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Croisade contre le virus ebola les journalistes mis à contribution

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ébola   Le ministre de la santé et de l'action sociale a hier, lundi 1er septembre, rencontré les patrons de presse. L'objectif est selon Awa Marie Coll Seck d'impliquer les acteurs des medias dans la riposte contre l'épidémie d'Ebola à travers un traitement de l'information correcte et favorisant une maitrise de la situation afin d'éviter une psychose.  

Le traitement que la presse fait du premier cas d’Ebola, signalé dans la capitale sénégalaise impacte beaucoup sur la gestion de la maladie mais également sur la perception que le peuple sénégalais et au delà l’opinion internationale a de la présence de la fièvre Ebola dans notre pays.  
Consciente de ce fait, Awa Marie Coll Seck, a convié hier, lundi 1er septembre les responsables des médias pour échanger sur la gestion de l’information relative à la maladie. Le ministre de la santé et de l’action sociale a ainsi demandé aux journalistes de faire une distinction entre l’information exacte et ce qui peut être qualifié de rumeur. Par ailleurs, suggère-t-elle aux médias de faire preuve de responsabilité quant à la diffusion d’une nouvelle pouvant être à l’origine d’une stigmatisation des ressortissants guinéens. Dans ses requêtes, le ministre de la santé et de l’action sociale a aussi demandé aux journalistes de délimiter le champ de l’information.
 
LA DEFINITION DES TERMES UTILISES : UNE EXIGENCE
 
Ava Marie Coll Seck a demandé aux journalistes de faire une définition correcte des mots utilisés. Pour ce faire, elle envisage d’organiser des ateliers avec les journalistes ou de fournir aux organes le lexique des mots relatifs à la maladie.
 
EN BREF… EN BREF… EN BREF…
 
PRESENCE D’UN CAS D’EBOLA AU SENEGAL - Les pays limitrophes ferment leurs frontières
Pour se parer à tout danger venant de l’extérieur surtout du Sénégal dont un premier cas est en surveillance au centre hospitalier et universitaire de Fann, le ministre de la santé et de l’action sociale, indique que tous les pays limitrophes du Sénégal ont fermé leurs frontières sauf le Mali. 
Awa Marie Coll Seck confie que les états voisins se sont voulus prudents car selon elle, les pays limitrophes trouvent que, le Sénégal, avec un dispositif de veille notoire, n’a pu se prémunir de la maladie, il serait plus prudent pour eux de renforcer la surveillance. 
Le premier cas «importé» de la fièvre Ebola est enregistré au Sénégal la semaine dernière. Il s’agit d’un étudiant guinéen qui s’est réfugié dans notre pays après avoir contracté la maladie. Auparavant, le Sénégal a eu à fermer ses frontières avec les pays touchés.
 
INTERNE A L'HOPITAL FANN -  Le guinéen rapatrié une fois guéri
Revenant sur l’état de santé de l’étudiant guinéen interné à l’hôpital Fann,  le ministre de la santé et de l’action Eva Marie Coll Seck, indique que sa situation est stable.  Avant d’ajouter qu’il est plus coopératif maintenant. Par ailleurs, Mme Seck a indiqué que des prélèvements lui seront faits ce mardi 2 septembre pour avoir une confirmation de son amélioration. Eva Marie Col Seck indique que s’il est guéri, il sera rapatrié en Guinée. 
S’agissant des personnes ayant eu des contact avec l’étudiant guinéen malade, les autorités du ministère de la santé rassurent qu’ils sont surveillance médicale et que des prélèvements leur sont administrés pour voir s’ils sont infectés ou pas. Eva Marie Coll Seck appelle la population sénégalaise à ne pas céder à la panique tout en les suggérant de ne pas stigmatiser les ressortissants guinéens. Ainsi laisse-t-elle entendre, son département va mener une campagne de sensibilisation pour davantage imprégner la population sur les modes de transmission. 
 
LUTTE CONTRE EBOLA - Le Sénégal sur le qui-vive
Pour empêcher la fièvre hémorragique Ebola dont un premier cas est signalé dans la capitale sénégalaise,  le ministre de la santé et de l’action sociale indique que les autorités ont mis en branle une panoplie de mesures. Eva Marie Coll Seck annonce la mise sur pied d’un comité stratégique de surveillance sous la tutelle du premier ministre. Ce comité coordonne les actions des différentes entités du gouvernement. Il existe aussi, un organe de prise en charge clinique et contrôle de l’infection chargé de contrôler les malades, la commission médias informations et communication dont le rôle est la prise en charge des informations relatives à la maladie, l’hygiène et l’assainissement et interaction sociale. D’autres organes intervenant dans la riposte sont aussi énumérés par le ministre de la santé, il s’agit notamment de la logistique et d’une commission sécuritaire. 
SOURCE:http://www.sudonline.sn/les-journalistes-mis-a-contribution_a_20617.html