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Sénégal - Avancée de la mer, houles dangereuses sur le littoral le diktat des vagues aux populations des zones côtières

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  La météo l’avait prédit, la mer était très agité ces derniers 48h, notamment le long de la petite côte. La furie des vagues n’a épargné aucune zone côtière de la presqu’ile du Cap-Vert à Mbour ou presque. Dans la capitale, de la corniche Est (petite corniche) à Bargny, en passant par Rufisque où Thiawlène a encore subi les aléas de la mer agitée, Grand Mbao où environ une soixantaine de maisons ont été envahies par l’eau de mer, Thiaroye sur Mer, Yarakh, et Gorée où la liaison maritime (Dakar-Gorée) a été perturbée obligeant certains visiteurs à passer la nuit de dimanche à lundi sur l’Ile, c’est le même constat. Des maisons totalement envahies par les eaux ou endommagées, des matériels de pêche emportés ou jetés sur la terre ferme, s’ils ne sont pas tout simplement détruits. Les populations sinistrées et les autorités administratives et locales n’avaient que leurs yeux pour constater les dégâts et prendre des mesures préventives en attendant une solution définitive à la menace naturelle.  

 

La mer a encore fait parler d’elle à Dakar ces derniers 48h en envahissant les habitations, détruisant des maisons, route et matériels de pêche et perturbant la navigation maritime. A Dakar-Plateau, sur la corniche Est, la route a été endommagée obligeant les autorités à interdire l’accès à la chaussée aussi bien aux automobilistes qu’aux piétons pour les prévenir de tout risque. Car, ici, jusqu’à hier lundi, se sont de fortes vagues qui s’élevaient et s’abattaient sur la digue de protection érigée. Cette houle, du fait la mer qui est très agitée, fait très peur. Pour certains pêcheurs qui ont tout perdu, c’est du jamais vu.

 

 
 
Le sous préfet de Dakar-Plateau, Djibril Diallo, qui a effectué le déplacement pour constater les dégâts, dévoile les dispositions prises par l’Etat pour circonscrire tout mal au niveau de cette corniche endommagée. «D’abord, c’est d’isoler, empêcher l’utilisation de la route. Nous avons barré les deux extrémités en amont pour éviter aux véhicules de se déplacer et les usagers. Pour le moment, nous avons pris des mesures préventives. Même la liaison maritime Dakar-Gorée a été interrompue en attendant de trouver des solutions ou une issue heureuse à ce problème», a-t-il expliqué. 
 
Dans les autres localités côtières, notamment Yarakh, Thiaroye sur Mer, Grand Mbao, Rufisque et Bargny, les dégâts sont énormes. Quid de Mbour où les vagues ont également causées d’énormes préjudices aux populations et acteurs de la pêche. (Voir par ailleurs). La météo qui avait sonné l’alerte le week-end, avec l’avis de houles dangereuses lancé, prévoyait un retour à la normale dans la soirée d’hier, lundi. 
 
MER AGITEE ET HOULES DANGEREUSES :  SOUMBEDIOUNE A QUAI
 
Les pêcheurs de Soumbédioune n’ont pas bravé la mer, ces derniers jours. Les houles dangereuses les ont obligés  à ranger filets et autres matériels de pêche.  
 
Des pirogues à quai, des étals rangés, un marché quasi désert, voilà le décor qui régnait à Soumbédioune, hier lundi 31 août.    Les vagues déferlantes ont stoppé toute activité. «Si vous cherchez du poisson, vous risquez de ne pas en trouver. Depuis hier (avant-hier, ndlr) aucun pêcheur n’est allé en mer», lance un jeune homme tapis sous un étal à cause des rayons solaires qui, en cette matinée, règnent en maître sur les lieux. Au lieu de poissons et autres produits halieutiques, filets et pirogues ornent la place du marché. Accostés le long du rivage, les pirogues rivalisent de couleurs et d’écritures dont les plus en vue restent les noms des chefs religieux et ceux des autorités coutumières. Juste à côté, les filets de pêche débarrassés de leurs butins sont étalés sur une plage sale.
Discutant sur l’actualité ou pris dans les bras de Morphée, les pêcheurs de Soumbédioune suivent les consignes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie du Sénégal (Anacim) et désertent ainsi la mer. «Dés que la météo a fait état de la houle, on a pris la décision qu’aucun pêcheur n’aille en mer. Il y va de notre sécurité», indique Daouda, les mots coupés par une bouffée de fumée venant de sa cigarette. 
 
