KAOLACK – Domestique de son état, au quartier Ndangane de Kaolack, jouxtant le front de mer, Marie Diagne qui a débarqué dans ce coin, il y a moins d'un mois, est quasiment certaine de passer le restant du Ramadan entre quatre murs. 

Il y avait foule Samedi en début de matinée dans l’enceinte de la chambre de commerce qui s’est montrée très petite pour contenir tout ce monde venu assister à l’installation officielle de l’homme d’affaire, Serigne Mboup et des autres membres du bureau de l’institution consulaire.

Au premier rang, le président du Sénat, Pape Diop, était entouré de plusieurs membres du gouvernement, du gouverneur Amadou Sy, des parlementaires et membres du conseil économique et social, des chefs religieux et de délégués venus des pays de la sous-région. 

Après un scrutin qui n’a duré qu’une demi-heure, l’homme d’affaire Serigne Mboup a été officiellement installé à la tête de l’institution consulaire par le gouverneur de la région. Le recours introduit par ses adversaires, au niveau de la cour d’appel, n’étant pas suspensif, l’assemblée générale s’est donc tenue le plus régulièrement possible.

En installant, hier, Serigne Mboup au poste de président de la chambre de commerce, d’industrie et de l’agriculture ainsi que onze membres du bureau nouvellement élus, le gouverneur de la région, M. Amadou Sy, a dit toute l’importance que revêt cette institution qui « joue un rôle de premier plan dans le développement économique du Sénégal ». Aussi, a-t-il insisté sur l’espoir suscité par le programme que le nouveau président et son équipe souhaitent réaliser en faveur d’une région qui veut vite retrouver la place qu’elle occupait jadis et qu’elle a, quelque peu, perdue malgré sa position stratégique et ses énormes potentialités. 

L’Etat, à travers Ageroute, a récemment fait condamner la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs) à verser dans ses comptes la somme de 880 millions de F Cfa, indique le quotidien L'As. En toile de fond, l’affaire dite de la route Fatick-Kaolack, qui oppose l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (Jls) à l’Etat du Sénégal. Jusqu’à hier, la banque ne s’est pas exécutée et elle compte d’ailleurs faire appel. Ageroute elle, menace, une fois le jugement en main, de se faire entendre. 

XIBAR.NET (Dakar, 29 Mai 2010) - En amenant avec lui son fils à Kaolack, où il était allé présenter ses condoléances à la famille du Khalife général des Niassènes décédé ce mois, le président Wade fait découvrir à Karim son pays, qu’il ignore encore, malgré leur dix ans de règne.

Karim Wade comprend le wolof, mais ne sait pas le parler. Il ne connaît pas, également notre pays, en dépit d’être un ministre d’État, chargé, entre autres départements, de l’Aménagement du territoire.

Revoilà encore le pouvoir qui va à la charge de l’entreprise de Btp, Jean Lefebvre. A la requête de l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr), une assignation en référés aux fins de liquidation d’astreinte a été introduite dans le circuit de la justice. Et l’on ne demande ni plus, ni moins que deux (2) milliards de francs Cfa à Bara Tall qui, comprenant que l’Etat veut le bouffer cru, est dans une posture de bataille. Une affaire qui devra passer devant le juge le 3 mai 2010, dans la matinée. La requête s’appuie sur l’arrêt rendu à la date du 10 décembre 2009 par la 2ème chambre civile et commerciale de la cour d’Appel de Dakar qui avait « ordonné la réparation des dégradations et malfaçons du tronçon Fatick-Kaolack sous astreinte de 20 millions par jour de retard à compter de la signification de l’arrêt».

Un peu après la prière du vendredi, ce 21 mai 2010, que le troisième khalife de Médina Baye a été enterré dans le mausolée de son père Baye Niasse, à Kaolack. Des milliers de personnes, encadrés par les forces de sécurité et les éléments du mouvement Chaybaboul Fayda, une milice chargée du maintien de l’ordre dans la cité religieuse de Médina Baye, l’ont accompagné jusqu’à sa dernière demeure.

Revoilà encore le pouvoir qui va à la charge de l’entreprise de Btp, Jean Lefebvre. A la requête de l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr), une assignation en référés aux fins de liquidation d’astreinte a été introduite dans le circuit de la justice. Et l’on ne demande ni plus, ni moins que deux (2) milliards de francs Cfa à Bara Tall qui, comprenant que l’Etat veut le bouffer cru, est dans une posture de bataille. Une affaire qui devra passer devant le juge le 3 mai 2010, dans la matinée. La requête s’appuie sur l’arrêt rendu à la date du 10 décembre 2009 par la 2ème chambre civile et commerciale de la cour d’Appel de Dakar qui avait « ordonné la réparation des dégradations et malfaçons du tronçon Fatick-Kaolack sous astreinte de 20 millions par jour de retard à compter de la signification de l’arrêt»

En visitant les chantiers du ministère de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, inscrits dans le cadre de l’assainissement de la ville de Kaolack, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas manqué de dire toute sa satisfaction par rapport aux ouvrages réalisés, avant de remercier le ministre d’Etat Karim Wade pour les efforts fournis dans ce sens.