L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a créé un parti politique qui sera lancé au mois de mars. Il entend diriger une vaste coalition aux Législatives de 2017 et se présenter contre Macky Sall à la présidentielle de 2019.
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a créé un parti politique qui sera lancé au mois de mars. Il entend diriger une vaste coalition aux Législatives de 2017 et se présenter contre Macky Sall à la présidentielle de 2019.
Dissonance !
Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ? Il est des changements d’avis qui changent et dégradent définitivement votre image, le regard de l’autre sur vous...
Le « wax » (promesse) du candidat Macky SALL, transformé sous la couverture du Conseil Constitutionnel en « waxeet » d’un président bien soucieux de son image, incarnant une autre façon de faire de la politique, aura sans nul doute plus de conséquences que celui d’Abdoulaye WADE en 2011 !
On peut accepter plus facilement cette « déviation » à Abdoulaye WADE qui d’ailleurs, ne s’est jamais caché d’être un fin politicien, expert en politique politicienne (« Laye Ndiombor » de SENGHOR...). Maître WADE d’ailleurs, après sa destitution en 2012, continue de revendiquer et d’affirmer cette attitude.
Du nombre de ceux qui ont réagi suite au discours adressé à la Nation du président Macky Sall, le Grand Serigne de Dakar s’est félicité de l’attitude du locataire du Palais présidentiel.
Abdoulaye Mactar Diop, dans les colonnes de La Tribune de ce mercredi 17 février 2016, dit penser que « par son attitude, il (Macky Sall) a fait preuve d’un sens de responsabilité, parce qu’il dirige un État par la tête et non avec le cœur.
L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, a décidé de voter « Non » lors du référendum du 20 mars 2016. L’une des raisons qui le poussent à agir de la sorte est que « La constitution ne mérite pas d’être modifiée une énième fois. Nous vous proposons intégralement, les arguments du premier Premier ministre de Macky Sall.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le maire de Dakar Khalifa Sall prend le contrepied de son leader de Parti Ousmane Tanor Dieng et s'attaque à la décision du président Macky Sall de suivre l'avis du Constitutionnel prolongeant son mandat en cours jusqu'en 2019.
Macky Sall va-t-il se lier ou ramer à contrecourant de l’avis du Conseil constitutionnel ? Voilà l’interrogation qui turlupine le citoyen lambda, la classe politique et les Sénégalais tout court. Au lendemain de la réception de l’avis du Conseil constitutionnel concernant le projet de révision constitutionnelle, le président de la République a décidé en effet de s’adresser aux Sénégalais, ce mardi 16 février, à 20h, par le biais d’une…déclaration. Le Sénégal qui retient son souffle se demande avec quelle sauce Macky Sall va mâtiner pour de bon son engagement de réduction du mandat présidentiel de 07 à 05 ans. Et sceller définitivement l’organisation de la présidentielle en 2017 ou…2019.
« Le mandat en cours du président de la République connaitra son terme en 2019 ». Voilà le grand enseignement issu de la déclaration du chef de l’Etat Macky Sall qui se prononçait hier, mardi 16 février, sur l’Avis du Conseil constitutionnel relatif à son projet de révision constitutionnelle. Refusant de ramer à contre-courant de ce qu’il a appelé Décision du Conseil constitutionnel, et contre l’avis de presque tous les constitutionnalistes qui ont attesté urbi et orbi que l’avis des Cinq Sages ne le liait pas, Macky Sall a choisi de « tronquer» son engagement de réduire le mandat en cours et de boucler son septennat. Non sans fixer la date du référendum (enfin retenue pour le 20 mars prochain) et d’inviter les Sénégalais à voter Oui à ladite consultation populaire.
Poursuivant la logique de règlement de compte et d’harcèlement à l’endroit du Président Abdoulaye Wade, son fils Karim Wade,sa famille, et son parti, le PDS, Moustapha Diakhaté, le Président du groupe parlementaire au pouvoir, Benno Bokk Yaakar,s’agite à nouveau et revient à la charge, en vue de prouver aux yeux de son maître qu’il mérite la place où il est car il peut flairer la direction de celui-ci.