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DAKARACTU.COM Prenant la parole à la suite du discours introductif de Me Madické Niang, l'ancien Président, soutiendra devant le Khalife de la famille de feu Thierno Mountaga Tall : "je n'ai plus le pouvoir, mais j'ai les masses" Et Wade d'illustrer son propos par les foules qu'il draine depuis son récent retour triomphal.
Pour toute réponse, Thierno Madani, comme pour rectifier Wade, de marteler : "vous avez donc le pouvoir si les masses vous suivent!"
Depuis hier, l’actualité n’a cessé de bruire du (faux ou vrai) départ de la Directrice Générale des Impôts et Domaines de son poste. Mme Seynabou Niang Thiam avait en effet déposé sa lettre de démission pour des raisons non encore entièrement élucidées, sauf bien sûr de Macky ou de certains proches.
Finalement nous tenons de source sûre que la Directrice Générale des impôts et domaines a été maintenue à son poste.
[B]Coup de tonnerre hier à Dakar à l’annonce de la démission de la Directrice générale des Impôts et domaines. Une information «gérée» dans la discrétion vu la sensibilité du poste. Première femme Directrice générale des Impôts et domaines, Seynabou Niang Thiam va davantage marquer les esprits après la lettre de démission qu’elle a balancée à ses supérieurs hiérarchiques.
Nommée à ce poste à la mi-septembre 2013 quand Amadou Ba à qui elle a succédé a migré au ministère de l’Economie et des Finances, cette dame qu’on dit de poigne dans les couloirs du Bloc fiscal, aura tenu 8 mois avant de lâcher la barre. Que s’est-il passé pour qu’elle jette l’éponge ? Beaucoup de versions dans les salons feutrés hier. Mais, renseignent nos sources, la dame en a véritablement eu assez d’avaler des couleuvres depuis sa nomination.
On peut se demander ce que le régime de Macky Sall a fait de l’affaire Me Babacar Sèye depuis 2012. 21 ans après l’assassinat du juge constitutionnel, le drame est aujourd’hui un outil de polémique pour des responsables de l’Alliance pour la République (Apr). Ils en ont fait une arme permettant d’apporter la réplique aux Libéraux, dès lors que ces derniers réussissent des attaques placées contre le régime.
Comme s’ils avaient la recette pour réduire l’ancien Président Abdoulaye Wade et son parti au silence, des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) s’accrochent à leur épée de Damoclès qu’ils font pendre sur la tête du secrétaire général du Pds : l’affaire Me Babacar Sèye, le vice-président du Conseil constitutionnel assassiné le 15 mai 1993. Allusion est toujours faite à la loi Ezzan, qui amnistie les auteurs de crimes politiques commis entre 1993 et 2004. Les mois s’enchaînent et le temps de l’action n’arrive jamais. L’affaire Me Sèye est parmi les épouvantails que bien des Apéristes agitent à chaque fois qu’ils sont esseulés par les déclarations fracassantes de l’ancien chef de l’Etat ou par des actes politiques du Pds.
La famille élargie traditionnelle a tendance à disparaitre dans les grandes villes du Sénégal au profit d’une nucléarisation qui n’est pas sans conséquences sur le fonctionnement de la société. Pour le sociologue, Aly Khoudia Diaw, cette évolution est due “ en partie au règne de l’argent qui a fini de prendre le pas sur presque tout”.
Depuis son retour au Sénégal, le Pape du sopi multiplie les déplacements. Après le tour des foyers religieux, Me Abdoulaye Wade s'est rendu hier à la mosquée Massalikoul Djinane. En marge de la visite, il s'en s'est vertement pris au président Macky Sall.
C'est un Me Wade véhément qui s'est adressé hier au président en exercice Macky Sall, en marge d'une visite au chantier de la mosquée mouride Massalikoul Djinane. «Vous êtes président et vous pensez que vous avez tous les droits de faire ce que vous voulez. Cela ne marche pas dans un État», a martelé l'ex-président. Après cette allusion évidente à l'incarcération de son fils Karim Wade, Abdoulaye Wade s'est montré très dur : «Les lois doivent être respectées par les citoyens et elles doivent être appliquées en cas de violation.
Il s’agit de Serigne Abdou M'backé Bara Dolly, le fils de l’ancien Président de la fédération libérale de Touba qui est formel : «La liste ne devra pas être votée par les populations parce qu’elle n’est pas l’œuvre de Serigne Sidi Mokhtar M'backé! La liste est entièrement confectionnée par Serigne Abdou Lahad Kâ et Moustapha Cissé Lô. C’est eux qui ont choisi les futurs conseillers et ont écarté les personnes qui ne correspondent pas à leur bon vouloir... »
Serigne Cheikh Thioro porte-parole permanent du Khalife général des mourides a réagi par rapport à la polémique autour de la liste, dite du Khalife. Il a demandé aux disciples de garder la sérénité et de comprendre que leur compagnonnage avec Serigne Touba est éternel.
