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HORREUR SUR L’AXE ROUTIER KAOLACK- KAFFRINE 12 morts et 60 blessés dont 20 dans un état critique

Kaolack
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ACCIDENT12 morts et 60 blessés dont 20 dans un état grave. Tel est le lourd bilan d’un accident survenu dans la nuit du mercredi au jeudi sur l’axe routier Kaolack-Kaffrine, précisément à hauteur du village de Parasel, à 12 km de la capitale du Saloum.

Un bus malien de transport en commun de voyageurs en provenance de Dakar pour le Mali a heurté, de plein fouet, un camion remorque stationné sur le bas-côté pour payer du sel.

(Correspondance) – Un accident mortel et d’une rare violence s’est encore produit dans la nuit du mercredi au jeudi aux environs de 20 heures sur la route nationale numéro 1 (Rn1), juste à hauteur du village de Parasel, situé à quelque 12 km de la capitale du Saloum sur l’axe routier Kaolack-Kaffrine. Un bus malien de transport en commun de voyageurs en provenance de Dakar pour le Mali a heurté, de plein fouet, un camion remorque chargé de ciment, de sacs de pommes de terre et d’oignons, entre autres marchandises, stationné sur le bas-côté pour payer du sel. Et la violence du choc a fait que le bus a traîné le camion sur une distance de plus de 20 mètres, rapportent les témoins trouvés sur place. 
Si certains indiquent que la bus roulait à vive allure, d’autres renseignent que le camion était mal stationné. Et que c’est au moment où le bus tentait de dépasser le camion qu’arrivait un autre véhicule roulant dans le sens opposé. Et c’est en voulant l’éviter parce qu’ayant allumé ses code-phares (empêchant toute visibilité) que l’irréparable s’est produit. Tandis que d’autres soutiennent la thèse selon laquelle, le bus avait un des pneus éclaté. Bref, chaque témoin y allait de ses commentaires. Mais tous s’accordent au moins sur le bilan qui est triste et lourd encore. 12 passagers y ont laissé la vie dont 8 sur le coup et 4 des suites de leurs blessures et / ou en cours d’évacuation au centre hospitalier régional, El hadji Ibrahima Niass de Kaolack où les blessés ont également été acheminés pour des soins intenses. 20 parmi eux souffrent de traumatismes crâniens, de fractures et d’autres dans le coma, indique une source hospitalière.
Le décor triste et désolant heurte la conscience humaine : des corps sans vie, déchiquetés non identifiables et des personnes blessées couchées à même le sol criant à tue-tête, attendant d’être évacuées au centre hospitalier régional de Kaolack par les nombreuses ambulances qui n’ont cessé de faire des rotations entre la capitale du Saloum et le lieu du drame envahi par une foule nombreuse.

Les malfaiteurs opèrent sur les lieux de l’accident
Alertés, les sapeurs-pompiers, indiquent certains habitants du village, ont mis du temps à se présenter. Toutefois, aidés par d’autres secouristes et agents de sécurité, les secouristes sont, quand bien même, parvenus à extirper les corps coincés dans le bus dont le chauffeur, avant de les acheminer à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Le conducteur du bus nous confie-t-on, s’en serait sorti vivant, mais blessé. Et il a fallu plusieurs heures pour le faire sortir, avec l’aide des populations, entre autres secouristes. Présent sur les lieux, le gouverneur de région, Amadou Sy, visiblement attristé, dit avoir mobilisé tous les services concernés comme la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, agents de santé et véhicules administratifs pour venir au secours des accidentés dont certains seraient des compatriotes encore qu’ils parlaient bien wolof. Le chef de l’Exécutif avait aussi à ses côtés, le préfet du département de Guinguinéo, le village de Parasel faisant partie de ses localités administrées.
A l’hôpital régional de Kaolack, on signale que, des malades ont été obligés de libérer leurs chambres d’hospitalisation pour céder la place aux accidentés. Tout comme au lieu d’accident, c’est aussi un monde fou qui a pris d’assaut la cour de l’hôpital. Et comme chacun y va de sa motivation, des malfaiteurs en ont profité pour s’adonner à des actes délictuels comme le vol. Mais c’était sans compter avec la vigilance des agents de sécurité fortement présents sur les lieux de l’accident pour assurer la sécurité et veiller au grain.
Cet accident vient allonger la liste d'accidents notés sur cet axe routier, à la limite, très meurtrier si l’on en juge par les cas d’accidents mortels, jusque-là, enregistrés. Aussi a-t-il bloqué la circulation sur ce tronçon jusque tard dans la nuit et occasionné le stationnement de gros véhicules, pour la plupart maliens en provenance de Dakar sur une distance de 2 km. Et ce n’est qu’aux environs de 1 h du matin que le trafic a repris son cours normal. Ceci, après que les secours ont dégagé le bus et le camion de la chaussée, aidés par un Caterpillar de la société Eiffage, basée non loin des lieux. C'est cet engin même qui a permis de «détacher» le bus du camion pour permettre l’extirpation des passagers qui y étaient restés coincés.
A noter que ce bilan, déjà lourd, n’est qu’encore provisoire, selon une source médicale. D’autant que des blessés vont être transférés au niveau de certaines structures sanitaires de Dakar. En ce sens qu'ils luttent contre la mort.
 

