La 134e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye démarre aujourd’hui à Cambéréne, à Yoff et Ngor. Le matin, les fidèles vont se recueillir au mausolée de Seydina Issa Rohou Lahi, digne successeur de Seydina Limamou Lahi, à Cambéréne. La cérémonie d’ouverture va se dérouler dans l’après-midi. Le thème de la 134e édition de l’Appel porte sur « la Zakat comme outil de développement économique et social ».  Selon le président du Groupement central des Layènes (Gcl), Seydina Kane, la zakat ou institution de l’aumône légale est un principe fondamental de l’Islam qui exige que le fidèle qui a des biens, en prélève une partie déterminée et l’attribue aux nécessiteux. « La zakat a été conçue dans l’Islam comme un impôt et une obligation religieuse pour tous. C’est un système économique et social qui vise à doter la communauté d’une précieuse source d’épargne, grâce à laquelle elle pourra prêter assistance aux pauvres dans le culte de l’Islam », avait rappelé M. Kane. 

Le dernier panel organisé par la Coalition des Organisations en synergie pour le développement de l'éducation publique (Cosydep) a eu pour conclusion finale le renforcement du partenariat entre la structure sentinelle et l'inspection académique. Une initiative que les deux entités structurelles ont prise pour assurer une meilleure gestion et la promotion de l'éducation inclusive sur toute l'étendue de la région de Kaolack. Ce partenariat vise en effet l'ouverture d'un site web et d'une fenêtre pour la Cosydep. Mais également la participation de l'IA de Kaolack à toutes les émissions radio animées par la Cosydep.

iGFM – (Dakar) Depuis 1981, la communauté layenne célèbre l’Appel de Seydina Limamoulaye. Un événement religieux  qui se déroule sur deux jours, entre Cambéréne, Yoff et Ngor. Pourquoi le choix de ces sites? Quelle est la place de l’Appel chez les Layennes ? El Hadj Seydina Issa Laye Diop, membre de la cellule de communication de l’organisation de cet appel revient dans cet entretien, sur la genèse de cet événement religieux qui est célébré ce vendredi et demain samedi à Dakar.

iGFM – (Dakar) L’entreprise indienne Marwah Studio s’est engagée à créer à Dakar une ‘’cité du cinéma’’, comprenant notamment un Institut de formation aux métiers du film et du multimédia, a annoncé mardi le ministre sénégalais de la Culture, Abdoul Aziz Mbaye.

Le projet prévoit aussi la mise en place de studios et de salles de cinéma, a ajouté M. Mbaye qui s’exprimait à l’ouverture du forum sénégalo-indien, au Grand Théâtre national, en présence du fondateur de la structure indienne, Sandeep Marwah et de l’ambassadeur de l’Inde au Sénégal, Partha Satpathy.

Les cérémonies d'initiation bi décennale marquant l'entrée des jeunes à la case de l'homme appelée « Boukoute », ont pris samedi dernier, 24 mai au village de Djiragone dans le Nord ouest de la région de Sédhiou.  Plus de 2.000 initiés ont fait leur entrée dans le bois sacré où ils ont reçu des modules de formation à la vie d'adulte conformément aux contingences de la tradition « diola ». A Djiragone, c'est aussi cette source d'eau douce symbolisant le passage de El Hadji Oumar Foutiyou Tall qui suscite la curiosité des visiteurs.

C’est d’un homme visible ému et presque au bord des larmes que nos confrères de la 2Stv ont pu recueillir les sentiments, après le tollé soulevé par son ouvrage. Le professeur Sankharé, l’homme qui a, le moins que l’on puisse dire, fait oublier pendant une semaine au moins, politiciens (Wade, Idy, Macky), lutteurs (Balla, bombardier, Malick Niang) et autres musiciens, a exprimé toute sa désolation à propos des réactions suscitées par la parution de son livre sur le Saint Coran et la Culture grecque. 

