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La junte contrôlerait de plus en plus la situation dans la capitale malienne

Mali
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crise malienneLes dernières poches de résistance étaient en train de tomber mardi aux mains des éléments de la junte malienne après des affrontements meurtriers les ayant opposés dans la nuit à Bamako à des militaires restés fidèles à l’ancien président Amadou Toumani Touré.

Seul tenait encore le camp des commandos parachutistes de Djicoroni (à l’entrée ouest de la capitale malienne), a indiqué vers 14 heures une source civile proche de la junte en ajoutant que cette caserne abritant la garde de l’ex-président était elle-même en train de céder du terrain.

 

La junte malienne aurait parallèlement entamé des recherches pour retrouver les auteurs et complices de la tentative de contre-coup d’Etat après la découverte de caches d’armes dans un quartier jouxtant les bâtiments de la radio-télévision d’Etat.

 

En centre-ville de la capitale malienne, la situation semblait revenir progressivement à la normale en dépit de tirs sporadiques provenant du côté ouest et de barrages interdisant l’accès d'artères passant devant des camps militaires.

 

De violents combats ont débuté lundi après-midi entre des militaires maliens se sont poursuivis presque toute la nuit par des tirs sporadiques d’engins lourds et d’armes automatiques, faisant quelque 14 morts militaires et civils, principalement au niveau des travailleurs de la radio-télévision d’Etat pour le contrôle duquel les combats auraient été particulièrement intenses.

 

Ces incidents surviennent alors que devait se tenir ce mardi à Ouagadougou (Burkina Faso) une rencontre entre des réprésentants de la junte malienne et le président burkinabé Blaise Compaoré, désigné par la CEDEAO comme médiateur dans la crise malienne.

 

La rencontre, en définitive annulée, visait à convaincre la junte à accepter les décisions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO (26 avril dernier à Abidjan) qui avait fixé à 12 mois la durée de la transition et prorogé le mandat du président intérimaire sur toute cette période.

 

Il ne revenait pas à la CEDEAO de prendre de telles décisions unilatérales qui contredisent en plus le contenu de l’Accord-cadre signé le 6 avril avec la même CEDEAO, avait affirmé le capitaine Sanogo pour expliquer son refus de s’y plier.

SOURCE: APANEWS