Casamance: Salif Sadio largue ses «bombes» sur Robert Sagna, César Atoute Badiate, Ibrahima Compasse Diatta et Ousmane Niantang Diatta
Écrit par SENETOILE NEWSiGFM (Ziguinchor) Va-t-on vers un nouveau blocage du processus de paix dans la région sud du pays ? Tout porte à le croire après la rencontre, ce 08 janvier 14 à Karonor, dans le Nord Sindian, dans le département de Bignona, entre le chef rebelle Salif Sadio et ses combattants. Des retrouvailles qui n’ont pas permis d’arranger les choses entre l’emblématique chef rebelle du mouvement irrédentiste et le président du Comité de Réflexion pour le Retour de la Paix en Casamance Robert Sagna et les chefs de guerre du maquis César Atoute Badiate, Ibrahima Compasse Diatta, Ousmane Niantang Diatta et compagnies.
Le «Boucher» du maquis et ses hommes ne veulent plus de contact avec ces derniers. Cette rencontre tenue en prélude de la célébration des sept (07) ans de la disparition du leader charismatique de la rébellion casamançaise (Abbé Diamacoune Senghor, décédé le 13 janvier 2007 à Paris, à l’hôpital Val-De-Grâce), a, révèlent nos sources, permis à Salif Sadio de faire un diagnostic sans complaisance de la situation actuelle du processus de paix en Casamance. Ainsi, «Salif Sadio ne veut plus accepter la médiation de Robert Sagna dans ce dossier. Il n’a pas manqué, lors de cette réunion, de pointer du doigt certains chefs du maquis comme César Atoute Badiate, Ousmane Niantang Diatta, Ibrahima Compasse Diatta et compagnies, qu’il assimile à des «traîtres, complices du gouvernement sénégalais». Le commandant de la branche armée «Atika» du Mouvement des forces démocratiques de Casamance(Mfdc) Salif Sadio a, à l’occasion, rejeté la prise en charge du maquis, sur le plan alimentaire et médical par l’Etat, formulée par César Atoute Badiate. Et s’il n’existe plus aucun mandat d'arrêt international contre Salif Sadio, le chef rebelle a aussi révélé à ses hommes, lors de cette rencontre, qu’il était prêt à négocier, à l’étranger, avec l’Etat du Sénégal qui a levé son mandat d’arrêt international qui a été lancé en 2001 par le président sortant Abdoulaye Wade. Cette nouvelle qui, selon des observateurs avertis de la crise casamançaise, participe à la volonté des pouvoirs politiques de faire revenir la paix en Casamance. Pour rappel, en mars 2001, sous le magistère du Président Abdoulaye Wade, le gouvernement avait même promis une prime de 140 millions de FCFA à toute personne qui faciliterait l’arrestation du chef de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), Atika.
ABDOURAHMANE THIAM
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