Pape Diop sur le Wax waxeet de Macky : « Il est coutumier des faits et il a trahi les Sénégalais »
Programmé au forceps par l’Exécutif, vraisemblablement sans concertation avec toutes les parties concernées (opposition, société civile, mouvements citoyens…), le vote du projet de révision constitutionnelle devant se tenir le 20 mars prochain, risque de se confronter à un véritable front de refus…populaire. Pour bien de raisons liées non pas seulement à la « rétractation » du président de la République qui s’est déterminé à ne plus réduire son mandat en cours, avis du Conseil constitutionnel obligeant, voire au déficit de dialogue politique autour de ces réformes entre le pouvoir et les autres corps du champ politique et de la société civile.
Pape Diop sur le Wax waxeet de Macky : « Il est coutumier des faits et il a trahi les Sénégalais »
Parmi la pluie de réaction suite à l'annonce de l'avis du Conseil constitutionnel, le coordonnateur du M23 a donné sa lecture de la décision du président de la République. Mamadou Mbodj se dit déçu de voire que Macky Sall n'a pas tenu sa promesse de campagne. "Je suis déçu de constater que le "wax waxeet" triomphe encore. Désolé de voir que le Président n'a pu se hisser à la hauteur des attentes historiques, c'est-à-dire mettre le pays à un niveau de démocratie d'exception au niveau de l'Afrique. Parce qu'un pays où le Président réduit son mandat, c'est quand même, important. Et ce n'est pas le cas", martèle-t-il.
« Le mandat en cours du président de la République connaitra son terme en 2019 ». Voilà le grand enseignement issu de la déclaration du chef de l’Etat Macky Sall qui se prononçait hier, mardi 16 février, sur l’Avis du Conseil constitutionnel relatif à son projet de révision constitutionnelle. Refusant de ramer à contre-courant de ce qu’il a appelé Décision du Conseil constitutionnel, et contre l’avis de presque tous les constitutionnalistes qui ont attesté urbi et orbi que l’avis des Cinq Sages ne le liait pas, Macky Sall a choisi de « tronquer» son engagement de réduire le mandat en cours et de boucler son septennat. Non sans fixer la date du référendum (enfin retenue pour le 20 mars prochain) et d’inviter les Sénégalais à voter Oui à ladite consultation populaire.
La loi est dure mais c’est la loi (dura lex sed lex)
Tout le monde est d’avis que le Sénégal est un Etat de Droit, c’est à dire un Etat qui a décidé de se soumettre volontairement au Droit et à la Loi.
Dans un tel Etat, le premier à devoir le faire c’est le Président de la République.
En décidant de soumettre au Peuple un projet de révision constitutionnelle, conformément aux dispositions de l’Article 51 de la Constitution, la saisine du Conseil Constitutionnel était incontournable.
Il n'y a pas que dans les rangs de l'Apr où on est contre la réduction du mandat présidentiel à 5 ans. Mamadou Lamine Massaly est d'avis pour que le Président Macky Sall fasse un mandat de sept ans conformément à la Constitution, rapporte La Tribune.
iGFM – Enquête igfm (Thiès) La société, Transrail concessionnaire de l’Axe ferroviaire Dakar-Bamako traverse une situation très difficile depuis octobre 2003. Cette concession, signée sur des bases nébuleuses, n’a jamais permis de mettre la société ferroviaire héritière de la SNCS sur des rails. Avec le précédent régime du Président Abdoulaye Wade, Transrail a connu de profondes mutations. Mise en gérance une première fois sous la responsabilité de CANAC-GETMA, une société canadienne moribonde et en faillite. Et depuis la société vit des difficultés qui ne disent pas leur nom. Pour en savoir un peu plus, nous avons effectué ce dossier d’enquête.