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Jeu, Mai

L’accord final signé entre les Pays 5+1 et l’Iran est fondamental pour une paix durable au Moyen Orient et dans le monde.

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iran

Le Président Obama en saluant l’accord final entre le groupe 5+1 d’une part et la République islamique d’Iran et d’autre part, a dit que : «Cet accord est le meilleur choix possible».

Les ministres des Affaires étrangères du groupe 5+1  et le Conseil de sécurité de l’ONU viennent d’adopter, à l’unanimité, une résolution, qui entérine l’accord sur le nucléaire iranien. Ce texte prépare la levée des sanctions internationales contre l’Iran. Ils  se sont, tous prononcés, en faveur du texte, sur le nucléaire iranien. L’Union européenne a approuvé l’accord. Et seul, le Congrès américain qui se montre défiant essaie de trainer les pieds, mais c’est un combat perdu d’avance. Le Congrès est obligé d’entériner l’accord dans les 60 jours qui suivent.

 

 Les pays arabes du Golfe persique accusent les Etats-Unis de laxisme et de mollesse face à l’Iran, et en Israël, c’est la consternation, au sein du Gouvernement. Les lamentations et gémissements  du sioniste en chef Benyamin Netanyahu n’ont, visiblement, pas ému. Israël, l’Arabie saoudite  alliés stratégiques de tous les temps qui avançaient, que cela ne pouvait se régler que par la force, en ont pris pour leurs grades. En relations internationales, tout peut aller très vite. Ce qui est fondamental dans cet accord final, c’est le droit de l’Iran de développer, comme tous les pays du monde, le nucléaire à des fins civiles. C’est un droit et, contrairement à Israël, l’Iran a signé le Traité de Non-prolifération (TNP)… La résolution approuvée, à l’unanimité, par les quinze membres du Conseil de sécurité prévoit que les sept résolutions que l’ONU a adoptées, depuis 2006, pour sanctionner l’Iran, «seront abrogées». Cela, à condition que l’Iran respecte l’accord à la lettre, durant les dix années à venir. Les résolutions, qui doivent être abrogées, interdisent le commerce de biens ou de services liés aux activités nucléaires iraniennes, gèlent les avoirs financiers de personnalités et de sociétés iraniennes et imposent des embargos sur les armes conventionnelles et les missiles balistiques. Ces deux embargos resteront, cependant, en vigueur, pendant cinq ans, pour le premier, et huit ans, pour le second. L’Iran a, heureusement, développé ces armes (conventionnelles et les missiles balistiques), suite à l’embargo imposé dont le pays était victime. La clause 3 de la résolution 2231 au sujet des missiles balistiques de l'Iran: "Cette résolution annule toutes les résolutions aussi bien que les sanctions du passé, décidées par le Conseil de sécurité contre l'Iran. Par contre, il y a une série de nouvelles "restrictions" (et non pas interdiction) qui ne sont pas d'ailleurs contraignantes."

 

Le temps nécessaire pour rendre opérationnel le plan global d'action commun est entre 4 à 6 mois. "C'est pour la première fois que le Conseil de sécurité admet qu'un pays puisse enrichir de l'uranium et c'est pour la première fois qu'un pays, placé sous le Chapitre VII de la charte de l'ONU, y soit retiré par la voie du dialogue et de la  négociation. Cet accord nucléaire avec l’Iran ouvrira une nouvelle page dans les relations entre les pays du Moyen-Orient mais également du reste du monde, en tant que poids constructif, qui ferra preuve, désormais, d’une interaction plus positive, dans le cadre des affaires régionales.

 

L'Iran est retiré aujourd'hui du Chapitre VII de la Charte de l’Onu et cela constitue une grande victoire. L'Iran ne cherchait qu’à faire valoir son droit à l'enrichissement et aujourd'hui, le Conseil de sécurité a explicitement reconnu le droit de l’Iran à l'enrichissement.

 

La performance enregistrée par la République islamique d’Iran dans le domaine de la recherche de l’énergie du nucléaire démontre encore une fois la vitalité et le dynamisme de l’islam qui n’a jamais été  un obstacle au développement à travers les temps.
Désormais l’occident n’est plus le seul conquérant de la scène scientifique et technologique et détenteur  de tous les moyens de communications internationaux qui violent en pratique la souveraineté scientifique et technologique des nations en quête de développement.
Il est temps que les intellectuels et les scientifiques musulmans et du tiers monde se lèvent pour relever les défis qui interpellent la morale sur tous les domaines de la pensée, de la réflexion et de l’action. En ce moment précis si les ignorants sont excusables, les intellectuels et les scientifiques n’en demeurent jamais excusables. On ne doit plus laisser le champ libre aux prêcheurs de faux et aux prestidigitateurs qui ne veulent pas le progrès social et culturel des peuples. Les intellectuels de tout bord doivent jouer ce rôle éminemment sublime au bénéfice de leur peuple. La science n’est la propriété exclusive d’aucun peuple.
Cela dit, dans un monde qui souffre déjà de bouleversement et d’incertitude, avec la mise en marche de la théorie satanique ‘’Ordo ab Chaos’’ (le Désordre Constructif) en Syrie, en Irak, au Liban, au Yémen dans laquelle il n’y aura  de gagnant qu’Israël. Pire encore, l’hystérie sur les dangers et le prétendu programme d’arme nucléaire iranien  qui reposent uniquement et de façon intentionnelle sur de fausses idées et de mensonges avérés. Dans l’avalanche des commentaires médiatiques, il y a une absence flagrante de toute référence aux faits importants, et ajouté à cela une représentation déformée des développements au cours des 35 dernières années en Iran.