« Il y a des gens qui ont parlé du livre sans même l’avoir lu. C’est cela qui me fait mal. Et toutes ces… (propos marqués par une pause)…ce que j’ai entendu…alors que j’étais parti avec de bonnes intentions. Mon intention était de renforcer ma foi, de montrer qu’il y a des vérités avant le Coran que DIEU a voulu rappeler » a expliqué cet homme au bord des larmes. 

iGFM (Dakar) L’Ong Jamra engage le combat contre le professeur Oumar Sangaré. Selon Mame Mactar Gueye,  cette structure « a pris la résolution de mener la riposte jusqu’à son terme.

Joint au téléphone, le secrétaire général du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds) minimise les excuses présentées par Oumar Sangaré. « Il aura beau s’excuser mais le problème reste entier pour la bonne et simple raison comme disait le vieux proverbe : « les paroles s’envolent mais les écrits restent. Donc, cela ne sert à rien de s’excuser alors que le livre continue à être vendu ».

iGFM (Dakar) Les membres de la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (LIPS), à Kaffrine et Kaolack (centre), ont dénoncé dimanche «les propos blessants» du dernier livre du professeur Oumar Sankharé et invité les autorités sénégalaises à censurer l’ouvrage.

Le secrétaire général de cette structure, l’imam Alioune Ndao, estime que l’auteur de ce livre intitulé «Le Coran et  la culture grecque» a «avili le Coran et agressé les musulmans dans leur foi».

«Il revient au président Macky Sall, par ailleurs président en exercice de l’Organisation de la coopération islamique, de réagir à cette campagne de dénigrement», a ajouté M. Ndao lors d’un rassemblement des membres de la LIPS, à Kaolack.

Le professeur Omar Sankharé est désormais parmi ceux à qui un pardon est accordé par la communauté mouride. Le tollé général provoqué par la publication de son livre intitulé: «Le Coran et la culture grecque», vient de s’estomper. La grâce a été prononcée par Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du khalife des mourides, en marge de la cérémonie officielle clôturant le 108e anniversaire de la naissance de Serigne Fallou.

Le guide religieux est, à cette occasion, revenue sur cet ouvrage produit par le professeur Sankharé qui a suscité la colère de beaucoup de musulmans. «Une polémique née de la publication d’un ouvrage a alimenté les discussions au point que le khalife général avait lui-même condamné de tels propos sur le Sceau des prophètes. Aujourd’hui, l’auteur s’est publiquement repenti. Et conformément à l’islam, le pardon lui est désormais accordé», mais, poursuit-il «la condition du repentir est la ferme volonté, pour son auteur, de ne plus jamais reprendre ce qu’il avait fait de répréhensible».

Tivaouane à l'instar de Touba est loin d'être en phase avec les écrits du Professeur Sankharé sur l'islam. "L'islam est une religion où tout est clair. (...) Cet individu (Sankharé: ndlr) est un aliéné, un fou. Et c'est dangereux pour un individu que l'on en arrive à le catégoriser parmi les fous. Cet individu est juste un égaré", a déclaré Serigne Abdou Aziz Sy à l'occasion de la célébration de son gamou annuel. 

Cité par le quotidien L'Observateur, le porte-parole de la famille Sy de Tivaouane de conclure: "Il faut toujours apprendre pour comprendre. Toutefois, si vous ignorez certains secrets du Livre, ne vous hasardez pas à vouloir les décortiquer".

Suite aux différentes réactions et aux violentes critiques dont il fait l'objet depuis la parution de son ouvrage « Le Coran et la culture grecque » qui a été condamnée notamment par le Khalife général des mourides, le professeur Sankharé est sorti de sa réserve pour s'expliquer.

Oumar Sankharé veut mettre fin à l'incroyable polémique que son livre a installée dans le pays. "Je réaffirme, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire, que je ne récuse aucunement le Coran qui est un message émanant du Tout-Puissant Allah. Je n’ai tenu aucun propos, dans l’ensemble de mon livre, qui remet en cause le statut de Mouhammad (PSL) comme Prophète et envoyé de Dieu. En tant que musulman, je le reconnais comme le prophète qu clôt la prophétie", explique l'écrivain. Sankharé dit à qui veut l'entendre qu'il n'est pas "le suppôt d’aucun lobby islamophobe", encore moins le bras armé d’aucune organisation occulte anti-islamique et en veut pour preuve, l’absence d’assistance au moment de ses récents ennuis de santé.