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Marche pour la libération des otages de Boko Haram : Elèves, syndicalistes et autorités donnent de la voix
Le kidnapping de 267 adolescentes par des terroristes du groupe islamiste armé Boko Haram, le 14 avril dernier, en plus de onze nouvelles adolescentes enlevées dimanche dernier, également dans l’Etat de Borno au nord-est du Nigeria, a été bruyamment dénoncé par la jeunesse sénégalaise hier, à travers une marche. «Libérer nos sœurs !» C’est le cri du cœur des collégiennes et lycéennes du Sénégal, en présence de leur ministre de tutelle Serigne Mbaye Thiam.
Pour compatir à la douleur des jeunes filles kidnappées au Nigeria et réclamer leur libération, ces jeunes élèves des lycées John Fidgérald Kennedy, Martin Luther King, du Cem Mame Thierno Birahim Mbacké entre autres, ainsi que des parents d’élèves ont donné de la voix, sur l’asphalte reliant la place de l’obélisque à la Rts. Occasion pour Sellé Guèye chargé de la crise à l’Union des parents d’élèves de réitérer leur «indignation», tout en exigeant «la libération» des filles kidnappées par Boko Haram. «Nous soutenons nos sœurs du Nigéria et demandons leur libération», a crié Mme Guèye.
Ce kidnapping, jugé comme étant un «acte animal», a eu le don de mobiliser toute la communauté internationale à l’image de ce qui se passe au Sénégal où lycéens, collégiens, parents d’élèves, enseignants, syndicats, hommes religieux ont manifesté leur courroux en guise de solidarité. «Ils (les combattant de Boko Haram) sont en train de véhiculer une mauvaise image de l’Islam, car ils ont oublié que le mot Islam signifie paix. Quand j’ai appris que des filles ont été enlevées au Nigeria, j’ai été très triste et j’ai pensé que mes sœurs (Nigérianes) sont en prison et qu’il fallait que je parle pour elles. Les membres de Boko Haram n’ont pas encore étudié l’Islam, ils n’ont pas encore étudié le Coran et ils devraient aller étudier l’Islam», s’énerve Baba Sow, un imam, présent à la marche. «En tant qu’acteurs de l’éducation nationale, on ne peut rester les bras croisés, sachant que des filles sont privées d’instruction pour une cause qui n’en est pas une. C’est pourquoi, on est réunis ici, les syndicats ont parlé, les parents d’élèves ont parlé, en espérant que tout ce qui s’est dit ici, pourra servir de leçon à ce groupe de terroristes sans aucune croyance» déclare furieux Serigne Mbaye Thiam ministre de l’Education nationale.
Stagiaire
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/31555-marche-pour-la-lib%C3%A9ration-des-otages-de-boko-haram--el%C3%A8ves-syndicalistes-et-autorit%C3%A9s-donnent-de-la-voix
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