. Quand je suis allé chez lui, j’ai vu la photo de Serigne Modou Kara et je lui ai dit, c’est ce monsieur que j’ai vu en rêve il y a cinq ans et dans le rêve on était à Touba à un mariage, mais je ne savais pas qui on mariait. Il m’a alors dit : «Mais c’est incroyable ! Est-ce que tu sais que c’est mon père, qu’il a épousé ma mère et que demain mon frère se marie ?»J’étais ébahie et il m’a dit que ce rêve et une sorte de prémonition. Et depuis, on est liés lui et moi.

Récemment, j’ai aussi vu en songe le Marabout, Serigne Touba trois fois ; et le dernier rêve date du mois de … dernier.

Auparavant, je rêvais beaucoup de la ville religieuse de Touba. Le mois … dernier, on m’a donné un ordre de mission pour le Sénégal. Là, mon ami m’a dit : «Sais-tu que ton rêve est incroyable ? L’apparition (de Serigne Touba) a une signification. En plus, ton départ pour le Sénégal va coïncider avec le Magal.»

Il m’a dit qu’il fallait que je vienne et que j’étais obligée de faire le déplacement. Et ça s’est fait comme ça. Et ils m’ont dit que c’est lui qui m’a conduit vers eux. Et qu’il n’est pas donné à tout le monde de la voir. Et même après le Magal, il est réapparu dans mes rêves.

Du coup, j’ai décidé d’embrasser la confrérie mouride.

Comment vit Iman de Chanel à Paris et à Cannes ?

Ma vie à Paris comme à Cannes est très simple. J’ai été mariée puis divorcée. Maintenant, je m’occupe de mon fils à Paris. A Paris, je mène une vie très simple en me consacrant à la télé. Cannes est un lieu de vacances. A Cannes, c’est l’hiver presque toute l’année et les gens n’ont que deux mois de vacances, ce qui fait que l’ambiance est très festive et que les gens en profitent tous les jours. Je ne suis à Cannes que pendant l’été.

Y a-t-il des émigrés sénégalais à Cannes ?

Non. Cannes est une ville très chère. Il n’y a pas de «modou-modou» résidants dans cette ville.

Iman ne touche pas à l’alcool et à la cigarette. Dans quel contexte teniez-vous ces bouteilles de champagne sur une de vos photos, qu’un site Internet Dakarois avait publiée en affirmant que vous étiez accro de l’alcool ?

Je n’ai jamais bu d’alcool de ma vie, je n’ai jamais touché à la cigarette. L’alcool et la cigarette ne m’intéressent pas. Ces bouteilles de champagne sont les sources de revenus de ces clubs là-bas. Vous savez, Cannes est très sexiste et ça marche avec. Vous pouvez voir des soirées où plusieurs bouteilles qui sont vendues à 400 mille euros. Ces clubs travaillent avec ces marques de champagne. C’est ce qui m’a poussé à soulever les bouteilles et à les montrer. Je n’ai pas soulevé des coupes de champagne. Ce n’étaient que des bouteilles parce qu’il fallait valoriser ces clubs et faire la pub. Nous étions là pour bouquer les tables, accompagner les artistes américains qui arrivaient, les installer et nous occuper de leur séjour.

Mais je n’en veux pas à tous ces gens qui ont pensé que je touchais à l’alcool, parce qu’ils ne savent pas. C’est le journaliste, El Malick. C’est Facedakar. Ils ne savent pas comment ça se passe à Cannes. Ils ne comprennent pas. Je ne bois pas et je n’ai jamais touché à la cigarette.

Quel regard portez-vous sur le Sénégal ?

Le Sénégal est un pays qui bouge. J’adore ce pays et je pense qu’il y a beaucoup de choses à faire. Sincèrement, je sens de bonnes choses pour ce pays. La télé évolue, mais pour la mode, il faut vraiment que les acteurs ou actrices de ce secteur sélectionnent des filles bien. Pour moi, avant de prendre un mannequin pour la faire connaître, il faut toujours savoir son passé, parce qu’après, il y a un vrai bordel. Et j’espère aussi qu’au Sénégal l’écart entre les riches et les pauvres va diminuer et que l’ère des hommes politiques qui profitent des deniers publics est finie.

Je vois aussi que les agressions ont beaucoup baissé et j’espère que tout ira pour le mieux au Sénégal.

Iman la mouride répondra-t-elle présente lors du prochain Magal ?

Oui bien sûr. Je veux faire beaucoup d’efforts dans le sens de la religion, être pieuse et bien connaître ma religion et le mouridisme.

                                                                                            

Par Couly CASSE pour times24

Propos recueillis en 2012

SOURCE : http://www.derniereminute.sn/iman-de-chanel-jai-vu-le-marabout-serigne-touba-trois-fois/

http://www.actusen.com/iman-de-chanel-jai-vu-le-marabout-serigne-touba-trois-fois/

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