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Meeting du 21 Novembre, le scénario de Wade à trio

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politique

Le  Communiqué  que vient de publier le Gouverneur de Dakar, qui y nie toute interdiction, de sa part, de manifestations publiques du 10 Novembre au 5 Décembre, consacre le dénouement du bras  de fer qui a opposé, sur la question, le Président  Macky Sall à son prédécesseur, le Président déchu, Abdoulaye Wade.

Dorénavant, rien ne peut plus légalement s'opposer au déroulement de la stratégie de Wade pour faire libérer son fils par la rue.

 


Le contexte économique, social et politique s'y apprête, et la tenue prochaine au Sénégal,du XVeme  Sommet de la Francophonie en donne l'opportunité.

La manière grotesque avec laquelle le Président Macky Sall est tombé, en toute connaissance de cause, dans le piège du " respectueux des droits et libertés des citoyens" que Wde lui tendu, pour peaufiner l'image de " démocrate " qu'il s 'est octroyé, crée un précédent dangereux pour la paix et la stabilité légendaires de notre pays.

Contrairement au  Président déchu, Abdoulaye Wade, qui a toujours su activer de fortes personnalités pour couvrir les concessions que  les rapports de force l'obligent à faire, le Président Macky n'a même pas pu utiliser à cette fin, l'audience publique, fortement médiatisée, qu'il avait accordée  à SIDY Lamine Niasse.

Le peu de crédit de cette personnalité  a miné cette tentative de méditation.

Il a du recourir au Gouverneur, pour couvrir le renoncement à sa volonté publiquement déclarée, en grande pompe, à l 'opinion publique, lors de sa rencontre avec la  "Table de la Presse", qui confortait la décision administrative d'interdiction de manifestations publiques à Dakar, du  10 Novembre, au  5 décembre, fermement confirmée par son Ministre de l'Interieur.

De ce fait, le Président Macky Sall a  porte un grave discrédit à la " parole des plus hautes autorités " de ce pays, en mettant ainsi, la République "  a genoux" face à l 'intransigeance du Président déchu, Abdoulaye Wade.

Il a été ainsi contraint et force de ne plus s'opposer à la volonté de Wade de faire libérer son fils par la rue.

En effet, en fin politique, Wade ne pas crée de rapports de force qui lui soient favorables pour en pas en user afin d' atteindre  ses objectifs politiques. Son refus de l'invitation du Président Macky Sall, à participer au XVeme  Sommet de la Francophonie,  est un signe avant coureur de sa volonté, devenue inébranlable, de se servir de cette opportunité à ses fins.

Ce dénouement, peu honorable de ce bras de fer a été aussi facilite par l'attitude de l'écrasante majorité d'organisations qui se réclament de la " Défense de la République et des Libertés démocratiques" qui ont abdiqué face aux exigences du  "respect des principes de l'Etat de Droit" que posait la volonté de Wade, de faire respecter son droit à la manifestation publique par la rue, et non par un recours judiciaire, tel que prévu par la Constitution.

Ainsi, dorénavant, la rue devient un recours légal pour faire respecter ses droits et libertés!
" L'Etat de Droit" est ouvertement foule des pieds par la couardise de ses supposes défenseurs, et les  " décisions solitaires" sans concertation aucune avec ses alliés, du Chef de l 'État, qui est sensé  l'incarne !

Notre pays est ainsi précipité dans une véritable " situation révolutionnaire" dans laquelle, le peuple, qui ne voulait plus être gouverné comme au paravent en exigeant des ruptures drastiques d'avec les Institutions et la manière dont le Président déchu, Abdoulaye Wade, gouvernait le pays, à vu s' y greffer, l'incapacité du pouvoir  à gouverner comme au paravent, en devenant incapable de faire respecter les" principes de l'Etat de Droit" sur lesquels sont fondes son autorité sur les citoyens de notre pays.

C'est le sort de la République Démocratique  et citoyenne  dans un Etat  de Droit, et la Reddition  des Comptes publics qui est au centre de cette "situation révolutionnaire".

Mais cette situation ne peut déboucher sur des perspectives de "changements révolutionnaires" que si les forces progressistes prennent le dessus sur les forces de régression économique, sociale et politique, dont notre peuple peine à  s'en débarrasser
depuis son choix électoral historique du 25 mars 2012.

  En effet, le peuple  qui a porte le Candidat Macky Sall au pouvoir le 25 Mars 2012, attend toujours la matérialisation des changements qu'il avait promis dans   les Institutions  de la République, dans la manières de gouverner et dans les Politiques publiques héritées du régime du Président déchu, Abdoulaye Wade.

C'est cette situation qui a redonné du "poil à la bête ", qui aujourd'hui s'apprête à rebondir pour reprendre le pouvoir.

La République  démocratique et citoyenne dans un État de Droit, soucieux de la reddition des comptes est en danger !

Ibrahima Sene PIT/Sénégal
                                                        Bamako le 16 Novembre 2014