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Abdoulaye Wade a signé hier son premier Comité directeur depuis son retour. Pour les Locales et l’emprisonnement de ses «otages politiques», le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais calme le jeu et donnera un mot d’ordre après les Locales. 

Abdoulaye Wade baisse la tension. 

La présence de Me Wade au comité directeur a permis de battre le rappel des troupes Absent depuis bientôt deux ans des réunions du Comité directeur, Abdoulaye Wade a présidé hier la rencontre de cette instance. Une manière, pour lui, de battre le rappel des troupes et revigorer les responsables en direction des élections locales de juin prochain. Mais Wade veut une alliance avec tout le monde sauf Macky Sall et son parti. Tout sauf Macky Sall et son parti. Voilà la recommandation du secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) aux responsables de sa formation politique. Abdoulaye Wade a présidé hier mercredi la réunion du comité directeur de son parti à la permanence El hadji Oumar Lamine Badji. Par cette rencontre, le chef du Pds a donc voulu remobiliser ses troupes afin de gagner les échéances électorales à venir. Mais Abdoulaye Wade ne veut pas le faire à tout prix. Et comme pour montrer à ceux qui en doutaient encore qu’il ne porte pas l’Alliance pour la république (Apr) et son chef dans son cœur, des témoins de la rencontre rapporte que Wade a lancé aux responsables du Pds : «Alliez-vous même avec le diable pour battre Macky Sall.»

DAKARACTU.COM Parti à la résidence du président Abdoulaye Wade pour lui rendre une visite de courtoisie, Mamour Cissé a tout bonnement été éconduit par Pape Samba Mboup qui n’a avancé aucune raison pour justifier son manque de respect à l’égard du visiteur. 
D’après le communiqué de sa cellule de communication, «  le président Mamour Cissé, chef de file du Parti Social Démocrate (PSD / Jant – Bi) et ex membre de la coalition Sopi 2012, a eu la surprise de sa vie en butant sur le refus trop zélé de Pape Samba Mboup, ci-devant chef de cabinet de l’ancien homme fort du Sénégal déchu le 25 Mars 2012 ». 
Selon toujours cette source, comme si cette désobligeance ne suffisait pas, « il s’est même permis le culot de donner des instructions fermes aux préposés à la sécurité, afin que l’hôte de Wade ne puisse accéder à l’intérieur de la résidence ». 

C’est aujourd’hui que l’ex vice président du Conseil constitutionnel du Sénégal, Me Babacar Sèye a été sauvagement assassiné.

Ancien vice président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye a été assassiné par  un gang avec à leur tête Clédor Sène. Il a été tué  le 15 mai 1993, quelques jours après les élections législatives du 9 mai de la même année. Les assassins avaient été arrêtés, condamnés  puis amnistiés grâce à la  loi Ezzan qui a été votée par le pouvoir d’Abdoulaye Wade.

Le statut de chef de l'opposition n'existant pas encore, il est pourtant comme recherché par les deux anciens complices du pouvoir des années 2000 à travers leurs guerres parallèles contre Macky Sall.

Depuis leur retour synchronisé ( ?) au pays, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck occupent une bonne partie de l’espace médiatique sénégalais. Épiés dans les moindres faits et gestes, l’ex-président de la République et son ancien Premier ministre semblent même avoir radicalisé leurs discours contre le chef de l'Etat, Macky Sall, leur ancien compagnon de route.

Si Wade a dénoncé le week-end passé les interdictions de manifestations prises par l’Etat, en rappelant à son successeur qu'«être président ne veut pas dire être roi», Seck, quant à lui, a critiqué les «promesses non tenues» du locataire du Palais. «Aujourd’hui, dit-il, Macky Sall fait le tour du pays. Il promet où il passe des milliards alors qu’il ne les a pas.»