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GUIGUI, ARTISTE CHANTEUSE À CŒUR OUVERT - «Le ministre-conseiller, son épouse et moi»

Sénégal

L'OBS - Depuis le lancement de son premier single «Li ci mbeuguel», elle est sous les feux des projecteurs. Ramatoulaye Clémentine Sarr alias Guigui fait partie de la nouvelle vague de chanteuses qui ont le vent en poupe. L’Obs est allé à sa rencontre, pour retracer son parcours, son rapport avec la musique, mais aussi avec les hommes. En particulier, ce fameux ministre-conseiller qui a failli briser son ménage pour ses beaux yeux et ses courbes généreuses. Interview…

 

Parlez-nous de vous ?

Je m’appelle Ramatoulaye Clémentine Sarr. On me connaît plus sous le nom de Guigui. C’est le petit nom qu’on donnait à mon homonyme. Lorsque que je suis née, on m’a aussi appelée ainsi. J’ai grandi à Grand-Yoff où j’ai fait mes humanités. Je suis artiste-chanteuse, en même temps agent marketing, je travaille dans une banque de la place. Après l’obtention de mon Baccalauréat, j’ai été hôtesse commerciale. J’ai une licence en DSG (Diplôme supérieur de gestion), je viens de terminer mon Master II en Marketing et je me suis inscrite pour passer mon Doctorat en Communication.

Comment faîtes-vous pour allier votre travail, vos études et votre vie artistique ?

Ce n’est pas diable, du moment que j’aime ce que je fais. Je suis passionnée par mes études, mon boulot et la musique. La vie est tellement dure qu’il ne faut pas se contenter d’une chose. Par la grâce de Dieu, j’ai eu la chance de faire des études poussées, ce qui m’a permis de travailler très tôt. La musique, quant à elle, a toujours fait partie de moi. Si cela ne tenait qu’à moi, je n’aurai pas attendu longtemps pour en faire. Mes parents n’étaient pas d’accord pour que je fasse de la musique avant d’avoir mes diplômes. C’est ainsi que j’ai décidé de prendre mon mal en patience en m’inscrivant à la Chorale de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff. J’ai dû arrêter trois ans après, parce que je devais écrire mon mémoire, mais je compte reprendre cela bientôt. Après avoir honoré les vœux de mes parents, j’ai sorti mon premier single : «Li ci mbeuguel.»

Si vous deviez choisir entre la scène et le bureau, qu’alliez-vous faire ?

Il ne faut jamais dire jamais. L’homme propose, Dieu dispose. Tout dans la vie n’est que calcul. Tant que j’aurai la capacité d’allier les deux, je le ferais sans hésiter. Pourquoi me cantonner de la musique ou de mon boulot d’agent Marketing ? Pour le moment, je n’ai aucun choix à faire, je ne me fixe aucune limite. Je vais tout faire pour progresser dans mon travail. Comme tout artiste, j’ambitionne de représenter mon pays à travers le monde entier, avoir de prestigieux trophées grâce à ma musique.

A quand la sortie de votre premier album ?

Je viens de lancer mon deuxième single, «Jotna» et l’album sera disponible très prochainement. Si tout va bien, nous comptons le mettre sur le marché avant fin 2014. 

Avez-vous réussi à trouver un producteur ?

Non, pas en tant que tel. Je travaille sur mon album en co-production avec un de mes amis. Ce dernier est avant tout un de mes fans, nous avons sympathisé et sommes devenus de bons amis. Il a décidé de m’aider à produire mon premier album.

Quel âge avez-vous ?

On ne demande pas à une femme son âge. Néanmoins, je peux vous dire que je ne suis pas une gamine. Je suis dans la catégorie des 25 à 30 ans.

Depuis la sortie de votre single, avez-vous croisé vos collègues artistes et comment réagissent-ils face à vous ?