BILAN
RECRUDESCENCE DES ACCIDENTS 
Le comble de l’horreur !
Au Sénégal, la route tue plus que le paludisme. C’est le constat d’un esprit taquin au regard de la recrudescence des accidents mortels de la circulation. Wal Fadjri saisit le prétexte de l’accident survenu sur l’axe Kaffrine-Tamba, dans la nuit du lundi au mardi et ayant causé plus de dix morts et de nombreux blessés, pour dresser un bilan macabre. Cette tragédie entre un bus en partance pour le Mali et un camion stationné au bord de la route pour, dit-on, acheter du sel a coûté la vie à environ 12 personnes. L’histoire semble ainsi donner raison aux Saltigués qui, lors de la dernière séance de Khoy, avait prédit de nombreux accidents de la route. Ces spécialistes de la séance divinatoire sont même allés jusqu’à recommander des offrandes pour conjurer le mauvais sort…
Depuis toujours, ces accidents qui entraînent de nombreuses pertes de vies humaines n’étaient fréquents que lors des Magal et Gamou. Ce n’est plus le cas ! Selon les statistiques fournies par le Bulletin d'analyse des accidents corporels (Bac) de la Direction des transports terrestres, entre 2002 et 2011, soit sur une période de dix ans, 3 177 personnes dont 1 205 piétons ont perdu la vie dans des accidents. L’analyse de ces informations contenues sur des fiches de synthèse laisse entrevoir que 49 747 autres s’en sont sortis avec des blessures dont 21 274 graves. C’est le comble de l’horreur ! Le dernier cas de l’espèce qui avait marqué les esprits a été l’accident survenu sur la route de Mbour impliquant un bus de l’école franco-arabe Al Azhar qui transportait des élèves. La catastrophe s’est soldée par cinq morts dont deux femmes et 40 blessés. La semaine dernière, un accident s’est produit à hauteur de la brigade des Douanes de Mbour. Un bus de transport en commun, immatriculé DK 5682 -A, y a heurté un véhicule Citroën, DK 7067–U. Bilan : cinq morts et deux blessés. Les trois personnes sont mortes sur les lieux de l’accident alors que les deux autres ont succombé à leurs blessures un peu plus tard à l’hôpital de Grand Mbour. 
La dernière édition du Magal de Touba (célébrant le départ en exil de Serigne Touba, fondateur de la confrérie mouride) a culminé avec 26 morts à hauteur de Ndièye (Khombole). Le chauffeur a commis l’erreur de conduire en état de somnolence. Conséquence : il est allé percuter un mini car en provenance de Dakar, avec à son bord toute une famille et leurs amis, habitant le quartier de Grand-Yoff. Un autre accident de la route qui a causé deux morts et 12 blessés reste vivace dans les mémoires collectives des Sénégalais. C’était en début du mois de juillet dernier. Il s’y ajoute ce grave accident ayant tué 23 personnes et causé une dizaine de blessés impliquant un bus et un camion dans le centre du Sénégal. Il s’est agi d’une collision entre un bus de 35 places et un camion transportant du charbon de bois à hauteur du village de Sikilo. Et la liste n’est pas exhaustive.

ELH. Thiendella FALL & Pape NDIAYE

Légende : Le choc survenu avant-hier sur la nationale n°1 vient alourdir le bilan des accidents de la route notés depuis quelque temps

source:http://www.walf-groupe.com/actualites/11541-horreur-sur-l-axe-routier-kaolack-kaffrine-12-morts-et-60-blesses-dont-20-dans-un-etat-critique