L’OBS – Référendum : «Déjà au mois de mai 2014, le Forum civil avait sorti une résolution au sortir de son Conseil d’administration, pour dire très clairement que le président de la République avait pris un engagement solennel de réduire le mandat de 7 à 5 ans. A cette époque, la section sénégalaise Transparency international et le Forum civil avaient bien indiqué que le Président devrait passer par la voix du référendum. Le référendum est la voix absolue par laquelle le Président doit passer pour réduire son mandat. C’est également une volonté du président de la République. Nous sommes en phase avec lui. Et il n’a pas le choix.»
Thierno Bocoum tire sur la «dynastie Faye-Sall» : «C’est une attaque contre notre République»
Le député rewmiste, Thierno Bocoum, est en croisade contre «la dynastie Faye-Sall» qui aurait fini par planter ses racines au lendemain des élections locales avec l’élection de Mansour Faye, Alioune Sall, Abdoulaye Thimbo respectivement maires de Saint-Louis, Guédiawaye et Pikine. Dans un communiqué, M. Bocoum rejette les arguments convoqués par Macky Sall pour «éteindre le débat sur la «dynastie Faye-Sall»».
«L’argument du président de la République convoquant le suffrage du Peuple pour éteindre le débat sur la «dynastie Faye-Sall» ne nous convainc pas. Si le suffrage du Peuple était suffisant pour éteindre tout débat, nous n’aurions pas besoin, par exemple, d’instaurer la limitation du mandat présidentiel. Car il s’agit, dans ce cas, d’ignorer l’expression populaire et d’encadrer, dans le temps, l’exercice du pouvoir pour se prémunir d’une dérive oligarchique. Si on se réfère aux arguments de Macky Sall, ne devrions-nous pas laisser le Peuple réélire un président de la République autant de fois qu’il le souhaite et considérer qu’à travers son choix, tout autre débat est éteint ? Cela aurait été une grosse erreur», fait retenir Thierno Bocoum.
La Crei a été créée pour tenir les barons socialistes à carreau
L’OBS – Le procès de l’ancien ministre d’Etat et fils de l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade est parti pour battre tous les records de déballage. Tant que ça peut arranger pour convaincre le juge, les avocats n’hésitent pas à cracher du venin. Ainsi, les avocats de Karim Wade n’ont pas atermoyé pour sortir les cafards du régime socialiste, nommant sur les débuts de l’ancien président de la République à la tête du pays. Mes Amadou Sall et Baboucar Cissé sont revenus sur les véritables raisons qui ont motivé la création de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Me Amadou Sall a expliqué que, quand Léopold Sédar Senghor cédait le pouvoir à Abdou Diouf, il y avait des barons du Parti socialiste qui n’étaient pas d’accord avec la mesure.
Macky Sall critiqué par son ministre-conseiller - Extraits de "où va la république ?", un livre critique du PR Malick Ndiaye sur la gestion du régime actuel
Ministre-conseiller à la Présidence de la République et membre de la coalition qui a porté Macky Sall au pouvoir, le Pr Malick Ndiaye n’en demeure pas moins un homme amer, déçu et meurtri par la conduite des affaires de l’Etat par l’actuel régime. Intellectuel prolixe, la liberté de ton chevillée au corps, Malick Ndiaye vient de publier un livre-pamphlet sur la gouvernance Macky Sall. Dans l’ouvrage intitulé «Où va la République ?», il met à nu les tares et carences du régime, évoque ses angoisses et prévient sur les dangers que courent les Sénégalais si les autorités ne rectifient pas le tir.
Aissatou Cissé, conseillère spéciale du Président : "Le Pr Malick Ndiaye est un cheval de Troie"
On n'a pas encore fini d'épiloguer sur le brûlot du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, "Pour l'honneur de la gendarmerie sénégalaise", que le Pr Malick Ndiaye sort son livre : "Sénégal : où va la République" dans lequel il attaque la gouvernance de Macky Sall. La conseillère spéciale du chef de l'Etat, Aissatou Cissé, dit en ressentir un profond sentiment de tristesse dans un entretien accordé à nos confrères du Populaire.
«Dans beaucoup de localités, l’Apr a trahi l’Afp»
L’OBS – Entre l’Alliance pour la République (Apr) et l’Alliance des forces de progrès (Afp), le compagnonnage souffre des conflits d’intérêts entre les responsables des deux formations politiques de la mouvance présidentielle à la base. Même si Macky Sall et Moustapha Niasse cherchent à sauver la coalition Benno bokk yaakaar (BBY), la rupture est profonde à la base dans plusieurs localités du pays entre les responsables des deux formations politiques.
Comme un peu partout au Sénégal, c’est le cas à Ngoudiane. Et Mbaye Dione, responsable régional de l’Alliance des Forces de progrès (Afp), par ailleurs maire de Ngoudiane, n’a pas manqué, ce week-end, en marge d’une conférence religieuse organisée dans sa commune, de manifester toute sa désapprobation après avoir été « trahi » par le parti au pouvoir, l’Apr, qui a présenté une liste parallèle lors des Locales. Mbaye Dione a énergiquement condamné l’attitude de l’Alliance pour la République (Apr) envers les alliés de BBY. «L’Afp, dans beaucoup de collectivités locales, n’a pas été contente du compagnonnage de l’Apr.
Colonel Malick Cissé : "Le prochain Président risque de venir de Dakar (...) Macky Sall, pourrait perdre les législatives et il sera en ballottage en 2017 (...)"

Macky démarre la précampagne de 2017 rencontre avec les populations de l'intérieur à partir du 20 août 2014
En bon "fils" de Me Abdoulaye Wade, le président de la République aime les bains de foule et le contact direct avec ses administrés. C'est d'ailleurs, reconnaissent tous les analystes, une des clés de sa fulgurante et "inattendue" ascension à la tête du pays. Pour ne pas perdre le fil avec les populations qui commencent à se poser des questions et à s'impatienter, 28 mois après son accession à la magistrature suprême, Macky Sall va renouer le contact. Il prépare une tournée à l'intérieur du pays, qu'il a sobrement appelée "visites économiques". En réalité, il va profiter de ces visites pour faire de la politique. Première étape : le nord du pays
Construction du siège du parti : L’APR cherche 4 milliards
Tous ceux qui auront participé à porter Macky Sall au pouvoir, ne devraient pas hésiter à donner mille francs par mois pendant un an, pour doter l’Apr d’un siège digne de son statut de parti au pouvoir.
moComme les autres partis ayant pris le pouvoir dans ce pays, l’Alliance pour la République (Apr) est en train de penser sérieusement à acquérir un siège. Le Quotidien a appris qu’une option a même été prise sur un terrain à Dakar, pas trop mal situé. Mais l’équation qui reste à résoudre est celle du financement. Le siège devant être celui d’un parti politique comme les autres, il ne saurait être question d’en financer la construction avec les deniers publics.
Me Yerim Thiam répond aux avocats de Karim: "ce procès ne peut pas être politique car Karim Wade n'est pas présidentiable, il a une double nationalité"