J’ai eu l’occasion de croiser plusieurs d’entre eux et ils m’ont témoigné de leur soutien. Beaucoup m’ont signifié que mon style musical était novateur et qu’il fallait que je persévère dans ce sens. J’ai pris leurs conseils très au sérieux car, ce sont mes aînés dans la musique et je compte les mettre en pratique. Je ne peux pas me permettre de donner leurs noms, car je pourrai en oublier certains. Une chose est sûre, j’entretiens de très bonnes relations avec les artistes et certains d’entre eux n’ont même pas attendu de me croiser au détour d’une prestation. Ils ont cherché mon numéro de téléphone et m’ont appelé pour m’adresser leurs félicitations. Ils auraient pu ne pas le faire et me mettre des battons dans les roues.

D’aucuns disent que votre style musical est un peu calqué sur celui de Viviane Chidid ?

Non, je ne pense pas. D’ailleurs, c’est la première fois que j’en entends parler. Viviane et moi n’avons pas du tout le même style. Toutefois, elle reste mon idole. C’est l’une des meilleures chanteuses que compte le Sénégal. Moi, je fais du Pop - Mbalax, (mélange de disco et de mbalax). C’est un style qui m’ait propre.

En parlant de style, vous avez un look plutôt excentrique, voire extravagant. Est-ce fait à dessein ?

C’est cela être artiste. A mon avis, nous devons nous démarquer des autres, avoir un style propre à nous. Cependant, la Guigui que l’on croise dans la rue, que l’on retrouve chez elle ou que l’on voit dans les plateaux-télé et autres scènes de musique n’est pas du tout la même. Il faut savoir faire la part des choses.

À tort ou à raison, la société sénégalaise est souvent très critique sur ce genre d’habillements. Ne craignez-vous pas qu’on vous colle l’étiquette d’une femme vulgaire ?

C’est peut-être de l’hypocrisie de la part des Sénégalais. Au fond, ils apprécient, mais n’osent pas le dire tout haut. Ce n’est ni plus, ni moins qu’un complexe. Le développement est bon dans toutes choses, pas seulement dans l’économie. Les personnes doivent aussi évoluer avec le temps, si certains ne l’acceptent pas, il nous faut donc couper les ponts avec toutes les technologies, comme les télévisions, les téléphones portables etc. S’il faut jouer la carte du conservateur, il faut le faire jusqu’au bout. Si nous autres artistes voulons prendre en compte les critiques de ce genre, nous risquons d’avoir des blocages qui vont se répercuter sur notre travail. Il faut savoir s’imposer face à la société, montrer ce que l’on est. Je ne dis pas qu’il faut évoluer jusqu’à copier l’Occident, mais, il faut être moderne. Moi, je le suis et je l’assume. Mes parents, mes proches sont conscients de ma nature et ne me le reprochent pas, et mes fans m’aiment pour ce que je suis. Cela me suffit amplement.

Les tenues sexy se limitent-elles à la scène ou c’est votre nature ?

C’est mon corps qui est sexy et non mon habillement. C’est Dieu qui m’a faite ainsi. Il peut arriver que des filles portent des tenues plus sexy que les miennes et pourtant, elles passent inaperçues. C’est tout juste à cause de leur corps qui n’est pas fait comme mien. J’ai des formes et des rondeurs, je les assume. J’essaie de les mettre en valeur du mieux que je peux, lors de mes prestations, je suis avant tout une femme et je rends grâce à Dieu de m’avoir faite ainsi.

Comme vous le revendiquez, vous mettez en valeur vos formes, est-ce pour mieux vendre votre musique ?

Non pas du tout. Tous ceux qui me connaissent savent que c’est dans ma nature. Depuis toute petite, je suis comme ça, partout où je passe, je laisse des traces.

Il s’est dit que Guigui est une briseuse de ménage, qu’un ministre-conseiller, épris de vous, a failli envoyer balader son épouse pour vous épouser. Qu’en est-il ?

