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GAMBIE – Présidentielle du 1er décembre : L’opposition rêve d’un mandat de transition

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James Gomis, membre du Comité de coordination de l’opposition à Dakar.

Le candidat de l’opposition à la Présidentielle gambienne, Adama Barrow, se chargera de mener des réformes s’il sort vainqueur du scrutin jeudi prochain. L’urgence se trouve à ce niveau, selon James Gomis, membre du Comité de coordination de l’opposition à Dakar. Ce dernier accuse le Président Jammeh d’être le principal auteur «de la dégradation des institutions» en gouvernant son pays comme «un despote».

Le candidat de l’opposition, Adama Barrow, ne fera qu’un mandat de trois ans s’il arrivait à sortir vainqueur au bout de l’élection présidentielle de jeudi prochain. Il ne fera qu’un mandat transitoire sur la base des accords signés par les partis de l’opposition, si l’on se fie à l’information donnée par James Gomis, membre du Comité de coordination de l’opposition à Dakar en compagnie de Fatoumata Diallo Tambadjan, présidente de la Société civile. Si Barrow est élu, à l’en croire, sa tâche va consister «à remettre  sur pied les institutions gambiennes mises à genoux par le Président Yahya Jammeh». «Le mandat de Adama Barrow va contribuer à la mise en place d’une nouvelle Constitution et la réforme du système judiciaire. Adama Barrow  sera le Président de la transition. Le Président Yahya Jammeh a tout gâté. Il a mis à terre les institutions, Adama Barrow se chargera de les remettre sur pied», a confié James Gomis.
Une fois que le candidat de l’opposition aura bouclé ses trois ans à la tête de l’Etat, à en croire M. Gomis, une autre élection sera organisée en vue de désigner un nouveau Président à la tête de l’Etat gambien. «Chacun des responsables pourrait se présenter cette fois-ci pour briguer le suffrage des Gambiens», tient à préciser l’opposant gambien.

«Le scrutin de jeudi sonne la fin du régime de Jammeh»
Revenant sur l’élection présidentielle qui se tiendra jeudi prochain, Jean Gomis souligne qu’elle «sonne la fin du régime de Jammeh». Ayant souffert le martyr depuis qu’il est installé au pouvoir, «les Gambiens en ont marre du régime de Yahya Jammeh», renseigne l’opposant. Cela est prouvé par la volonté affichée, selon lui, par ce Peuple de voir l’opposition unir ses forces. Avant de porter son choix sur Adama Barrow pour en faire le candidat de l’opposition. «Le Peuple nous a demandé de nous unir. Et les autres membres de l’opposition ont mis au placard leur ambition présidentielle. Des consultations populaires ont été organisées. Et le Peuple a choisi Adama Barrow parmi les quatre candidats en lice», a indiqué hier James Gomis.
Soutenant que tous les pays se sont mis à dos la Gambie «à cause du caractère conflictuel de son Président», M Gomis indique que l’autre mission parmi tant d’autres qui sera confiée à l’éventuel nouveau Président de la Gambie sera de rétablir l’axe Banjul-Dakar. «Jammeh est seul responsable de la crise sénégalo-gambienne», s’insurge-t-il. «Le Président Jammeh avait promis de ne pas durer au pouvoir une fois qu’il avait réussi son coup d’Etat. Mais il n’a pas respecté cette promesse et est resté au pouvoir pendant 22 ans. 22 ans au pouvoir, ça suffit. La Constitution prévoyait deux mandats de 5 ans. Jammeh est venu fouler tout cela au pied. Il veut devenir Président à vie», dénonce Jean Gomis.

«Devenu milliardaire, Jammeh a pillé toutes les ressources naturelles»
Poursuivant ses diatribes, le membre du Comité de coordination de l’opposition reproche au successeur de Diawara «de multiplier les arrestations arbitraires». Et «que ceux qui en font les frais sont ceux qui critiquent son régime», souligne-t-il. «Trois imams ont été arrêtés sans être jugés. Les journalistes sont bâillonnés», s’emporte M. Gomis.
Accusant le Président Jammeh d’avoir mis aux arrêts les membres du régime de Diawara après son coup d’Etat, l’un des membres de l’opposition gambienne souligne qu’il ne s’est pas limité à cela, poussant l’outrecuidance jusqu’à «exproprier ces anciens dignitaires de ce régime qu’il a déchu de leurs maisons». «Jammeh est devenu milliardaire. Il a pillé toutes les ressources naturelles de la Gambie. Il disait qu’il était venu gouverner dans la transparence. Mais c’est le contraire qui s’est produit», se lamente l’opposant.
«L’économie gambienne est à genoux», constate Fatoumata Diallo Tambadjan qui souligne que «tous les indicateurs sont au rouge» dans la mesure où le «pays connaît un endettement de plus de 97 milliards (sic)».
Qualifié de «despote», le Président Jammeh est accusé de ne nommer que ses proches à la tête de certaines institutions comme la Banque centrale et Port authority. Le système judiciaire gambien est contrôlé par des étrangers, informe Fatoumata Diallo Tambadjan qui dit que ce sont «des magistrats nigérians» qui sont nommés pour être à la solde du Président Jammeh.
Jugeant «très grave» sa volonté de faire de la Gambie «une République islamique», Fatoumata Diallo Tambadjan de dire que «le rêve de Jammeh est d’être Président à vie». Avant de prévenir : «Il ne pourra rien contre la volonté du Peuple qui veut le changement.»
Pour rappel, le Président Jammeh a suspendu la campagne électorale pour observer un deuil suite au décès du Président cubain, Fidèle Castro.
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source: http://www.lequotidien.sn/modernisation-des-lieux-de-transformation-des-produits-halieutiques/