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SPECULATION FONCIERE ET DEFAUT DE PERMIS DE CONSTRUIRE SUR LE SITE DE RECASEMENT A PIKINE : Bamba Dièye sonne la fin de la récréation

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Dans le cadre du projet de restructuration de Pikine, les personnes à qui l’on a attribué une parcelle au niveau du site de recasement sont sommées de se munir du permis de construire, si elles veulent construire leurs nouvelles habitations.

SPECULATION FONCIERE ET DEFAUT DE PERMIS DE CONSTRUIRE SUR LE SITE DE RECASEMENT A PIKINE : Bamba Dièye sonne la fin de la récréation
Entre la mairie de Saint-Louis et certains Gie pour la restructuration de Pikine, on ne parle pas le même langage. Du moins en ce qui concerne la construction des parcelles attribuées à des tiers à titre de dédommagement dans le cadre du projet de restructuration de Pikine. Selon Maguette Sankharé, secrétaire général du Comité de pilotage de la restructuration de Pikine, depuis le début du projet, il a été convenu, entre l’urbanisme et les Gie de restructuration, que les bénéficiaires de parcelles pouvaient construire sur le site qui leur a été attribué. Mais, ils devaient prendre l’attache des services de l’Urbanisme pour éviter que les gens construisent sur les emprises. Mieux, dira M. Sankharé, ce même procédé a été retenu sans problème lorsque la Fondation droit à la ville (Fdv) est arrivée. 

Mais, selon lui, des agents de la mairie de Saint-Louis, se faisant passer pour des membres d’une brigade de construction, sillonnent la zone de recasement pour arrêter les constructions. «Plus de 100 personnes ont reçu une convocation pour répondre au secrétaire général. Qui les a sommés de payer 25 000 FCfa au Trésor public. La mairie exige le permis de construire qui ne peut être à leur possession sans le titre foncier», tonne le secrétaire général du Comité de pilotage de la restructuration de Pikine. 

D’autres voix se sont élevées pour dire que la mairie outrepasse ses prérogatives. Et le mouvement des jeunes pour la restructuration de Pikine a tenu à signaler que ces personnes ne doivent pas payer une autorisation de construire. En procédant de la sorte, la mairie risque d’encourager des faussaires. Car nous ne sommes pas à l’abri de personnes malintentionnées. «C’est la Fdv qui est habilitée à déterminer les propriétaires des parcelles. Elle peut faire les délimitations et donner les numéros des parcelles sans risque de se tromper», fait savoir Djiby Ndiaye, porte-parole des jeunes. 

Bamba Dièye : «Toute personne qui veut bâtir une maison est obligée de se soumettre à l’autorisation de construire» 

Interpellé sur la question, le maire de Saint-Louis dira que l’hôtel de ville a demandé à toutes les personnes qui veulent construire de fournir la paperasse qu’il faut avant de passer à la caisse du Trésor public pour payer les taxes afférentes. Le maire de Saint-Louis se veut clair car, selon lui, ses concitoyens doivent respecter les procédures et pour ce qui est de Pikine, il faut comprendre que cela n’a rien à voir avec la restructuration. Pour clarifier le débat, Bamba Dièye précise que, depuis qu’il a été porté à la tête de l’institution municipale, des citoyens saint-louisiens viennent faire des réclamations et dénoncer les agissements de personnes véreuses qui spolient le bien public. Et à Pikine, c’est le paroxysme, car il est mis au courant de certaines pratiques peu orthodoxes sur le foncier au détriment des populations et qu’il a l’obligation d’arrêter tous ces gens malhonnêtes. Et qu'aujourd'hui, les populations de Pikine veulent bien suivre la réglementation. Car, elles souhaitent disposer d’une maison dans l’illégalité. D’autant plus que, dira-t-il, l’argent récolté va directement dans les caisses du Trésor public et va retourner aux populations 

EL HADJI TALL 
Source L'Observateur