Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

03
Ven, Mai
0 Nouveaux Articles

Touba et Politique le Soufi Serigne Fallou Dieng sonde et ouvre la voie de la vérité islamique démocratique et inclusive

CONTRIBUTIONS
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

toubacratie

La question de la participation politique des femmes à la gestion de la cité (de la nation) commune à toutes et à tous  et de façon paritaire relève de la reconnaissance des droits civiques, politiques et citoyens et s’intègre parfaitement dans la perspective islamique d’autant que civilement Dieu Reconnait et Juge la femme sur la base d’une égale dignité et responsabilité que les hommes. Nulle part dans le Coran, l’on ne pût dire que la femme est personne mineure comme les petites filles et petits garçons sur qui aucune sanction n’est destinée, autre que positive, réservée seulement aux enfants et aux malades de la psyché. Aussi, la question de la participation politique des femmes dans la gestion publique des Villes Religieuses de Touba, de Tivaouane, de Médina Gounas, Ndiassane, etc., posée dans une perspective islamique ne devrait poser aucun problème au Sénégal, pays à plus de 93% d’obédience musulmane.

 

 Si la question se pose et constitue l’objet d’un ostracisme plus que véhément, voire morbide et à la République et à nombre de religieux, l’hypothèse de base est que les enjeux bien que se couvrant sous des dehors religieux, sont ailleurs. L’interview du Respectable et Eminent Soufi Serigne Fallu Dieng par une analyse bien pointée, apporte des éclairages édifiants. Il en ressort que ce sont des batailles sourdes pour des prééminences économiques et sociales d’inspiration féodale pour perpétuer une certaine notabilité de clergé tapis et ripaillant sur les flancs des Califes Généraux qui en sont la base. Ce clergé qui ne dit pas son nom, cherche en effet à toujours faire main basse sur tout ce qui est destiné à l’ensemble des  populations des villes saintes, pour s’enrichir toujours un peu plus, et édifier leurs atours jusqu‘à détourner des programmes de facilitation des déplacements, vers des points névralgiques sociaux ou religieux et spirituels (hôpitaux, dispensaires, écoles, mosquées, lieux de retraites, cimetières etc.) avec la complicité, ne serait ce que par le silence des autorités publiques, au plus haut niveaux, pour en faire des faïences vers leurs propres châteaux édifiés avec l'on ne sait quelles ressources venues d’où.

 

Ces personnes préfèrent des conseils municipaux composés uniquement de gens de leurs dévolus à qui, elles peuvent tout faire faire, persuadées que la présence de femmes en masse (paritaire) leur ferait perdre au fur et à mesure tous leurs présents injustifiés, injustifiables et inavouables. Aussi elles sont prête à brandir à tout moment frauduleusement l’Islam et les traditions pour écarter toute individualité pas de leur lignée non pas islamique mais seigneuriale.

 

Or si l’on prend Touba dont la population avoisinerait 1.500.000 de personnes (2 millions selon Serigne Modou Mbacké fils de Feu l’Ancien Calife Général Serigne Abdou Lakhat Mbacké), une République ne saurait comprendre qu’une portion de 4.000 à 5.000 Mbacké Mbacké au maximum puisse tout décider à leur place voire tout prendre à leur place. Et l’Honorable Soufi Serigne Fallou Dieng enseigné et renseigné des préceptes de l’Islam et de la Souna du Prophète Mahomet (PSL), a bien raison d’appeler au respect des aspirations démocratique et citoyenne inclusive de cette population. Sans cela l‘on serait comme il le dit, devant une véritable seigneurie en pleine République. Or, ni les Enseignements et Pratiques de Cheikh Ahmadou Bamba (Cheikhal Xadim Xayroul Xadim), ne recoupent point cette perspective de seigneurie. Serigne Touba n’a jamais voulu faire et fait autre chose que le Plein Dévouement à Dieu et le Respect Scrupuleux jusqu’à la Plénitude de la Pratique du Sceau des Prophètes , Mohamed Rassoulilahi (PSL) en regard de la gestion de la Ville de Médine y compris par les Sublimes Compagnons et Compagnes du Prophète Mahomet qui par leurs pratiques ont témoigné que les femmes existent et prennent par elle aussi pleinement et en toute responsabilité (Khadîdja parmi les leader(e)s qui implantent l’Islam, Fatima qui refuse de faire allégeance, Aicha en guerre contre Ali, etc.).

