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GAMOU DE SERIGNE BABACAR SY A SAINT LOUIS CE SAMEDI 26 MAI 2012 : LE SENS D’UN ÉVÉNEMENT

SAINT LOUIS
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ASFIYAHI.ORG - La ville de Saint-Louis est aujourd'hui, samedi 26 mai , le point de convergence des Tidjanes en général, singulièrement ceux qui ont fait acte d’allégeance à la famille de Seydi El Hadji Malick Sy, avec la célébration de la 58ème édition du Gamou de Saint-Louis. Comme les années précédentes, l’évènement religieux sera co-présidé par Serigne Abdoul Aziz Al Amine et Serigne Mbaye Sy Mansour.


 

GAMOU DE SERIGNE BABACAR SY A SAINT LOUIS CE SAMEDI 26 MAI 2012 : Le sens d’un événement
« Le Gamou de Tivaouane appartient à Seydi El Hadji Malick Sy, celui de St louis m’appartient », avait l’habitude de dire Serigne Babacar Sy de son vivant. 
En effet, l’Accession de Serigne Babacar Sy au Khalifat, qui était consécutive au rappel à Dieu de son père, avait fait beaucoup jaser. Notamment du côté de certains contemporains de Maodo qui pensaient qu’il était trop jeune pour supporter un aussi lourd fardeau à 37 ans. Pour prendre la mesure exacte de l’aura dont son créateur l’a gratifié, il prit sur lui la responsabilité d’ordonner à ses disciples de le suivre à Saint-Louis pour la célébration du Gamou. La manifestation religieuse connut un succès retentissantn, au point même de pousser les « mukhadams » qui le jugeaient trop ambitieux à revoir leurs positions et lui faire acte d’allégeance. Le Gamou de Saint-Louis est plus connu sous l’appellation « Jangui Cheikh » (les chants de Cheikh) en référence à son fils (le marabout Cheikh Tidiane Sy Al Makhtom) qui a eu à présider plusieurs éditions du Gamou. 

Toutefois, par respect pour son père, le saint homme n’avait pas voulu qu’il y ait deux célébrations de la naissance du Prophète au même endroit. En 1954, l’idée de décentraliser à nouveau l’évènement religieux à Saint-Louis lui vint à l’esprit. La deuxième édition du Gamou eut lieu la même année et fut dirigée par feu El Hadji Amadou Cissé de Pire, avec comme maitre d’œuvre principal le Dahiratoul Kiram créé en 1927. 

Le Gamou de St-Louis, faut-il le souligner, a un aspect à la fois temporel et spirituel. Du fait de la rareté des moyens de transport qui rendait trop périlleux les déplacements des disciples à Tivaouane, Serigne Babacar Sy leur recommanda d’attendre le Gamou de St-Louis, pour pouvoir se ressourcer spirituellement. Au fil des années, le nombre de fidèles s’est accru, à tel point qu’il leur était nécessaire de louer un train spécial pour rallier la première capitale du Sénégal . 

Vers les années 90, on a noté une sorte de démobilisation due en partie à une absence de relève dans l’organisation du Gamou, la majeure partie des disciples de Serigne Babacar Sy ayant atteint un âge avancé, qui ne leur permettait plus de s’investir comme avant dans l’organisation de la manifestation. 

Pour renverser la tendance, de jeunes adeptes du guide religieux au bonnet carré, créent un comité de relance et mènent une tournée nationale de sensibilisation sur les enjeux du Gamou de St-Louis. Résultat : plus de 60 cars sont mobilisés pour l’édition de 1997. 

Le thème retenu de cette édition « réarmement moral de la jeunesse » se justifie du fait que l’instinct de survie et bien d’autres comportements ont détourné les jeunes de la religion. D’où, la nécessité de lui faire retrouver les valeurs religieuses qui constituent une voie du salut, avant qu’elle ne franchisse la porte du non retour et ne puisse plus être utile à la société. 
 
 


 

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Samedi 26 Mai 2012 - 10:53