A Soumbédioune la force des vagues de ces derniers jours est perceptible. Les stigmates sont visibles à même le sol. Seule la saleté n’a pu être emportée par ces eaux. «On a eu peur pour nos pirogues. Hier (avant-hier, ndlr) les vagues venaient jusqu’à la rive», soutient Malick, trop pris dans son séchage de moules. «Les vagues ont frappé fort. Les eaux trouvent même les pêcheurs dans leur refuge. Hier (avant-hier, ndlr), à un certain moment, on était obligé de se déplacer. Les eaux nous ont rejoints jusqu’ici», ajoute le vieux Ibrahima, assis à l’ombre d’un arbre au milieu des pirogues à quai. 
 
D’ailleurs, à Soumbédioune, les vagues effrénées continuent de s’écraser sur la plage.  Comme des gazouillements d’oiseaux au milieu d’une prairie verte, ils dominent tout autre vacarme qui devient insignifiant du fait de la furie des eaux. Cette mer agitée est aussi perceptible sur la corniche Ouest. Des vagues violentes terminent leurs courses sur le parcours sportif et les espaces de repos aménagés sur les lieux.  
 
Souvent craintifs, sportifs et autres badauds à la quête d’une fraîcheur s’éloignent de la plage. L’odeur de la mer envahit l’espace. Les va-et-vient de la mer chargent l’atmosphère qui s’alourdit et laisse présager l’arrivée des orages. Les désagréments causés par la houle ont été perceptibles sur toute la corniche mais aussi à Bel-Air. Des centaines de visiteurs à Gorée étaient bloqués sur l’île dans la nuit du dimanche au lundi 31 août à cause du mauvais temps qui a empêché la rotation de la chaloupe. 
 
YARAKH, THIAROYE SUR MER, MBAO : Des centaines de maisons englouties, un bateau échoue à la plage de Mbattal
 
La houle a fait des ravages avant-hier et hier dans les villages traditionnels lébous de Thiaroye sur Mer, Yarakh et Mbao. Des centaines de maisons sont endommages par la furie des vagues haute de plusieurs mètres. Les vagues n’ont pas aussi épargné les pirogues des pécheurs qui sont endommagées. Des bateaux amarrés au large n’ont pas résisté à la houle et finalement, des navires ont d’ailleurs échoué à la plage de thiaroye azur.
 
D’après Khoudia Samb, habitant le quartier Sambéne de Thiaroye sur Mer, c’est une première de mémoire d’habitante de thiaroye sur Mer. «La houle nous a surpris hier (avant-hier, ndlr) soir, nous n’avons pas pu sauver beaucoup de bagages. La mer a englouti la maison familiale. Vous voyez vu, les maisons étaient à 3 m. Nous avons tout perdu», lance la dame Khoudia. Et de poursuivre, pour solliciter de l’aide: «nous voulons de l’aide, nous avons passé la nuit à la belle étoile. Nous demandons au président de nous venir en aide».
 
Dans le lieu du sinistre des opérations de soutien menées par les voisins s’intensifient .les populations par groupe tentent de redresser les pans de mur qui tanguent au ramassent les briques sur la plage pour les replacer au sec. Même les femmes des quartiers s’investissent pour la solidarité. De l’autre côté des pêcheurs aidés par des menuisiers  recollent le bois cassé des pirogues. «Nous n’aurons plus de quoi travailler pendant tout ce temps. Il me faut réparer mes pirogues sinon je n’aurai plus avec quoi travailler», s’inquiète le pêcheur. 
 
