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mardi, 01 avril 2014 00:00

A DEUX SEMAINES DE LA DATE BUTOIR DE LA DEUXIEME MISE DE L’ANCIEN MINISTRE D’ETAT - Wade et Sindiély déclenchent l’opération «sauver Karim»

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A DEUX SEMAINES DE LA DATE BUTOIR DE LA DEUXIEME MISE DE L’ANCIEN MINISTRE D’ETAT - Wade et Sindiély déclenchent l’opération «sauver Karim»

L'OBS - C’est le 14 avril 2014 que va expirer le délai de la deuxième mise en demeure servie à Karim Wade. Dans cette optique, ses avocats, en collaboration avec sa famille, mettent tout en œuvre pour assurer sa défense. Cela, afin de tirer leur client des griffes de Dame Justice. 

«Que ceux qui étaient là le comprennent ! Ils auront beau gesticuler, ils auront beau inventer, la justice se fera. Donc ceux qui parlent d’acharnement feraient mieux de faire profil bas et de se trouver de bons avocats», prévenait le Premier ministre, samedi dernier, lors de la journée scientifique du Département de Sociologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar sur le thème : «Plan Sénégal Emergent (Pse) et révolution des mentalités.» 

Cette mise en garde d’Aminata Mimi Touré n’est pas tombée dans l’oreille de sourds. Et Karim Wade et ses avocats semblent l’avoir bien compris. Depuis quelque temps, c’est le branle-bas de combat dans le camp de l’ancien ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures pour prouver son innocence et l’origine licite de ses biens estimés à 98 milliards de FCfa. «Cette somme représente le cumul de fonds placés dans 24 comptes bancaires établis dans la principauté de Monaco. Ces comptes appartiendraient à des sociétés et des personnes physiques soupçonnées de servir de prête-nom à l’ancien ministre d’Etat», peut-on lire sur le site Rfi.fr. A près de deux semaines de la date butoir (14 avril prochain) de la 2e mise en demeure servie par Alioune Ndao, Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), et de la célébration de l’An 1 de son séjour dans les geôles de Rebeuss, ses avocats sont sur le pied de guerre. Entre réunions tous azimuts du pool d’avocats, entrevues entre collègues, visites soutenues à leur client, échanges hors du commun avec certains de leurs partenaires étrangers, séances de coordination et concertations avec la famille Wade, la défense accélère la cadence pour tirer leur client des griffes de Dame Justice. «Ces derniers jours, le pool d’avocats chargé de la défense de l’ancien ministre se réunit de façon peu commune et cela, au fur et à mesure qu’approche la date butoir de la 2e mise en demeure servie à leur client. C’est à se demander si la volonté de boycott naguère murie et exprimée, puis publiquement annoncée par l’un des avocats du prévenu, en parfaite intelligence avec le reste du pool d’avocats, est toujours de mise dans leur camp», souffle une source très au fait de l’avancée du dossier. Tant leur démarche milite profondément en faveur d’une autre stratégie qui est celle de s’armer pour d’éventuelles plaidoiries. Tant dans la forme des choses que dans les actes posées sur les plans administratif et judiciaire.

La famille Wade en renfort

Du côté de la famille Wade, la défense s’organise tant bien que mal. Et chaque membre apporte sa contribution afin de participer, à sa manière, à la manifestation de la vérité. En tête, vient le père, Abdoulaye Wade. L’ancien Président, déchu lors des élections de 2012, de la France où il se trouve, passe la plupart de son temps à chercher des éléments de solution afin de blinder le dossier qui aiderait à disculper son fils. «Il est d’ailleurs retourné spécialement à Versailles (France) pour effectuer des réglages dans l’un des comptes bancaires de son fils ouvert dans les Livres d’une institution financière sise à Monaco et dont les renseignements fournis, après réquisition au nom de la coopération judiciaire entre la France et le Sénégal, faisaient état d’un crédit de 98 600 000 francs qui appartiendrait à Karim Wade», renseigne une source. On rappelle que Me Wade avait contesté cette paternité et déclaré que ladite somme d’argent était bien sa propriété. Il est d’ailleurs dans les démarches de faire lever tout blocage ou restriction sur le compte bancaire en question. Il faut aussi signaler que l’ancien chef de l’Etat du Sénégal s’est investi personnellement pour apporter le maximum de réponses aux questions posées à son fils privé de liberté, sollicitant parfois les services de sa fille, Syndiély Wade. Cette dernière qu’on disait non localisable ces derniers temps, a été très absorbée dans d’interminables démarches en vue de faire libérer son frère. Notre source de préciser qu’elle a été à l’origine d’une importante partie de la documentation remise à son père et qui atteste de la licéité des biens répertoriés et «supposés mal acquis» par son frère Karim. D’ailleurs, tous ces documents compilés auraient été soumis à une éventuelle exploitation par les avocats de Karim Wade.

NDEYE FATOU SECK

 

source :http://www.gfm.sn/actualites/item/12950-a-deux-semaines-de-la-date-butoir-de-la-deuxieme-mise-de-lancien-ministre-detat-wade-et-sindiely-declenchent-loperation-sauver-karim.html

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