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MEDECINE TRADITIONNELLE - Manque d’organisation du secteur : L’Organisation ouest-africaine de la santé préoccupée

SANTÉ & ENVIRONNEMENT
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La médecine traditionnelle est la première ligne de soins des Africains. Des estimations donnent même à 75% le nombre d’Africains qui font recours à cette forme de médecine. Ce qui ne laisse pas indifférente l’Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas) qui trouve qu’il est temps d’organiser le milieu et de mettre des dispositions législatives adéquates, pour l’assainir, afin de mieux répondre aux exigences de sécurité au profit des usagers.

Dr Xavier Crespin, qui a fait cette remarque, lors d’une conférence qu’il animait à l’occasion de la 6ème édition du Salon internationale de la santé et du matériel médical de Dakar (Sisdak), a néanmoins précisé que son organisation travaille sur un plan de promotion des plantes médicinales, afin de mieux valoriser cette forme de médecine. Pour lui d’ailleurs, le continent a intérêt à promouvoir cette médecine qui a fait des preuves non négligeables sur le plan curatif. Dr Crespin estime que si l’Ooas parvient à organiser ce secteur, ce sont les usagers qui s’en porteront que mieux. Parmi également les préalables arrêtés, le médecin a cité «l’entente cordiale» entre les médecins et les guérisseurs traditionnels. Il a en effet fait remarquer que cette cohabitation n’est pas toujours facile, chacun s’arc-boutant parfois sur ses certitudes. 
Il a par ailleurs regretté la concentration du personnel de santé dans les grandes villes d’Afrique au détriment des zones enclavées. C’est le cas partout en Afrique, a-t-il indiqué, avant de faire remarquer que pourtant, les zones reculées sont plus confrontées aux fléaux, liés à la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, qu’il y a un plaidoyer en cours au niveau des ministères de Santé de la zone africaine pour veiller à une meilleure répartition du personnel de santé dans les pays. Ce, pour répondre aux exigences d’une démocratisation des soins au sein des populations.  
Venu animer le thème : «La santé, facteur d’émergence économique et sociale», Dr Crespin a rassuré que l’Ooas travaille aussi sur un programme de développement des ressources humaines, comme c’est le cas avec la médecine traditionnelle. Voilà l’explication qu’il donne à ce sujet : «Nous nous sommes dit que sans ressources humaines de qualité on ne peut avoir ni la qualité des soins ni faire l’amélioration de la couverture sanitaire. Dans beaucoup de pays en Afrique de l’Ouest, 40 à 50% du personnel spécialisé se trouvent au niveau des grandes villes, notamment dans les capitales. Pour le cas du Sénégal, plus vous quittez Dakar et allez vers Kédougou ou Matam, vous vous rendez compte que le personnel diminue et le ratio ne fait que baisser.» 
Aussi a-t-il exprimé ses regrets relativement à l’absence d’équilibre dans la façon de recruter le personnel de santé. «On constate avec regret que souvent, sur 500 personnes recrutées pour un système sanitaire, 200 voire plus de 250 ne répondent pas au besoin réel du système de santé qui a besoin plutôt de plus de sages femmes, de médecins généralistes ou d’infirmiers polyvalents. A la place de ceux là, on recrute d’autres types de personnel dont l’action est certes importante, mais qui, pour les priorités actuelles, ne devraient peut-être pas être recrutés en nombre comme on le fait de nos jours dans nos pays», a t-il indiqué. Avant de proposer : «Il faudrait recruter plus de personnel dans les soins de santé primaire, un personnel qui a un impact réel sur la santé maternelle, parce que pouvant faire les accouchements, les vaccinations et traiter d’autres maladies qu’on peut trouver sur le terrain.»

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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/32647-medecine-traditionnelle-manque-d%E2%80%99organisation-du-secteur--l%E2%80%99organisation-ouest-africaine-de-la-sant%C3%A9-pr%C3%A9occup%C3%A9e