La diminution du train de vie de l’Etat appelle une gestion rationnelle et efficiente de ses biens et l’éradication de la corruption.
Il est heureux d’entendre pour une fois, en tout cas, du Chef de l’Etat du Sénégal, reconnaitre publiquement, que la corruption existe chez-nous. Et non seulement cela, mais qu’elle est effectivement présente dans tous les rouages de l’Administration et de notre société. Ceci est une vérité irréfutable, et il ne servirait à rien de vouloir l’occulter, puisqu’elle gangrène notre économie nationale. Elle fonde chez les investisseurs, une raison valable de suspicion à l’égard de nos institutions, sur leur sériosité. Alors, c’est tout de même encourageant que le Chef de l’Etat, officiellement lui déclare la guerre sans ambages, et appelle aussi tous les citoyens à dénoncer et combattre toutes formes de corruption d’où qu’elles viennent, et quels que soient par ailleurs leurs auteurs. C’est une déclaration qui, si elle est suivie effectivement d’application, pourrait bien aider à assainir nos vilaines mœurs en cours dans l’Administration, la société en général et valoir plus de confiance à notre pays.
Mali-Guerre contre la corruption et la délinquance financière : Sur instruction d’IBK, le PM passe à l’offensive
«Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta, a fait de la lutte contre la corruption un des axes forts de son programme. Il a déclaré la guerre à la corruption et a décrété à cet effet l’année 2014, année de lutte contre la corruption. Le Gouvernement s’est doté d’un programme d’actions pour la période 2013-2018 qui vise à prendre en charge les priorités du président de la République. Ce programme a comme axe premier la mise en place d’institutions fortes et crédibles».
«Les classements du Sénégal sur les instruments de mesure de la corruption se sont améliorés du seul fait de la peur générée par la traque»
L'OBS - Dans cet entretien, Mouhamadou Mbodj, coordonnateur du Forum civil fait une analyse sans complaisance de l’état de la corruption au Sénégal qui connaît un léger mieux depuis le lancement de la traque des biens mal acquis prôné par le régime actuel. De l’Ofnac aux marchés de gré à gré en passant par la révélation du journaliste Cheikh Yérim Seck sur un supposé financement alloué aux leaders de Benno Bokk Yaakaar par le président de la République, rien n’échappe à l’œil critique du «gardien» de la transparence et de l’impunité au Sénégal.
Mise en œuvre du Pse : Macky pour le travail et contre la corruption
Le pari de la mobilisation de fonds gagné, le Sénégal fait maintenant face à un nouveau défi, celui du mérite de la confiance placé en lui par les bailleurs qui ont accepté de financer les projets du Plan Sénégal émergent (Pse). Ainsi, Macky Sall ne compte plus tolérer certaines pratiques de corruption et de laxisme. Il appelle ainsi toutes les composantes de la Nation à un sursaut individuel et collectif.
Le président de le République n’a pas passé près de dix jours à convaincre les investisseurs pour ensuite venir voir ses efforts annihiler par le laxisme de ses compatriotes.
Promotion de la bonne gouvernance : Une campagne nationale d’information sur les coûts de la corruption lancée
L’Observatoire des organisations non étatiques pour la lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (Oanel 2c), en partenariat avec le ministère de la Promotion de la Bonne gouvernance et avec l’appui du Programme gouvernance et paix (Pgp) de l’Usaid, a procédé, hier, au lancement d’une campagne nationale d’information sur les coûts de la corruption. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, Abdou Latif Coulibaly.
Pour une lutte efficace contre la corruption, l’Observatoire des organisations non étatiques pour la lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (Oanel 2c), en partenariat avec le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance et avec l’appui du Programme gouvernance et paix (Pgp) de l’Usaid, a lancé une campagne nationale d’information sur les coûts de la corruption.
Installation des membres de l’OFNAC : La lutte contre la corruption, une condition du développement, selon Macky Sall
Les douze membres de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) ont été installés, hier, dans leurs fonctions par le président de la République. Occasion pour Macky Sall de souligner que la lutte contre la corruption est une « nécessité sociale » mais surtout une « condition du développement ».
Après leur prestation de serment devant la Cour d’appel de Dakar, les 12 membres de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac) ont été officiellement installés, hier au Palais de la République, par le président Macky Sall. Devant un parterre de personnalités dont le président de l’Assemblée, le Premier ministre, la présidente du Conseil économique, social et environnemental, des membres du gouvernement, des chefs de mission diplomatiques, des partenaires techniques et financiers, le chef de l’Etat a soutenu que la lutte contre la corruption est « une exigence éthique », avant d’être un « impératif démocratique ».
KAOLACK/ RAPPORT SUR LA CORRUPTION PASSIVE ET ACTIVE Le Sénégal toujours dans la zone rouge
Malgré les multiples performances concédées l’an passé en matière de lutte contre la corruption passive et active, et qui ont d’ailleurs permis à notre pays de faire un bon de cinq points, selon les derniers résultats de l’indice de la corruption fournis par « Transparency International » en Afrique et dans le Monde.
Une situation qui inquiète de plus en plus les autorités, mais surtout les organisations de lutte contre cette pratique néfaste assimilée aujourd’hui à un fléau national.
Ainsi devant une telle problématique, et le besoin de réduire ce fléau à la plus faible échelle, le centre de gouvernance participative (CGP) en partenariat avec la section locale du forum civile a tenu hier Jeudi , à Kaolack, un panel sous le thème: « l’indice de la corruption au Sénégal ».
Cette rencontre avait deux objectifs majeurs. D’abord présenter au public de Kaolack les derniers résultats de l’indice de la corruption fournis par « Transparency International » en Afrique et dans le Monde. Ensuite sensibiliser et vulgariser ce rapport d’informations afin que le public puisse s’approprier de la question et rejoindre prochainement la dynamique unitaire que le centre de gouvernance participative entend mettre sur pieds pour mieux investir le terrain.
Mali- Lutte contre la corruption : Des hommes d’affaires interdits de sortir du pays
Profitant de la présentation de ses vœux aux Maliens, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé que 2014 serait l’année de la lutte contre la corruption. Depuis décembre, une centaine de dossiers sont déjà devant le juge, et les auditions de nombreux cadres et personnalités ont commencé.
Selon des sources proches du pole économique, depuis jeudi, des hommes d’affaires ont été interdits de sortir du territoire national.