Je ne veux pas trop m’épancher sur cette histoire. Cela m’a fait très mal que cela se retrouve dans la presse, mais puisque je suis une personne publique, j’accepte les revers de la célébrité. Parfois, il est bon de recadrer les choses. Ce ministre-conseiller dont on parle est quelqu’un de bien, il ne mérite pas que son nom soit traîné dans la boue. D’aucuns disent qu’il m’a épousée, mais il n’en est rien. Je ne suis même pas mariée. Le monsieur en question est quelqu’un de très connu qui a des responsabilités au plus haut niveau. Il m’a appelée et m’a fait savoir qu’il n’était pas dans la logique de me conter fleurette, mais qu’il voudrait m’épouser légalement. J’ai été prise au dépourvue, car dans ma vie, j’ai eu affaire à plusieurs types d’hommes et je suis bien placée pour savoir que les hommes dans son genre ne courent pas les rues. Malheureusement, mon cœur était déjà pris et je le lui ai signifié.

Est-ce vrai que, à la suite de votre refus, il vous aurait harcelée ?

Je n’appellerai pas cela du harcèlement. Comme tous les hommes, il a exprimé ses sentiments à mon égard et a tenté de me persuader de l’épouser, c’est de bonne guerre. Il a certes été frustré par ma fermeté, mais il ne m’a pas harcelée pour autant. Par la suite, nous nous sommes compris et sommes devenus de bons amis.

Comment vous êtes-vous connus ?

Nous nous sommes parlé au téléphone. Il a eu mon numéro de téléphone par une tierce personne. Il m’a appelée et s’est présenté comme un fan.

Qui est-ce ?

Non, je ne vais pas divulguer son nom. Ce n’est pas dans mes habitudes de jeter l’opprobre sur les gens. Les adversaires politiques pourraient s’en servir contre eux.

Parait-il qu’il a failli mettre un terme à son ménage pour vous épouser ?

Non, il a compris que je l’aimais comme un ami et le mieux pour lui était de rester avec sa famille.

Son épouse vous a-t-elle contactée au téléphone ?

Effectivement, mais, finalement tout est rentré dans l’ordre. La bonne dame m’a contactée pour s’excuser, elle a reconnu son erreur. Elle est allée jusqu’à me dire que ses enfants faisaient partie de mes fans. Je profite de cette occasion pour dire aux femmes de ne pas trop marquer à la culotte leurs époux, d’éviter de les surveiller comme du lait sur le feu, de fouiller leur téléphone portable ou de tout le temps leur chercher des noises. Cela ne fera que les faire fuir. Les hommes ne doivent pas être traités de la sorte, il faut plutôt les câliner comme des bébés. De telle sorte qu’ils ne vous cacheront rien et seront dans vos bonnes grâces. Comme il me l’a clairement dit, c’est un Musulman et il peut avoir jusqu'à quatre femmes, ce n’est pas elle qui peut l’en empêcher. Je sais que si j’avais accepté la proposition de son mari, elle ne le verrait plus.

Vous semblez bien sûre de vous ?

Je sais parfaitement de quoi je parle. Déjà, elle n’aurait pas dû rapporter cette affaire dans la presse, cela n’a fait qu’envenimer les choses. Elle aurait pu le régler en interne avec son mari sans que cela ne se retrouve à la place publique.

Vous disiez que votre cœur était déjà pris, par qui ?

Ce n’est pas un ministre, il n’est pas connu. Nous sommes ensemble depuis dix ans. Il me connaît et me comprend. Il sait que notre relation est basée sur du concret et me fait confiance. 

Vous avez des projets de mariage ?

Je ne veux pas en parler. Cela nous concerne tous les deux…

 

Par MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU

source :http://www.gfm.sn/actualites/item/9602-guigui-artiste-chanteuse-a-cœur-ouvert-le-ministre-conseiller-son-epouse-et-moi.html

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