Depuis les années 80, le programme nucléaire pacifique de l’Iran et son droit inaliénable à la technologie nucléaire furent l’objet de la plus intense et étendue campagne de déni, d’obstruction, d’intervention et de désinformation.
•    Des Contrats valables pour la construction de centrales nucléaires ont été unilatéralement abrogés ;

•    Du matériel nucléaire légal légitimement acheté et ayant appartenu à l’Iran a été illégalement retenu ;


•    L’exercice du droit de l’Iran en tant qu’actionnaire dans plusieurs corporations de puissance nucléaire nationales et internationales a été obstruée ;


•    Des interventions coercitives et non justifiées s’effectuaient de routine afin de miner, d’empêcher et de retarder la réalisation des accords nucléaires de l’Iran avec tierce partie ;


•    Des accusations non fondées contre le programme nucléaire pacifique de l’Iran  ont été systématiquement publiées.

Et comme résultat, et simplement afin de parer à davantage de restrictions illégale      et illégitimes sur ses capacités à se procurer les matériaux et équipements  nécessaires, l’Iran a été laissé sans choix que de demeurer discret dans ses activités parfaitement légales et exclusivement pacifiques. Se faisant, l’Iran n’a violé aucune loi ni dévié son programme pacifique vers des activités militaires. Il s’est seulement abstenu de dévoiler les détails de son programme. Dans presque tous les cas, il n’est même obligé de dévoiler ces programmes sous ses accords de protection avec l’AIEA.

Cependant, tandis que les droits de l’Iran sous le TNP continuent d’être globalement et systématiquement violés, et tandis que la majeure partie des Etats du Traité persiste dans leur non-conformité avec beaucoup de leur obligations sous les Articles I, IV et VI du Traité en général, et sous le paragraphe 2 de l’Article IV vis-à-vis de l’Iran en particulier, l’Iran a néanmoins continué de se conformer diligemment  à toutes ses obligations sous le Traité.

Pourquoi l’Iran, pays Riche en Pétrole cherche à se doter de l ’Energie Nucléaire ?

Le premier en est que l’Iran dispose de vastes ressources de pétrole et de gaz et par conséquent n’a pas besoin de l’énergie nucléaire. Cependant il est vrai que l’Iran est riche en pétrole et gaz, ces ressources sont limités et vu l’allure du développement économique de l’Iran ils s’épuiseront dans trois à cinq décennies. Avec un territoire de 1.648.000 km2 et une population d’environ 70 millions, projetée à plus de 105 millions en 2050 ; l’Iran n’a pas d’autre choix que de chercher l’accès à des sources d’énergie plus diversifiés et plus sûrs.  La disponibilité de l’électricité pour 46.000 villages présentement, comparée à 4400 il y a vingt cinq ans, en guise d’exemple, démontre la demande croissante rapide davantage d’énergie. Et la jeunesse de la population iranienne, avec environ 70% de moins de 30 ans, ne permet pas la complaisance quand il s’agit de politique énergétique. Pour satisfaire ces demandes croissantes, l’Iran ne peut compter exclusivement sur l’énergie fossile. Puisque l’économie nationale iranienne est toujours dépendante des revenues pétrolières, elle ne peut permettre que la demande nationale toujours croissante affecte les revenues pétrolières des exportations du pétrole.
Soutien Américain du Programme Nucléaire Iranien
L’Iran à la recherche de l’énergie nucléaire, cela a débuté suite à une étude en 1974 mené par le prestigieux Institut de Recherche Stanford basé aux Etats-Unis, qui prédisait le besoin de l’Iran de l’énergie nucléaire et recommandait la construction d’une centrale  nucléaire capable de générer 20.000 mégawatt d’électricité avant 1994. Et 35 ans plus tard, l’Iran se donne pour objectif d’atteindre ce niveau avant 2020, ce qui pourrait épargner 190 millions de barils de pétrole brut ou 10 milliards de dollars par an selon les prix en cours.
Alors, le programme nucléaire iranien n’est ni ambitieux, ni économique injustifiable. La diversification – y compris le développement de l’énergie – est seulement la stratégie énergétique sensée et responsable de l’Iran.
Même  le Département d’Etat américain était convaincu de cela en 1978 quand il affirmait dans un mémo que les Etats-Unis étaient encouragés par les efforts de l’Iran pour étendre sa base d’énergie non pétrolière et étaient pleins d’espoir que l’Accord irano-américain sur l’Energie Nucléaire sera conclu sous peu et que les compagnies américaines seraient en mesure de jouer un rôle dans les projets d’énergie nucléaire de l’Iran.

