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Defustel Ndjoko, le nouvel ambassadeur du tourisme camerounais

 

Afrique

C’était l’homme le plus attendu lors de la seconde édition des trophées du tourisme et du développement durable qui s’est tenu vendredi 22 décembre à l’hôtel de ville de Yaoundé. Aux côtés d’acteurs comme Jumia Travel, le designer international recevait le prix très convoité d’ambassadeur du tourisme camerounais. Rencontre avec ce jeune devenu une icône de la mode internationale.

 La passion l’a porté si haut et il développe extraordinairement son art au jour le jour. Fils de pauvre, l’époque où il baladait les chèvres dans son village natal Baham est loin derrière mais constitue tout au moins le socle de son évolution. Sur les réseaux sociaux et Designer reconnu à travers le monde, ce ne sont pas les casquettes qui manquent à ce férus de la mode et du style. Entretien avec le camerounais Defustel Ndjoko, qui partage avec nous, sa vie, ses projets, sa vie etc.

Ta venue au Cameroun est en rapport avec la conférence de presse que tu as donné il y’a quelque jour à l’hôtel Hilton. De quoi s’agissait-il concrètement?

Effectivement, je suis Designer pour quelques lignes dans certaines maisons. Ça fait quelques temps que je travaille et que je mets ma propre collection sur le marché qui s’est écoulée un peu partout dans le monde. Je me suis dit c’est bien que ça se passe comme ça pour moi mais la seule chose qui manque, c’est la reconnaissance de mes frères et soeurs camerounais. Je suis venue chercher cette chaleur et me présenter en toute humilité au peuple camerounais, dire je suis là et voilà ce que je fais.

Quel était véritablement le contenu de cette rencontre avec la presse nationale?

Je suis venu avec les collections. Mon nom c’est la première collection de chez Roberto Boticelli. La deuxième collection de chez Roberto Boticelli toujours. Ma collection de lunettes de chez Mondelliani. Mon projet d’implantation avec Tombolliani pour les costumes. Donc, je suis venu avec les créations. Et si possible, trouver des distributeurs qui puissent mettre cela à la disposition du public.

 

Defustel Ndjoko, quand on entend ce nom et quand on te voir sur les réseaux sociaux, on sent qu’il y’a de la matière. Et pour avoir de la matière, il faut qu’il y ait une histoire et quand on parle d’histoire on parle de genèse. D’où viens tu et quand es-tu parti en mbeng?

Je viens de Baham (Village de l’Ouest Cameroun, ndlr) j’y ai fait une partie de mon école primaire et puis après c’était Bafoussam pour une partie des études secondaires. Après Bagangte où j’ai eu mon plus prestigieux diplôme cest à dire le BEPC ! Apres celà, je me suis retrouvé à Yaounde comme beaucoup de jeunes qui ont le même parcours que moi, de pouvoir y exercer comme vendeur ambulant dans un pousse à Mokolo (marché populaire de Yaounde, ndlr) durant à peu près 4 ans. Et je vais dire pour être terre à terre, je suis sorti du pousse pour aller en Europe. J’ai laissé cette activité commerciale pour aller en aventure en Europe. C’est un parcours aussi simple, il n’est pas très dense mais simplement fait de ces petites escales un peu à gauche et à droite.

Quel est le véritable déclic qui te permet d’aller en Europe?

Je n’ai pas vraiment de déclic. C’est comme beaucoup de jeunes. Je ne lisais pas très bien l’avenir. Normalement, j’étais un enfant qui accumulait tous les handicaps pour ne pas réussir. Ce que je vous ai dit précédemment me prédisposait à rester en bas de l’échelle. il y’a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Et il y’avait de fortes chances que je sois dans le rang des appelés. J’ai eu beaucoup de chances. Mes frères m’ont aidé, je suis parti et je me suis promis simplement de ne pas décevoir ceux qui m’ont aidé et m’ont fait confiance en me jetant dans ce bain de l’aventure parce que ça l’était vraiment. Il n’y a pas vraiment eu de déclic, juste des personnes qui m’ont aidé. Et je me suis dit j’ai une opportunité d’être quelqu’un, socialement, de prendre des responsabilités familialement et peut-être éventuellement de vivre d’une passion qui était ancrée en moi.

Tu as une une volonté d’imposer ta marque à l’international. Qu’est ce qui te pousse à étendre cet empire qui commence à grandir déjà ?

Je suis transcendé par la passion ; mais aussi par mon parcours qui est un élément qui détermine mon avenir. Je suis mu par une volonté de démentir par cette réalité qui veut que, quand tu es né dans une famille très pauvre, quand tu as grandi au village, quand tu n’as pas de diplôme, tu es voué forcément à être en bas de l’échelle. C’est quelque chose qui me pousse toujours à aller au-delà de mes limites. Et dans mon cheminement, j’ai fait quelques belles rencontres que j’ai transformés en opportunités et puis je m’investis toujours deux ou trois fois plus que ce qu’on me demande. Et avec le recul, je vois que quelques-uns de mes choix étaient pas mal.

 

Quand on parle de Defustel Ndjoko, quand on parle de mode, on a le souci du détail véritablement. Quelles sont les matières que tu apprecies le plus, quelles sont tes styles de prédilection en tant qu’expert?

Le style italien me plaît parce qu’il y’a ce qu’on appelle la fameuse Sprezzatura qui est cette nonchalance et cette négligence à l’italienne mais souvent arrangée. Par exemple, mettre une veste et ne pas fermer les manches de chemise, le fait de mettre les bracelets qui me rend cool, malgré que je m’habille de manière stylée. Cette nonchalance italienne me donne de la marge en terme de créativité et d’introduction du port d’éléments africains dans mon vestimentaire. Je ne parlerais pas de matière mais du confort qu’on peut avoir dans un vêtement, de la manière dont le vêtement épouse nos formes. Je pense que toutes les matières sont bonnes, à condition qu’on s’y sente bien.

Parlons de ce prix qui t’a été décerné le 22 décembre 2017 à Yaoundé lors de la Grande nuit des Trophées du Tourisme et du Développement durable organisée par APTOUR.

« Je suis très content et très fier, je pense que ce sont les deux mots qui symbolisent mon état. La fierté d’être reconnu d’une manière ou d’une autre, je pense qu’on peut recevoir tous les prix possibles à l’international mais recevoir une reconnaissance dans son propre pays, ça n’a pas de comparaison. Je suis vraiment très content». Ces mots sont de Defustel Ndjoko, Designer et influenceur de mode qui venait juste de recevoir son Prix d’« Ambassadeur de la Destination Cameroun » aux Trophées du Tourisme et du Développement Durable Organisées par l’Association de la Presse camerounaise pour le Tourisme Responsable(APTOUR). D’autres personnalités comme Manu Dibango ou encore Cédric Penda Moukoko le Président de la Diaspora camerounaise du Kenya ont également reçu le même Prix d’Ambassadeur de la Destination Cameroun.

Interrogé sur ses projets à la suite de ce Prix, Defustel Ndjoko a indiqué que son projet imminent c’est la présentation de sa nouvelle création à Florence lors du salon de mode puis suivra en juin une nouvelle collection mais cette fois de perfecto, de blouson en cuir.

 

source:Simon Mbelek
Public Relations & Social Media manager - Jumia Travel

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