Un bateau a échoué sur la plage de Mbattal, derrière la SAR du fait de l’effet de la houle, ce qui a suscité la curiosité des populations qui se sont déplacées en masse pour ne pas se faire raconter la scène. Un autre navire a également échoué à Thiaroye Sur Mer. 
L’avancé de la mer inquiète aussi le maire de la commune de Mbao qui a fait le déplacement. «Nous remercions le bon dieu car ça pouvait être pire. Plus de cent maisons sont détruites dans la commune.L’Etat est interpelé sur l’avenir des plages. Nous voulons des brise-lame ou des digues pour sauver les populations de la localité», a indiqué Abdoulaye Pouye, maire de la commune. 
 
Le phénomène des inondations a accentué la situation à Thiaroye sur Mer et Mbao. Dans ces deux localités, les inondations n’ont pas fini de faire aussi des dégâts car un grand nombre de quartiers dans ces communes sont sous les eaux.
 
RUFISQUE - WEEK-END HOULEUX SUR LE LITTORAL : Les riverains  demandent des solutions définitives au problème
 
La forte houle  enregistrée ce week-end  à Dakar, a réveillé les angoisses des populations de Diokoul, Bargny et Thiawlène. Des maisons ont été détruites, des cimetières et des populations sinistrées après le passage des vagues. Celles-ci demandent des sites de relogement et la construction de barrages.
 
La houle  a encore  causé des dégâts matériels  importants  sur le  littoral,  dans le département de Rufisque. De Diokoul à Bargny, c’est le même constat de désolation et le sentiment  d’impuissance qui animent  les riverains. Même si les dégâts ne sont pas aussi importants que lors des précédentes houles, des sinistres ont été quand même  enregistrés.
 
Des pans  de maisons  par terre et des cimetières envahies par les eaux à Diokoul, une mosquée  détruite. Le même spectacle  est observé à Bargny Guedji où, comme en 2006, une dizaine de maisons et  les cimetières ont  encore fait les frais de la furie  des vagues. Selon les victimes les choses ont commencé  depuis samedi soir, les vagues ont  commencé  à s’élever pour  s’abattre sur leurs maisons, leurs lieux de cultes et autres cimetières.
 
Au centre ville  de Rufisque, les eaux marines ont traversé le barrage pour s’écouler vers le marché, dans les quartiers Keury-Souf et Keury Kao passant devant la grande mosquée et l’église. Mais de ce côté, c’est le réseau d’évacuation de l’ONAS qui a permis d’atténuer les effets de la mer.
 
Ndiol Diop, un pêcheur riverain de la plage, lance un cri de détresse à l’endroit  des autorités. «Il y a  quelques années, le rivage était à deux kilomètres. Aujourd’hui l’eau arrive jusque  dans les maisons, bientôt elle  arrivera à la route nationale. De grâce que les autorités fassent quelque chose pour nous venir  en aide. On a tout perdu, qu’on règle le problème ou qu’on nous trouve un site de recasement comme on l’a fait pour les gens de la banlieue.» A en croire Ndiol Diop, «depuis deux jours les pêcheurs ne sont pas partis en mer avec  leurs pirogues qui  chavirent ou sont écrasées par les vagues». 
 
A Bargny Nguedj, les sinistrés ont commencé à faire leurs bagages pour aller trouver un hébergement chez les parents. Quelques mètres plus loin chez une vieille femme septuagénaire, Aminata Kadame, une veuve, le passage de l’eau a laissé des stigmates: lits,  matelas et armoires rien n’a été épargné. Au bord des larmes, elle exprime son malaise et embouche la même trompette pour demander un site de relogement.
 
A ce sujet, les populations de Bargny se désolent  de voir, le site qui était prévu pour les accueillir consacré à la construction de la centrale à charbon «qui constitue une menace pour leur environnement et leur santé.» En attendant  de trouver une  solution radicale, Ousseynou Pouye estime  que les autorités doivent penser à leur installer des brise-lames pour au moins atténuer les effets des vagues sur les maisons.       
 
