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Hamady Diop, chef de département recherche et systèmes d’information du csrp sur la peche illégale, non réglementaire, non déclarée «nous souffrons de nos dispositions institutionnelles non appliquées»

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  «Les pertes qu’enregistrent nos pays dans le cadre de la pêche illégale, non réglementaire et non déclarée sont estimées à des centaines de milliards selon les estimations des différents pays». C’est ce qu’a déclaré Hamady Diop, chef de département recherche et systèmes d’information, en marge de la première conférence internationale de la Commission sous-régionale des pêches qui s’est tenue, Dakar du 9 au 11 décembre 2014 sous le thème «Approche éco-systémique  de la gestion des pêches et de l’environnement marin des eaux ouest-africaines».   

 

Sur ce chapitre, il a laissé entendre que «le cadre institutionnel existe mais qu’il souffre de son non application aussi bien pour chaque pays que sur l’ensemble des pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (Csrp), composée de sept pays dont le Cap Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone». 

 

 
 
Selon lui, «nous avons beaucoup de dispositions réglementaires qui, si elles sont appliquées, peuvent régler ce problème.» 
 
Pour preuve, souligne-t-il «il y a une convention sur le droit de poursuite que les pays ont ratifiés en 1993. Dans cette convention, il est clairement indiqué que lorsqu’un bateau commet une infraction dans un pays et à la suite d’une poursuite, le bateau se refugie dans un autre ; le pour-chasseur peut poursuivre le bateau fraudeur dans ce pays. Mais, le hic c’est que les pays ne mettent pas en œuvre ces conventions». 
Et de soutenir: «Toutes ces défaillances militent en défaveur de nos économies nationales voire sous-régionales». 
 
«Or, si nous mutualisons nos moyens, nos synergies d’actions, il est fort possible d’y mettre terme ou à défaut, réduire sensiblement les pillages. Par exemple la Guinée Bissau, dans ces opérations d’évaluation de stocks, de surveillance et de sécurisation de ces eaux territoriales, peut faire appel, soit au bateau océanographique du Sénégal, ou de la Mauritanie ou de la Guinée ou encore le Cap vert. Mieux, ces sept pays peuvent faire des appels d’expertise ou de compétence entre Etats si besoin en est. Mais aujourd’hui, c’est ce cadre qui n’existe pas et doit être mis en place. Toutefois, nous pensons pouvoir y arriver un jour», a-t-il expliqué. 
 
Migration des stocks
 
«Au niveau de la sous-région, la gestion des ressources pose problème, en ce sens que la ressource est migratoire. Ne faudrait-il pas travailler à ce que chaque pays évite de pêcher ou d’octroyer des licences de pêche à sa guise n’importe comment ? Autrement dit faire en sorte que la ressource soit gérée de manière rationnelle et équilibrée», a préconisé M. Diop parmi tant d’autres questions.
 
sOURCE: http://www.sudonline.sn/nous-souffrons-de-nos-dispositions-institutionnelles-non-appliquees_a_22114.html