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vendredi, 09 mai 2014 00:00

«Je n’ai jamais cessé de faire du mbalakh»

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«Je n’ai jamais cessé de faire du mbalakh»

L'OBS - Après 4 ans d’absence de la scène musicale, Fallou Dieng signe son retour avec un album de 8 titres intitulé : «Momé vent». Avec 25 albums à son actif dont 20 nationaux et 5 internationaux, le leader du «Dakar Loisir Club» revient dans cet entretien sur les raisons de sa longue absence, la rumeur sur la dislocation du Dlc et sa parenthèse acoustique avec son album «Fallou Folk». 

 

Nouvel album «Momé vent» : «Il s’adresse à tous les artistes»

«C’est un album de 8 titres que j’ai réalisé avec des musiciens comme Laye Lô du «Super Etoile», Moustapha Faye et Papis Konaté. C’est un album 100% mbalakh avec une grande recherche musicale. «Momé vent» est une inspiration de longue haleine. Cela signifie «avoir le vent en poupe» et il s’adresse à tous les musiciens. C’est dans le même sillage que la chanson «Maana». Il ne faut pas que les gens créent la confusion et pensent que «Momé vent» s’adresse à Fallou Dieng uniquement. J’ai choisi ce titre en m’inspirant d’une expression usuelle qui a rythmé notre enfance, «Appo vent». C’est une invite à l’humilité et à la sobriété. Les artistes doivent avoir la tête sur les épaules car le succès est éphémère. L’album comporte 8 titres que sont : «Momé vent», «Dieuf», «Alal», «Serigne Abo Falilou», Macky yo (une chanson dédiée à tous ses amis dont son ami de longue date le Président Macky Sall)», «Nit Ki», «Ma fit» et «Gora compas». C’est un savant mixage d’inédits (5) et de reprises (3). Le tirage a été fait en France avec la collaboration du label «Domou Jolof»  

Longue absence : «Je m’essayais à un autre style musical.»

«Il est vrai que je suis resté 4 années (2009) sans sortir d’album. Cela a fait du buzz (sic). J’avais habitué le public à produire un album tous les deux ans. Ce silence s’explique par le fait que je m’essayais à un autre style musical avec le «Fallou Folk». Un concept que j’ai développé avec le défunt Madou Diabaté (musicien sénégalais décédé en 2012) et nous avons pu sortir un album de 10 titres. J’avais surtout besoin d’enrichir mon expérience et j’évoluais beaucoup dans le monde des «After work». Nous avons sillonné le pays pour des tournées jusqu’au rappel à Dieu de Madou. Par la suite et sur la sollicitation profonde des mélomanes, je me suis attelé à la préparation de cet album, «Momé vent.»

Difficultés à s’imposer sur la scène musicale sénégalaise «Je n’ai pas peur de la concurrence»

«Je n’ai plus rien à prouver à la musique sénégalaise et je n’ai nullement peur de la concurrence. Ce sont mes jeunes frères et sœurs et je me dois de les encourager. Je ne pense pas avoir fait mon temps. La musique n’a pas d’âge. On peut chanter jusqu’à 70 ans et même plus. Il suffit juste d’être en bonne santé (rire).»

Dislocation du Dakar Loisir Club (Dlc) : «Tant que je serai leader du Dlc…» 

«Le Dakar Loisir Club ne s’est jamais disloqué. Tant que je serai le leader de ce groupe, on ne pourra pas parler de dislocation. Il est vrai que certains ont quitté le navire. Dans tout groupe, il y a forcément des départs. Il y a qu’au Sénégal où l’on voit un artiste évoluer avec le même groupe pendant des années. Cela nous retarde. Aujourd’hui, la plupart des groupes travaillent avec des requins. Nul n’est indispensable. Il y’a eu des départs, mais le groupe reste intact tant que le leader est là (il hausse le ton et laisse transparaître un brin d’énervement). Un groupe fixe, cela n’existe plus de nos jours. Je n’ai jamais signé de contrat d’exclusivité avec quelque musicien que ce soit.» 

Mbalakh délaissé au profit du Folk : «C’est un choix que j’avais fait, mais…»

«Je n’ai jamais dit que j’avais abandonné le mbalakh au profit de la folk music. Il y a eu une erreur de communication et diverses interprétations ont été faites à ce sujet. Ils sont nombreux les amateurs qui pensaient que j’avais abandonné le mbalakh, mais tel n’est pas le cas. La preuve par cet album que je viens de mettre sur le marché. C’est un choix que j’avais fait afin de satisfaire le public cible des mélomanes qui ont grandi avec la musique de Fallou Dieng et qui ont passé l’âge de se rendre dans les boîtes de nuit.» 

NDEYE FATOU SECK

SOURCE:http://www.gfm.sn/actualites/item/14898-je-nai-jamais-cesse-de-faire-du-mbalakh.html

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