Kidal : Où est la fermeté promise ?
Dans la gestion de la crise du nord, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, avait promis « rigueur et fermeté ». Mais, l’évolution de la situation à Kidal, où les groupes armés occupent toujours une moitié de la ville et des édifices publics, traduit l’impuissance des nouvelles autorités et du président de la République, à se saisir de ce dossier et à le traiter avec toute la fermeté requise. Au contraire, le gouvernement, à travers un communiqué, vient d’annoncer aux Maliens, une série de mesures prises dont la libération d’une trentaine de rebelles et l’examen du cas des députés de la rébellion, qui sont sous le coup de mandats d’arrêt international, lancés par les autorités de la transition. Et du coup, l’opinion s’interroge sur la situation de Kidal.