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Commémoration Cinquantenaire du Festival mondial des arts nègres : Le Sénégal face à son passé glorieux

CULTURE
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Honorer un devoir de mémoire. Telle est la tâche que s’est octroyée la Communauté africaine de culture Sénégal (Cacsen) dans son projet de commémoration du cinquantenaire du 1er Festival mondial des arts nègres. Pendant 7 mois, des expositions, des projections de films, des séances de débats, des salons internationaux et pour finir un colloque international, vont composer le chapelet de manifestations de ce cinquantenaire du 1er  banquet de la culture africaine. Une occasion pour la Cacsen de faire un bilan pour voir les acquis du festival et envisager l’avenir.

Plus besoin d’épiloguer sur la non-organisation d’une commémoration sur le premier Festival mondial des arts nègres. Des intellectuels sénégalais, à travers la Cacsen, ont bien  voulu répondre à la demande. 50 ans après que le Sénégal a marqué de son empreinte le monde la culture en réunissant, sur son petit territoire, 34 sommités de nationalités différentes, à travers une seule et unique vision : le Festival mondial des arts nègres, un nouveau banquet sur le Fesman s’annonce. Pour rappeler l’évènement et marquer ce souvenir, la célébration se fera, non pas en un jour, mais pendant 7 mois. Mais pourquoi  une commémoration s’impose pour marquer ce cinquantenaire ? Le président de la Communauté africaine de culture Sénégal (Cacsen), Alpha Amadou Sy, est convaincu que «la nécessité de magnifier ce rendez-vous culturel mondial relève de l’ordre de l’humain. L’homme est projet, il est temps, et cinquante ans après, il est temps de voir ce qui a été fait et ce que demain sera». C’est pour lui, une manière de revisiter le passé tout en restant connecté au présent d’où le thème : «Festival mondial des arts nègres : Mémoire et Actualité.» 
A travers ce thème, la commémoration permettra aux acteurs culturels et au Peuple sénégalais de se rendre à l’évidence de la façon dont ce festival a pu s’incruster dans l’imaginaire des Sénégalais. «En tant que Sénégalais, nous devons contribuer à ce devoir de mémoire» pour permettre aux Sénégalais de retrouver leur mémoire et de se projeter dans l’avenir. Dans un programme riche et long de 7 mois, les intellectuels sénégalais, sous la direction de Alpha Amadou Sy, vont animer, partager et documenter les Sénégalais pour qu’ils puissent envisager leur lendemain. Ceci dans le but de baliser le terrain pour le Nigérian, Wolé Soyinka, prix Nobel de littérature en 1986, qui sera l’invité du colloque international. Les activités, qui seront lancées ce samedi 16 avril au Théâtre national Daniel Sorano, s’annoncent riches et diversifiées. Elles débuteront par une exposition et la projection d’un film sur le premier Festival mondial des arts nègres. Cependant, les organisateurs ne sont pas encore tout à fait sûrs de réaliser toutes les activités du programme. Tout compte fait, une série de manifestations vont rythmer cet anniversaire, d’avril à octobre, sur toute l’étendue du territoire national. Cette commémoration se poursuivra jusqu’au 10 novembre 2016 avec la tenue du colloque international sur le thème : «1er festival Mondial des arts nègres : mémoire et Actualité.»

Les autorités interpellées
Loin de s’attarder sur un financement, les organisateurs ont foi en la réussite de ce projet qui est déjà appuyé par le ministère de la Culture et de la communication qui leur montre les voies et moyens qu’ils pourront emprunter pour obtenir un appui financier et «gérer leur mémoire». Toutefois, Alpha M. Sy attire l’attention des autorités étatiques sur la nécessité de la mise en  place d’une structure capable de gérer  «ces genres d’évènements» pour montrer au monde «notre manière d’être».
Stagiaire

 

source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/commemoration-cinquantenaire-du-festival-mondial-des-arts-negres-le-senegal-face-a-son-passe-glorieux