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samedi, 24 mai 2014 00:00

Sénégal - La Ummah indignée par le livre du Pr Sankharé Le Coran et la culture grecque : Oumar m’a tuer

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Le Professeur Oumar Sankharé est envoyé au bûcher. Depuis la publication de son livre Le Coran et la culture grecque, les réactions d’indignation se poursuivent pour condamner les révélations du grammairien. Serigne Cheikh Sidy Makhtar Mbacké, khalife général des mourides, est «peiné» par les écrits de Oumar Sankharé qu’il qualifie de blasphématoires.

Le livre du Professeur Oumar Sankharé occupe l’actualité et charrie des réactions passionnées dans le landerneau religieux. 

Les réactions fusent de partout et les condamnations se multiplient pour qualifier son «ouvrage de blasphématoire». Le khalife général des mourides est sorti de sa réserve, à l’image de plusieurs musulmans, pour soutenir qu’il est peiné par les révélations contenues dans le livre de l’universitaire. 

 
 

Porte-parole du guide des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre n’a pas mâché les mots pour condamner les écrits du grammairien. Il dit en récitant une citation de Serigne Touba : «Le Coran me suffit comme compagnon et guide. J’adorerai mon Seigneur par le biais du Coran jusqu’à mon dernier souffle.» Le porte-parole du khalife général des mourides  a brûlé Le Coran et la culture grecque écrit par le Professeur Oumar Sankharé de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Cheikh Bassirou Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadre écrit dans un communiqué que l’écrivain est allé trop loin dans ses écrits et ses réflexions. «Suite aux propos tenus par le Professeur Sankharé rapportés par la presse et non démentis par le mis en cause qui remet en cause le statut d’illettré et le voyage nocturne du Prophète Mouhamad (Psl) et soutient l’antériorité de la sourate Fatiha à l’islam et l’existence de fautes dans le Coran, je voudrais rappeler à toute la Ummah que Cheikh Ahmadou Bamba a magnifié toute sa vie durant le saint Coran dont il dit : ‘’en sa qualité de livre le plus pertinent, Dieu a mis en lumière à travers lui, de la façon la plus explicite le passé, le présent et le futur’’», dit-il, pour démentir les propos de l’universitaire. Cheikh Bassirou Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadre poursuit : «Il (le Coran) est pour nous le repère, le droit chemin. Quiconque lui tourne le dos rencontrera les malheurs. Quiconque s’en écarte tout en s’éloignant de ses enseignements ne le fait qu’à cause de ses nombreux vices. Son livre est pour moi un guide, un droit chemin, une miséricorde et une lumière éternelle. Tout disciple qui se réclame de moi doit régulièrement réciter le Coran qui est le meilleur livre révélé.» 
Le khalife général des mourides exprime son indignation : «Fort de ces enseignements et recommandations de Cheikh Ahmadou Bamba, je voudrais au nom de la Umma exprimer mon indignation et condamner vigoureusement les propos au caractère regrettable et attentatoire au message du Coran, à la dignité du prophète Mou­hamad (Psl) et à la foi islamique.» Il dit partager «la peine de tous les musulmans et leur exprime ma détermination à œuvrer avec eux à la défense de l’islam et de ses nobles idéaux». Il conclut son communiqué : «Priez pour qu’Allah soubhanahou watahala préserve tous les musulmans et le Sénégal de l’égarement, des errements, des propos discourtois, irrespectueux à l’égard de la foi d’autrui ou injurieux, source de perte et d’avilissement des peuples et de menaces de la concorde, de la stabilité et de la cohésion nationales.»

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Correspondant

A propos de la Une
L’affaire Omar Raddad est une affaire criminelle très médiatisée portant sur le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991 sur les hauteurs de Mougins, meurtre dont Omar Raddad, jardinier employé à cette époque par la victime, a été reconnu coupable par la justice, bien qu’il n’ait jamais cessé de clamer son innocence. Défendu par Me Jac­ques Vergès, Omar Raddad est condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion, mais bénéficie d’une réduction de peine à la suite d’une grâce partielle en 1998. La célèbre inscription en lettres de sang : «Omar m’a tuer» (sic), avec sa faute grammaticale, présente sur la scène du crime, reste l’aspect le plus célèbre de cette affaire des plus marquantes de la société française des années 1990.

 

source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6885-la-ummah-indignee-par-le-livre-du-pr-sankhare-le-coran-et-la-culture-grecque-oumar-ma-tuer

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