Sénégal - Lorsque la presse agit dans le respect strict de la déontologie, elle ne doit nullement être inquiétée par aucune justice.
Naturellement, à défaut d’avoir la conscience morale tranquille, les pouvoirs publics par crainte d’impopularité, ont tendance à s’en prendre, à tort, à la presse, qui est capable de jouer un rôle déterminant pour cela. Voilà pourquoi, parfois les autorités utilisent des procédés cavaliers non orthodoxes, pour l'intimidation des journalistes à ne pas faire correctement leur travail.
Le Cercle fustige et condamne cette démarche policière des autorités, qui n’est plus d’époque au Sénégal. Parce que, lorsque l'éthique professionnelle et la conscience morale font défaut dans les rangs d'un corps constitué, dévoilant des imperfections graves et fuites d’informations, les journalistes ne devraient nullement être tenus pour complices, et moins encore, responsables des lacunes de ce corps constitué.