Situé à une vingtaine de kilomètre à l’est de la commune de Ziguinchor sur la route de Oussouye, Nyassia est l’un des deux arrondissements que compte le département de Ziguinchor. Aujourd’hui, cette localité, malgré les opportunités qu’elle présente en termes de ressources forestières fait face à une grave crise en matière d’infrastructures.
La violence qui prend progressivement ses quartiers dans la campagne électorale, au grand dam des partisans de la démocratie, s'est invitée hier, vendredi à Saint-Louis.
Le siège du candidat Abba Mbaye, chef de file de la coalition « Euleuk Sibir», le plus jeune candidat à la municipalité de Saint-Louis, a été attaqué par des nervis armés de matraques et vraisemblablement de gaz lacrymogènes, selon certaines sources.
Des disciples de Serigne Abdou Fatah Mbacké Falilou ont incendié hier deux maisons et une boulangerie appartenant à Moustapha Cissé Lô. Le responsable de l’Apr aurait tenu des propos désobligeants à l’encontre du marabout.
A six jours de la fin de la campagne électorale, la violence vient d’atteindre son paroxysme à Touba. Les deux maisons du député Moustapha Cissé Lô ont été incendiées hier, un peu après 18 heures. Des personnes non encore identifiées avec des marteaux, entre autres armes, très en colère, ont d’abord mis le feu dans la demeure du parlementaire sise au quartier Gare Bou Ndaw, laissant une maison entièrement consumée.
Au moment où nous ecrivons ces ligne, la maison de Moustapha Cissé Lô à Gare Bou ndao brule. L’incendie est causé par des hommes complètement déchainés qui disent réparer le tort causé à leur marabout. Moustapha Cissé Lô est accusé d’avoir déversé des insanités sur Serigne Abdou Fatah Mbacké à travers un enregistrement sonore qui a parcouru le net. Ces mêmes hommes se rendent à Daroun Marnane pour en finir avec l’autre maison du député. Il y a toutefois la présence des forces de l’ordre qui tentent de les en dissuader.
Alassane Sarr, tête de liste de la coalition Veecozo (volontaire pour l'émergence économique de Ziguinchor), féké ma ci bolé», a tenu hier vendredi, un point de presse consacré à la présentation de son programme de campagne. Lors de ce face- à-face avec la presse, il a non seulement promis un changement que les Ziguinchorois attendent depuis trente ans mais s'est aussi engagé à changer la façon de faire de la politique.
Le maire de Thiès Idrissa Seck était très en colère hier, contre Yankhoba Diattara, 1er adjoint, et Maïmouna Dieng maire de la commune d’arrondissement de Thiès Ouest, pour n’avoir pas mobilisé dans ladite commune. "Vous n’avez rien foutu de bon. Si les gens sont sortis, c’est à cause de ma popularité. Je vous ai donné tous les privilèges, des institutions que vous avez utilisées pour semer la division et entretenir une guéguerre entre vous", tonne Idrissa Seck.
Son adversaire Racine Sy introuvable sur le terrain politique, le maire sortant Aïssata Tall Sall déroule son programme de campagne. Et en attendant le verdict des urnes le 29 juin prochain, le combat verbal se poursuit. Hier, lors d’un thé-débat pour la présentation du bilan de l’équipe sortante, le coordonnateur de Benno Ak Aissata a révélé que Racine Sy, propriétaire d’un hôtel à Podor, ne s’est jamais acquitté de ses taxes municipales.
«Pape Gorgui Ndong a un programme ambitieux, mais je pense que ce ne sont que des promesses politiques. Tous les maires qui sont passés ici ont tenu le même discours : emploi des jeunes, la santé, etc. Mais rien du tout ne changera ici. Ce que je déplore, c’est qu’une fois qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent, ils oublient les populations. Je ne le connais d’ailleurs que de nom. Cependant, il est un jeune et il faut lui souhaiter bon vent. Et une fois élu, qu’il respecte ses engagements. Je précise que je ne suis militante de quelque parti que ce soit. Je n’ai pas encore de candidat. On verra le jour du vote.»
Il ne faut surtout pas compter sur Mimi Touré et Adama Faye, les deux têtes de liste de Bonn Bokk Yakaar à Grand Yoff pour stopper la violence. Selon L'As hier, Adama Faye est monté sur le ring pour envoyer chez "Ardo" le jeune Modou Camara qui était dans le cortège de Ibrahima Guèye du Pit.
iGFM – (Saint-Louis) Pour la censure de son film «bilan» Cheikh Bamba Diéye Tacle Macky Sall et Mansour Faye : «même tout seul je pèse plus lourd qu’eux…»
Outré à Bloc, c’est le terme qui sied pour qualifier l’attitude de Cheikh Bamba Diéye après la censure de son film documentaire intitulé «Cinq ans à Saint-Louis». Ce film de 26 minutes du maire sortant et candidat à sa propre succession, comme son nom l’indique, fait le bilan de son magistère après 5 ans passé à la municipalité de la capitale du nord.
Demba Dia n’a pas oublié ce qu’il appelle le «coup» de 2009. Candidat pour la deuxième fois à la mairie des Parcelles Assainies, il avertit cette fois-ci. «J’avais gagné à l’époque et tout le monde le sait. Je les avais tous mis 4 appuis. Mais pour cette année, non seulement je vais les terrasser, mais ils seront à 8 appuis», promet le chanteur, qui affiche la confiance. Pour le candidat de la coalition Mac/Apr, depuis qu’il est aux Parcelles Assainies, les maires qui se sont succédé n’ont laissé «aucune réalisation».
Quand les talibés en furie qui ont brûlé ses deux maisons, son véhicule et sa boulangerie déclarent à qui veut les entendre que le sort administré au député de l’Alliance pour la République, ce vendredi, n’était en réalité qu’un simple avertissement, il faut les prendre très au sérieux. Pour cause, de sources généralement bien informées, le raid perpétré contre le patrimoine immobilier, entre autres biens de Moustapha Cissé Lô, est, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’oeuvre des femmes marabouts.
Car, selon les sources de Actusen.com, c’est au moment où les marabouts étaient en train de se réunir que les femmes ont quitté le domicile où se tenait la concertation, se sont engouffrées dans leurs véhicules, y ont chargé des talibés et se sont dirigées au domicile du député. Reste maintenant à savoir si les marabouts jouaient leur partition (on ne le souhaite pas), qu’adviendrait-il à Moustapha Cissé Lô.
René Capain Bassène, journaliste, observateur de la crise en Casamance et auteur du premier livre sur l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor vient jeter un coup de projecteur sur la polémique entretenue depuis quelques semaines, dans ce qui est convenu d’appeler : «César Atoute Badiate et les pistes de production de la Casamance.» Pour cet observateur, très au fait du conflit casamançais, les vraies raisons du refus catégorique de César Atoute Badiate, de laisser construire des pistes de production et de laisser poursuivre les opérations de déminage en Casamance ne sont pas dites. Lui, qui dit bien connaître ces raisons, nous les livre dans cet entretien, qu’il a accordé au journal Le Quotidien, hier.