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Enquête nationale sur la prévalence du diabète, de l’hypertension : Le ministère de la Santé met 168 millions sur les maladies négligées

SANTÉ & ENVIRONNEMENT
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Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et le groupe Total ont signé hier un protocole de partenariat pour la réalisation d’une enquête nationale de prévalence du diabète, de l’hypertension artérielle. Le coût de celle-ci est de 168 millions de F Cfa.

Pour faire face aux maladies non transmissibles ou «négligées», le Sénégal investit sur une bonne planification et une bonne communication grâce à un appui du groupe Total qui va réaliser cette enquête intitulée «Steps» (pas à pas). L’enveloppe est fixée à 168 millions de francs Cfa.

 Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, explique les enjeux de ce projet : «Le Sénégal, comme de nombreux pays, a aussi ce qu’on appelle un double fardeau ; le premier fardeau étant les maladies infectieuses qui ont fait l’objet de beaucoup de progrès au niveau de notre pays. Mais ce que nous voyons de plus en plus, ce sont les maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle, les cancers, les maladies cardio-vasculaires, entre autres.» Selon le ministre, l’observation de ces maladies ne suffit pas : D’où l’importance de cette enquête qui va provoquer une nouvelle impulsion dans la prise en charge de ces types de pathologie. D’après le ministre, «on a beau dire dans nos campagnes de plaidoyer qu’il y a beaucoup de diabète, d’hypertension artérielle, mais tant qu’on n’aura pas de chiffres, ni la possibilité de relier à tout cela à des déterminants ou des facteurs de risques, on n’aura pas un discours fiable».  «On aura des chiffres, mais on aura également une idée beaucoup plus large de ce qui se passe au Sénégal concernant ces maladies, notamment sur les facteurs de risques comme le tabac, la sédentarité, les habitudes alimentaires, l’obésité, entre autres», insiste Mme Seck. 
Par ailleurs, elle renseigne que cette enquête avait été faite dans la région de Saint-Louis en 2010 : «On avait observé un taux de prévalence de 10% à l’époque», dit-elle. Et elle partage ses inquiétudes : «Une population adulte où il y a 10% de diabète, c’est trop. C’est un problème, car nous savons que les maladies non transmissibles sont en général de longue durée et coûteuses. En plus d’une morbidité élevée, on a une mortalité importante.» Amère, elle se désole de la gravité de la situation dans la région du Nord. «C’est extrêmement choquant de dire que dans une ville comme Saint-Louis en 2010,  39 % des personnes avaient ce qu’on appelle un diabète contrôlé et l’hypertension artérielle, les chiffres étaient beaucoup plus importants.  46% des adultes étaient hypertendus. C’est pour ça qu’il nous faut cette enquête pour avoir des résultats beaucoup plus fiables».
Momar Nguer, agent de la branche Marketing et service du groupe Total, estime que «l’objectif de la convention que nous signons est de permettre le lancement d’une enquête destinée à étudier sur toute l’échelle du pays les facteurs de risques des maladies non transmissibles». «Il y a en effet urgence sur le sujet comme le rappelle l’Oms depuis plusieurs années. Les maladies non transmissibles sont celles qui font le plus de victimes dans nos pays à faibles revenus.»

Stagiaire

 

source:http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/33886-enqu%C3%AAte-nationale-sur-la-pr%C3%A9valence-du-diab%C3%A8te-de-l%E2%80%99hypertension--le-minist%C3%A8re-de-la-sant%C3%A9-met-168-millions-sur-les-maladies-n%C3%A9glig%C3%A9es