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« Yaye Boye » de Cheikh A. Diop, Un film qui retrace l’œuvre de Seyda Mariama Niass

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Seyda NiassLe Théâtre national Daniel Sorano a abrité, lundi dernier, la projection, en avant-première, du documentaire « Yaye Boye ». Réalisé par Cheikh Adramé Diop, journaliste à la Rdv, ce film est un devoir de mémoire à l’une des illustres figures féminines qui a marqué l’histoire du Sénégal, Seyda Mariama Niasse.

Après « Kalidou Kassé, un ange de l’idéal », le journaliste Cheikh Adramé Diop a projeté, lundi, au Théâtre national Daniel Sorano, en avant-première, le documentaire « Yaye Boye ». D’une durée de 52 minutes, le film est un devoir de mémoire retraçant l’œuvre de l’une des plus illustres femmes de l’histoire du Sénégal, en l’occurrence Seyda Mariama Niasse. 

Fille d’El Hadji Ibrahima Niasse (Baye Niasse), elle s’est distinguée de par les grandes œuvres rendues à l’Islam. Née en 1932, Seyda Mariama Niasse a très tôt mémorisé le saint Coran. Ce qui, d’après les témoignages du film, représentait à l’époque un grand honneur pour sa famille. Dans ses périples un partout à travers le monde, Baye Niasse prenait la plupart du temps le soin d’être accompagné par la petite Seyda. Ces voyages permettront à cette dernière d’acquérir davantage d’expériences. Dans « Yaye Boye », les témoignages sont unanimes. Seyda Mariama Niasse s’est toujours singularisée par son amour du Coran. Elle éprouvait un grand plaisir à l’enseigner aux enfants. C’est pourquoi, mariée en 1952, la fille de Baye va transformer son appartement situé à la Médina en école coranique où elle enseignera gratuitement le Coran aux enfants. Et ce, pendant plusieurs décennies. Dans une situation de délabrement avancée, la maison, raconte la dame dans le film, sera réhabilitée grâce à l’appui du président Abdou Diouf.  Ce dernier, sensible aux efforts de la dame, lui gratifiera  d’un soutien de 55 millions de FCfa pour permettre un enseignement dans de meilleures conditions.

Humilité et force morale
Connue pour son humilité, sa force morale, Seyda Mariama Niasse, âgée de plus de 82 ans, a grandement œuvré pour l’Islam. Elle a été à l’origine d’une école franco-arabe à la Patte-d’Oie. Ce documentaire est aussi marqué par les témoignages, entre autres, de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, d’Oustaz Aliou Sall ainsi que d’anciens élèves de Seyda Mariama Niasse.

Pour le réalisateur, il s’agissait, à travers ce film, d’attirer l’attention sur l’œuvre immense de la fille de Baye Niasse. Cela, vu ce qu’elle a fait dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation islamique et surtout dans la formation spirituelle. « J’ose dire qu’elle (Seyda Mariama Niasse) est la seule femme africaine à pouvoir faire un tel travail »,  a soutenu Cheikh Adramé Diop.

Par ailleurs, pour la promotion de son  film, le réalisateur entend faire une tournée au Nigéria et au Ghana dans le courant de ce mois. Au Sénégal, une projection est prévue à Médina Baye (Kaolack), mais aussi dans les autres foyers religieux du Sénégal. Le journaliste à la Télévision Rdv projette également de faire des films sur la vie de grandes figures de la politique nationale. Déjà, la réalisation d’un film documentaire sur l’ancien ministre des Affaires étrangères, Coumba Ndoffène Diouf, est en cours. Si l’on en croit le réalisateur, la sortie  est prévue pour le mois prochain.

Ibrahima BA


SERIGNE MBAYE THIAM, MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE: « SEYDA MARIAMA NIASSE EST UNE RÉFÉRENCE POUR TOUTES LES FEMMES »
Le ministre de l’Education nationale qui  a pris part à la projection de ce film a indiqué que Seyda Mariama constitue une référence pour la femme sénégalaise et une fierté pour toute la « Oummah islamya».  Serigne Mbaye Thiam a salué la participation de cette « grande dame » à la construction de notre pays. « Elle est en train de faire l’histoire en construisant des hommes et des femmes qui feront l’histoire », a dit le ministre, ajoutant que depuis l’indépendance, les « daaras » n’ont pas occupé la place qui leur revient. D’où, a-t-il fait comprendre, tout le sens du projet de modernisation des « daaras » qui a été enclenché par le gouvernement avec l’appui de la Banque islamique de développement.

I.BA
source: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=38040:l-yaye-boye-r-de-cheikh-a-diop-un-film-qui-retrace-luvre-de-seyda-mariama-niass&catid=78:a-la-une&Itemid=255