CASAMANCE - Après le décès de 7 personnes provoqué par des mines : Les femmes tentent de déminer les résistances

Suite à l’explosion d’une mine antichar samedi dernier, 7 garçons ont perdu la vie à Oulampane. Ce week-end de tristesse et de deuil pour toute la Casamance a mis en colère les animatrices de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (Pfpc), mères et militantes de paix. Celles-ci ont, d’ailleurs, profité de la levée des corps des trois dernières victimes à l’Hôpital régional de Ziguinchor, hier, pour inviter ceux qui s’opposent au déminage à prendre la mesure des atroces souffrances subies par les populations à cause des mines. Et de faire en sorte qu’aucun autre fils de la Casamance n’ait à revivre cela.


Les acteurs touristiques ont engagé une véritable lutte «contre la mort». L’avenir du tourisme s’assombrit d’année en année en Casamance. Aujourd’hui, l’enclavement de plus en plus croissant de cette région sud du Sénégal est en train de tracer une trajectoire malheureuse pour un secteur qui constituait pourtant la principale activité économique de la région. C’est un véritable cri de détresse que les hôteliers de la Casamance ont lancé ce week-end à Ziguinchor. Un instinct de survie provoqué par la descente aux enfers d’un secteur qui constituait, il y a deux décennies, une des principales pourvoyeuses de devises pour les populations de la région de Ziguinchor notamment.