L’Iran n’a pas besoin d’Armes Nucléaires pour sa Sécurité
La seconde fausse supposition en est que l’Iran est entouré d’armes nucléaires de toute direction – les Etats-Unis, la Russie, le Pakistan et Israël – tout stratégiste iranien sain d’esprit doit chercher à développer une capacité nucléaire de dissuasion pour l’Iran aussi.
Il est vrai que l’Iran a des voisins détenant d’armes nucléaires en abondance, mais cela ne signifie pas que l’Iran doit faire de même. En fait, l’idée prédominante parmi les décideurs iraniens est que le développement, l’acquisition ou la détention d’armes nucléaires va seulement miner la sécurité de l’Iran. Une sécurité viable pour l’Iran ne peut être acquise qu’à travers l’inclusion et l’engagement régional et mondial. L’histoire de l’Iran est une illustration parfaite de sa perspective géostratégique. Au cours des 250 dernières années, l’Iran n’a pas mené une seule guerre d’agression contre ses voisins, ni initié d’hostilités.
L’Iran est aujourd’hui le plus puissant pays dans son voisinage immédiat.  Il n’a pas besoin  d’armes nucléaires pour protéger ses intérêts régionaux. En fait pour augmenter l’influence iranienne dans la région, il serait nécessaire pour l’Iran de gagner  la confiance de ses voisins qui historiquement s’intéressent aux disparités du point de vue taille et puissance.
D’autre part l’Iran avec son état actuel de développement technologique et de sa capacité militaire, ne peut pas raisonnablement  se baser sur la dissuasion nucléaire contre ses adversaires sur la scène internationale ou à plus grande échelle de la scène régionale du Moyen-Orient. En plus une  telle option irréaliste serait chère et  épuiserait les ressources économiques limitées du pays. En somme une option d’arme nucléaire coûteuse réduirait l’influence régionale de l’Iran et augmenterait ses vulnérabilités globales sans fournir de dissuasion crédible.


Il existe aussi une objection idéologique fondamentale aux armes de destruction massive, y compris un décret religieux  émanant du guide la République Islamique d’Iran interdisant le développement, le stockage ou l’utilisation des armes nucléaires.
Aucune Indication d’Activité Non Pacifique
Les inspections minutieuses de l’Iran par l’Agence ont confirmé à plusieurs reprises l’affirmation de l’Iran qu’aucun nombre d’inspection et d’examen minutieux ne montrera le plus insignifiant détournement vers des activités militaires.
En considérant tout ce que nous venons d’avancer, il est aisé de savoir que la position adoptée par la soi-disant communauté internationale est faite pour sauvegarder d’abord les intérêts économiques majeurs des Etats-Unis inclus ceux de l’Etat sioniste d’Israël, le contrôle directe de tout le Proche et le Moyen orient avec l’exploitation et la commercialisation des ressources énergétiques  et l’encerclement de l’Iran.
Les supposés plans d’attaques ou de guerres préventives ainsi que  les éventuelles frappes  chirurgicales pour tester les nouvelles armes électromagnétiques et la recherche de butin de guerre pour assurer la suprématie de la culture du gangstérisme ni pourront rien. Les dès sont jetés. Aujourd’hui la Culture et la  civilisation très riche du monde musulman, son héritage culturel ainsi que sa Pensée  qui représentent une source intarissable sont mis en exergue partout dans le monde de l’islam malgré les attaques violentes et ignobles de diverses manières visant  à nuire l’islam, en créant, des groupes terroristes, tous issus de l’idéologie wahhabite tels que : Etat islamqiue, Bokko Haram, Al Qaida, Front An Nosrat, Moujao, Ansarudine, les Shababs,etc.

 Ennemis de l’Islam les musulmans avaient ouvert leurs lieux d’enseignement aux précurseurs de votre civilisation et vous avez appris par là comment réussir à dominer ces derniers. Maintenant c’est aux Scientifiques musulmans et du tiers monde  de prendre leur revanche sur l’histoire.  Le temps de la privation et de l’aliénation est révolu. « Légui golok golola ».
Sir William Geoffroy n’a t-il pas déclaré ceci : «  Si nous arrivons à enterrer le Coran et la Ville Sainte de la Mecque et interdire la prière de vendredi  c’est en ce moment là qu’on verra l’arabe reprendre  le chemin de la civilisation dont Mohammad l’avait écarté ». L’iniquité  n’acquiert pas une légitimité avec le temps.

Chérif Mballo

Chercheur

Directeur du Centre Islamique de Recherche et de Documentation

Président du mouvement Ali Yacine (as)

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