 

Mais ces clergés et les différent(e)s politicien(ne)s à la petite caisse de la petite semaine, n’en ont, en vérité, cure de l’Islam. Ce qui les intéresse, ce sont les dividendes et prébendes issues des fonds destinées à l’exécution des politiques publiques à dérouler dans les villes saintes du pays. Les Califes doivent se méfier de toute cette catégorie et à la limite éviter de se mêler de la politique politicienne et laisser toutes les vicissitudes de la politique politicienne en se consacrant aux indications pour la dévotion à Dieu par le Chemin préconisé par le Saint Coran, la Souna et les riches enseignements des Saint(e)s, érudit(e)s et des savant(e)s. Il est temps que tous les Califes se dotent de conseiller(e)s politiques à qui, ils délègueront tous les avis, propos et pratiques sur toutes les questions politiques, pour ne se réserver que les relations avec les Président(e)s de la République, de l’Assemblée Nationale, de la Cour constitutionnelle, de la Cour Suprême et de certains corps singuliers.

 

A défaut, ils s’exposeront de plus en plus à des défis de toutes sortes : voter et être minoritaire dans son propre bureau de vote après avoir annoncé la victoire de son candidat révélée par les lettres secrètes, dire mon saint (‘’ku baax ki’’) m’a révélé que tel candidat va gagner et le voir battu à plate couture, insulter tous les leader(e)s de l’opposition et aller leur faire dévotion/allégeance, une fois qu’ils/elles arrivent au pouvoir, organiser un meeting pour son candidat et voir à quelques encablures, un de ses seconds rassembler au moins 2 fois plus de monde que son rassemblement en tant que Calife Général. Tout cela s’est passé au Sénégal, mais non de la faute des dignitaires religieux qui en vérité ne s’y connaissent pas bien en politiques, mais sont ‘’embarqués’’ par leurs entourages de connivences avec les politicien(ne)s.

 

Pour l’aval de listes lors des élections à Touba, le Calife Général en concertation avec son ou ses conseiller(e)s politiques, se devrait de laisser toutes les listes compétir en se réservant la prérogative d’avaliser ou non toute liste en y apposant son cachet avant de la remettre au Préfet qui aura la charge de les faire parvenir à l’autorité chargée de les recevoir. Ceci, tout en promulguant des fatwas pour encadrer tout le processus et éviter tout dérapage dans la ville sainte. Ainsi, les aspirations démocratiques plurielles de toute la population de Touba seraient prises en compte et la République Sauve.

 

La question des Tarihas, à l’origine comme lieux de Dévotion Sublime à Dieu et de Dévouement Solennel Ultime sur la voie du vécu quotidien de son Prophète Mahomet (PSL) ressort de plus en plus comme une seigneurie féodale nobiliaire transmise de père en fils. Ceci, sans presque aucun lien avec l’érudition, la connaissance profonde, la pratique et le respect des préceptes de l’islam (Baatin ak Zaïr) et de la Souna. Or la succession au Califat en Islam n’a jamais été posée dans la pure tradition Mohométienne (religieuse), autre que comme un choix opéré sur une personne sur la base de sa connaissance profonde et de la pratique islamique sans faille, comme ce fût le cas, entre autres, des Ababacar Sëdeex, de l’Emir des Croyant Sëydina Omar, de Cheikh Abdou Khadre Jeylaani, de El Hadj Malik Sy, du Cheikhal Xadim, Xayroul Xadim Ahmadou Bamba, de Chexna Cheikh Sadibou, etc. etc.

 

Bien que personne ne puisse affirmer telle ou telle personne est la plus appropriée pour le Califat, une concertation, de savant(e)s, d’érudit(e)s et autres personnes de la Tarixa reconnues comme moralement irréprochables (pas seulement par les hommes), peut toujours sortir Le Calife et recommander à tout(e) un(e) chacun(e) d’en faire un guide sur la Voie et pour la Plénitude de l’Islam.

 

Comme semble le suggérer l’Honorable Soufi Serigne Fallou Dieng, il nous semble que dans les 25 prochaines années à venir ou quelques temps après, le moment adviendra où seule cette façon de procéder pourra être le moyen le plus sûr de choisir la personne la plus indiquée ou de se rapprocher de la meilleure pour le Califat de toutes les Tarixas, si la volonté et le désir de préserver et de perpétuer leurs forces, valeurs et pureté y est. Surtout que les exemples foisonnent de Califes probables qui ne sont pas du tout à la hauteur et à la limite, portent préjudice à leurs Tarixas. Tout manquement à cela risquerait à la longue d’être fatal à l’unicité de la Tarixa qui n’en voudra pas. Liy xoymet, leera lul ëlëg.

 

Daouda Diop 

Musulman et Patriote Sénégalais

 

Fervent défenseur de la cause féminine