Seront-ils récompensés par leur chef qui a accepté la création d’un «Pôle présidentiel large» ? Mais cette arrivée de celle qui était ministre de la Justice jusqu’à hier s’est faite dans un contexte de vive polémique sur les retrouvailles libérales approuvées par nombre de responsables apéristes, contre la volonté des alliés socialistes, comme Aïssata Tall Sall qui qualifie cette éventualité de «trahison». 

Des analystes politiques ont souvent annoncé ce remaniement maintes fois renvoyé aux calendes… Macky après les Locales de 2014, en dépit des faits et gestes qui dictaient ce changement. L’on attendait donc un premier véritable remaniement - puisqu’il y a eu les départs de Abc, Mbaye Ndiaye et Cie, puis celui de Malick Gackou - dicté par les résultats du premier test grandeur nature des Locales. C’était le cas pour la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye un 1er mai 2009, quelques semaines donc après la débâcle du parti de Wade aux élections du 22 mars de la même année. C’était encore le cas pour Macky Sall lui-même remplacé au lendemain des Législatives du 3 juin 2007, même si, en tant que directeur de campagne de la Coalition Sopi 2007, il avait offert au Président la majorité. 
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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/23663-choix-d’un-premier-ministre-apr-contre-un-apolitique--macky-politise-la-primature