Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

19
Ven, Avr
0 Nouveaux Articles

Le Conseil de l'Europe rappelle à l'ordre la France sur les Roms

NEWS ITALIE
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

RacismeLa Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, a mis en garde mardi la France contre une stigmatisation des Roms.

Cette déclaration publique, une démarche exceptionnelle de la part de ce collège d'experts des 47 Etats membres, fait suite au démantèlement de campements illégaux demandé fin juillet par le président Nicolas Sarkozy dans un discours où il faisait un lien entre délinquance et immigration.

 

"Ces dernières semaines, des déclarations politiques de responsables de haut rang ainsi que des actions menées par le gouvernement ont stigmatisé les Roms migrants", déclare l'Ecri.

"Ceux-ci sont présentés collectivement comme auteurs d'infractions pénales et sont en particulier caractérisés comme seuls responsables d'abus de la réglementation européenne en matière de liberté de circulation", ajoute la commission.

L'Ecri rappelle avoir demandé en juin aux autorités françaises de combattre les attitudes racistes vis-à-vis des Roms et de "respecter les droits sociaux" de cette population et exprime "sa déception face à cette évolution particulièrement négative".

"Une politique fondée sur des expulsions forcées et des mesures 'incitant' à quitter la France ne peut fournir une réponse durable", ajoutent les experts européens.

"L'antitsiganisme, qui constitue une forme particulière du racisme, devrait être combattu de manière efficace dans tous les pays européens", concluent-ils.

Les déclarations du chef de l'Etat et de membres du gouvernement français concernant les Roms ont suscité de nombreuses critiques à gauche mais également à droite, jusqu'au sein de l'UMP, ainsi que de la part de l'Eglise catholique.

Le Premier ministre, François Fillon, a demandé mardi aux ministres intervenant sur ce dossier d'agir avec fermeté, "sans laxisme ni excès".

Gilbert Reilhac, édité par Jean-Baptiste Vey

SOURCE : REUTERS