Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

18
Jeu, Avr
0 Nouveaux Articles

Lutte contre le terrorisme : Ouattara et Gnassingbé veulent des solutions sous-régionales

Lutte contre le terrorisme : Ouattara et Gnassingbé veulent des solutions sous-régionales

Lutte contre le terrorisme : Ouattara et Gnassingbé veulent des solutions sous-régionales

TERRORISME
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

Le Président de la République, Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Essozimna Gnassingbé, ont réaffirmé, le jeudi 14 avril 2022 à Abidjan, leur engagement à œuvrer au renforcement de la paix et de la sécurité dans la sous-région ouest-africaine, à travers des solutions sous-régionales de lutte contre le terrorisme.
 
"Aujourd'hui, nous ne pouvons pas rester indifférents aux problèmes de la sous-région, notamment le terrorisme qui ne peut plus être vu comme un problème du Mali, du Burkina Faso ou du Niger. Mais un problème sous-régional, de la CEDEAO. Les problèmes étant sous-régionaux, je crois que les solutions aussi doivent être sous-régionales", a indiqué Faure Gnassingbé, à sa sortie d'audience.
 
Pour le Président togolais, les Chefs d'État de la sous-région doivent tout faire pour éviter l'impasse d'un côté comme de l'autre et sortir des sentiers battus afin de "réagir avec beaucoup plus d'audace, beaucoup plus de solidarité" aux situations de transition politique et de terrorisme que traversent certains pays de la sous-région.
 
"La situation est difficile pour des pays comme la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger. Ce sont des pays qui sont très proches et nous sommes les mêmes. Les peuples sont beaucoup plus intégrés que les États. Je suis sûr que dans nos différents pays, les populations vivent douloureusement cette situation", a-t-il dit. 
 
Faure Gnassingbé a souhaité que les concertations continuent entre eux Chefs d'Etat. Également avec les autorités de transition au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. 
 
"Les perturbations actuelles ne sont qu'une mauvaise parenthèse. Ce sont des situations transitoires qui devront passer et nous sommes obligés de travailler et de discuter avec ceux qui sont aux commandes en ce moment en ayant à l'esprit que ce qui est important, c'est la paix et la sécurité. Personne n'a envie que d'autres peuples souffrent de sanctions", a-t-il plaidé.
 
Non sans relever que le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire ressentent la pression de cette situation. "Plus tôt nous trouverons des solutions idoines, et mieux ce sera", a-t-il répété. 
 
Pour sa part, le Chef d'Etat ivoirien s'est réjoui de la rencontre avec le Président Faure Gnassingbé avec qui il a des échanges réguliers sur la situation sous-régionale.