A Diokoul, le maire présent à côté des victimes, a exprimé sa vive préoccupation par rapport à la situation. «C’est une situation dramatique qui ne date pas d’aujourd’hui. Elle est là depuis avant les indépendances et jusqu’à présent aucun régime n’y a trouvé une  solution», a dit Alioune Mar sur un ton quelque peu frustré. 
 
Pour lui, l’Etat a le devoir  de trouver une solution définitive à cette situation qui se répète à chaque hivernage. A l’en croire une solution est  en gestation au niveau des autorités centrales, mais il les appelle à accélérer le pas car il s’agit de vies humaines à sauver, en mettant  en œuvre les dispositions idoines pour doter Diokoul d’un barrage digne  de ce nom. Car «il n’y a  aucune autre solution possible».
 
A Bargny, le maire ne demande  pas autre chose.  Gaye Abou Ahmet Seck, invite l’Etat à mettre en œuvre les «vrais solutions». A son avis, les solutions doivent porter sur des propositions de relogement et la construction de digues au niveau de Bargny.
 
MBOUR - BILAN DU RAZ DE MAREE DEVASTATEUR : Des dizaines de maisons et de pirogues détruites
 
Un raz de marée dévastateur a sévi dans la petite côte et le long de ce littoral sénégalais faisant des dégâts très graves dans la nuit du dimanche au lundi et au petit matin de la journée d’hier. Les villes de Mbour et Saly-Portudal n’ont pas été épargnées. La houle, accompagnée d’un vent violent, des vagues de plusieurs mètres de haut ont emporté tout sur leur passage, cassant et détruisant des dizaines de pirogues et des maisons. La station balnéaire de Saly-Portudal, rudement éprouvée par l’érosion côtière, a perdu le peu de plage qui lui restait. Des cocotiers arrachés à l’affection des quelques touristes et promoteurs hôteliers qui constatent impuissants les pertes. Ces derniers risquent de mettre la clé sous le paillasson, au rythme de l’avancée de la mer, et  avec l’intensification de l’érosion côtière.
 
El hadji Ibrahima Sembène, un professionnel de la pêche est revenu sur les faits. Désolé, il rappelle les avis du bulletin météo défavorable pour des sorties en mer. Pourtant, certains récalcitrants ont osé braver les flots pour vite rebrousser chemin. Lorsque le vent a commencé à rugir. La furie des vagues a suivi. L’alerte sonnée, raconte-t-il, «chacun a cherché à parer au plus pressé». Malgré les secours organisés, des câbles de pirogues amarrées ont cédé pour buter sur d’autres. Le résultat est désolant. Le tangage des pirogues, l’élan des éperons des embarcations ont fini par constituer un grand danger pour les personnes. Finalement, des pirogues ont chaviré avec leurs filets. 
 
D’autres ont volé en éclats. La furie dévastatrice a continué sa procession pour effondrer des maisons. Après le récit de sa mésaventure, celle de tout un quartier de pêcheurs, soldée par la perte de plusieurs dizaines de pirogues, l’heure a été de recoller les morceaux. Des Caterpillar et des grues ont été commis pour tirer ce qui restait des embarcations affectées par la houle. El Hadji Samb évoque des souvenirs avec le passage du vortex ou de l’ouragan Cindy il y a dix-sept ans dans la petite côte causant des dégâts du même genre. A cette période, les pécheurs sinistrés sous le régime des socialistes ont reçu de l’aide pour faire face à certaines exigences, des vivres et des fonds pour des réparations de leurs outils de travail.
 
Le spectacle désolant n’a pas pour seul cadre le quartier Téfess et les abords immédiats du quai de pêche de Mbour. Au quartier Golfe, les choses sont plus corsées avec des maisons détruites. Affectées dans un premier temps par l’avancée de la mer, l’érosion côtière, un fait d’une récurrence sans merci, la houle et ses vagues dévoreuses sont venues englouitir des murs de clôture et des maisons. Ici, le maître-mot c’est la demande d’aide aux autorités administratives locales et gouvernementales. Plusieurs solutions ont été préconisées contre l’avancée de la mer. Des parcelles d’habitation ont été de par le passé distribuées à des sinistrés. Certains ont quitté le quartier pour aller se réfugier loin de la mer. D’autres sont restés pour revivre les mêmes affres. Interrogés, ils avancent: ’’il est très bon d’avoir des parcelles, d’en disposer. Mais, le plus important est d’avoir de quoi construire, une chose dure pour quelqu’un qui a des difficultés pour trouver à manger’’.
 
REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS
 
M. BEYE, HABITANT DE LA LOCALITE DE BARGNY : «Si rien n’est fait …cette zone va disparaitre»
Interrogé par nos confrères de la radio Sud FM, M. Beye, habitant de la localité de Bargny, revient sur les désagréments causés par l’avancée de la mer avec les vagues qui ont envahi avant-hier dans la nuit, de nombreuses concessions.  «Depuis, hier (avant-hier, ndlr) nous n’avons pas dormi à cause de l’avancée de la mer. Les eaux ont envahi nos maisons qui sont par conséquent  totalement détruites. Nous sommes très inquiets, car nous habitons entre la mer et le bras de mer. Les dégâts sont énormes, les mosquées sont impraticables depuis dimanche, et les cimetières aussi sont envahis  par les eaux». 
 Il poursuit en pointant des doigts l’Etat qui, selon lui a l’obligation d’éclairer la lanterne de ces populations sur les sites de recasements qui leur étaient attribués.  «Nous interpellons l’Etat, car il se trouve que  les sites de recasements qui nous étaient attribués par la commune, ont été, ensuite, remis à des sociétés pour la construction de centrales à charbon. Nous n’avions même pas d’autorisation de construire bien que certains avaient pris le risque d’entamer des chantiers mais en vain.  L’Etat nous a promis d’autres sites mais, pour l’instant, nous somme dans le désarroi».
Monsieur Beye constate, par ailleurs, que l’Etat débourse des milliards  pour  régler le problème des inondations, alors que, pour quelques centaines de  millions seulement,  un brise-lame pourrait être construit, comme celle érigée à Sendou, pour contrer ce fléau. «Ici, la majorité de la population est lébou et la  mer est leur principale source de revenus. Et si rien n’est fait pour stopper l’avancée de la mer, cette zone va disparaitre et que deviendront nos familles», se demande-t-il ? 
 
NDIAGA NDOYE, UN HABITANT DE GRAND MBAO : «… plus de soixante-dix toits  sont sous les eaux»
C’est le même constat à Grand Mbao. Ici,  la mer a aussi fait des ravages. D’après les informations reçues, les eaux de mer ont envahi des maisons et  près de soixante-dix habitations sont endommagées. Les riverains ne savent plus quoi faire et sont plus qu’inquiets sur leur sort. Ndiaga Ndoye, un habitant de la localité joint par nos confrères de Sen Radio, décrit la situation à Grand Mbao: 
«La situation est triste et la population est en train de vivre un véritable calvaire. Depuis plus d’une semaine les vagues ont commencés à encombrer nos maisons et on peut dire que plus de soixante-dix toits  sont sous les eaux. Les dégâts matériels sont énormes. Nous avons essayé de faire sortir quelques matériels des eaux, mais malheureusement beaucoup ont été endommagés.  Les occupants  étaient obligés de prendre leurs bagages et quitter les lieux à la recherche d’autres endroits où ils pourront loger», dit-il. 
A l’en croire,  Il y a des tas de pierres déposés, un peu partout dans les rues. «Il y a de cela six ans, ces pierres sont là, depuis le démarrage de la construction du barrage, qui a été inauguré par le président de la République Macky Sall, alors Premier ministre sous le régime de Wade». Ainsi, les habitants de cette localité sollicitent l’aide de la municipalité, «même si elle n’a rien fait pour la population», selon Ndiaga Ndoye. Elles veulent  que la mairie vienne à leur  secours en étalant ces pierres devant leurs habitations car, «cela pourrait réduire les dégâts», propose-t-il. 
 
source: http://www.sudonline.sn/le-diktat-des-vagues-aux-populations-des-zones-cotieres_a_26163.html