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Tombon Oualy est un bouc émissaire dans la mort de l'étudiant Bassirou Faye. En tout cas, c'est la conviction de son oncle, Mohamed El Habib Tall. Sur les ondes de la Rfm, ce dernier déclare avoir été témoin de l'audition d'un policier qui disculpe son neveu. "J'ai partagé une chambre d'hôpital au mois d'août dernier avec un policier qui s'appelle Diandy, qui était blessé et qui avait perdu un œil. L'agent enquêteur de la Dic, qui était venu l'auditionner, a voulu lui faire dire que c'était le policier Oualy qui a tiré sur Bassirou Faye. Mais Diandy a dit non", révèle Mohamed El Habib Tall qui réfute également l'information du procureur de la République selon laquelle le policier Tombon Oualy n'était pas de service le jour des faits. "Ces gosses-là (les policiers) étaient positionnés durant tout le mois (d'août) à l'université qu'ils ont quittée pour faire fêter la sortie de promotion.

iGFM- (Dakar) L’adjoint du procureur de la République a fait face à la presse ce dimanche au palais de justice pour communiquer sur le dossier de l’enquête sur la mort de l’étudiant Bassirou Faye survenu jeudi dernier au campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.  

Visiblement déterminé à faire la lumière sur cette affaire, l’adjoint du procureur a indiqué que l’enquête ira jusqu’au bout.

Selon Amadou Seydi, « le rapport de l’autopsie effectuée par le professeur Victorine Mendez a conclu à un traumatisme crânien causé par une arme à feu. Pour une bonne diligence de la suite de l’enquête,  » des investigations scientifiques sont nécessaires » a t-il dit.

Avant d’ajouter que les services d’experts français, belges et canadiens entre autres seront utilisés «Une expertise balistique est nécessaire pour élucider l’angle de tir, la distance, le type d’arme utilisé pour situer les responsabilités » .