« Tous ceux qui ont eu à occuper le Khalifat l’ont géré conformément à ses enseignements et recommandations. Serigne Cheikh Sidy Mokhtar s’inscrit dans cette optique et l’a clairement fait savoir », a-t-il déclaré. Et il ajoute : « nous ne nous en écarterons jamais ». Serigne Cheikh Thioro a fait l’historique de la cité religieuse. Celle-ci, a-t-il dit, a été édifiée pour servir de « daara », c'est-à-dire un lieu de formation religieuse et spirituelle. Pour le guide religieux, « l’Islam n’admet nulle part la rencontre dans un même lieu d’hommes et de femmes, il est évident qu’à la mosquée, les femmes sont à l’écart et bien à l’abri, hors de portée du regard des hommes, ici même dans cette résidence où se font les ziarras, les hommes sont séparés des femmes et sont reçus par groupe ».
L'OBS - Si tous s’accordent sur le schéma en finalisation, d’anciens ministres de Wade seront traduits devant la Haute Cour de justice. Le pouvoir compile des dossiers dans ce sens. Le déclenchement de la procédure est retardé par des calculs d’ordre politique.
Une autre «traque» se prépare. Le schéma est en cours de finalisation. La procédure sera lancée parallèlement à celle entamée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Elle vise aussi de gros pontes de l’ancien régime confondus dans leur gestion antérieure des affaires publiques. Une décision qui intervient au lendemain de la mise en place, par l’Assemblée nationale, lors de sa session du 24 avril dernier, de la Haute Cour de justice.
Après avoir purgé sa peine, Mouhamed Sarr, l’homme qui avait été accusé de franc-maçonnerie et kidnapping du fils de Serigne Mbacké Ndiaye se confie à Teuss pour donner sa version des faits.
Selon lui, il a été accusé à tort, et n’a jamais kidnappé le fils de l’ancien ministre et porte parole de Wade.
Ce dernier venait vers lui car c’était son ami. « Il apportait chaque jeudi 5 millions de FCFA qu’il volait à son père… » dit-il.
L'OBS - Saër Seck, président du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) et Cie ont décidé de mener une guerre contre Aly Haïdar, ministre de la Pêche. Ils ont exprimé hier leur colère contre l’accord de pêche paraphé par le ministre avec l’Union européenne. Et, ils trouvent «incompétente» la démarche de M.Haïdar ayant exclu du processus les acteurs-clés du secteur.
Le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) bout de rage contre Aly Haïdar, ministre de la Pêche, suite à la signature de l’accord de pêche avec l’Union européenne (Ue).Face à la presse hier, le Gaipes a décrié ce qu’il appelle «les bêtises» de Aly Haïdar. «Cet accord est une affaire de tchouné (d’incompétent). Et ce n’est pas dans l’intérêt du Sénégal», dénonce Saër Seck. Il indique :
Seules les montagnes ne se rencontrent jamais. Cet adage s’est encore confirmé en politique. Le plus surprenant, c’est la rencontre entre Abdoulaye Wade et Amath Dansokho à Paris, avant le retour du «Pape du Sopi» au Sénégal. En effet, après une féroce adversité lors des dernières années de règne du président Wade déchu en mars 2012, ces deux leaders qui ont fortement marqué l’histoire politique du Sénégal ont fumé le calumet de la paix. Les retrouvailles ont été teintées de fortes émotions. Des larmes ont coulé à flots.
Après trois ans de présence au Sénégal, l’ambassadeur des Etats-Unis, Lewis Lukens, va quitter notre pays en juin. L’information a été donnée hier lors de la prestation de serment et de prise de service officielle de 58 nouveaux volontaires du Corps de la Paix américain. Selon le service de communication de l’ambassade des Etats-Unis, M. Lukens va s’entretenir avec la presse avant son départ du Sénégal. Lewis Lukens, membre de carrière du Senior Foreign Service, a été désigné par le président Barack Obama comme ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal et de la Guinée-Bissau le 11 mars 2011. Il a été confirmé unanimement par le Sénat américain le 30 juin 2011 et a prêté serment auprès du Secrétaire d'Etat, Mme Hillary Clinton, le 11 juillet 2011.
