De nombreux manquements dans l’organisation et le fonctionnement administratifs ont été signalés par l’Inspection Générale d’Etat (IGE) dans le rapport qu’elle vient de remettre au Chef de l’Etat. Parmi ces dysfonctionnements, figurent en bonne place l’inobservation des règles de création et de dissolution des services publics et, en particulier, les dérives récurrentes des décrets portant répartition des services de l’Etat, à travers lesquels il est fait recours, de plus en plus, à la création, la dissolution ou la modification de dénomination de structures. Or, comme on le sait, pour espérer être à moyen et long termes un pays véritablement émergent, le Sénégal a besoin de s’appuyer sur des réformes structurelles dépassant le champ purement économique et parmi lesquelles la réforme de l’administration publique occupe une place importante, en raison de sa transversalité et parce qu’elle conditionne de beaucoup la réussite du PSE, ainsi que des réformes sectorielles qu’elle a vocation à appuyer et à coordonner l’harmonisation.
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Le général Abdoulaye Fall n'est plus ambassadeur du Sénégal au Portugal. Il a présenté sa démission au Chef de l'état Macky Sall qui a accepté de le décharger de ses fonctions informe une source ayant pris part à l'audience que le ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l'extérieur Mankeur Ndiaye a cordée ce samedi 2 août au général Abdoulaye Fall. Accusé par le colonelAbdoulaye Aziz Ndaw dans son brûlot pour lHonneur de la Gendarmerie, le général Fall a préféré de se décharger de ses fonctions pour être à la disposition de la justice.
C’est à 10 h 06 mn que l’installation du Conseil municipal, composé de 100 conseillers, a démarré. Le doyen d’âge de ce conseil municipal, Mr. Doudou Issa Niasse, a présidé l’élection du Maire de la ville de Dakar. Une seule candidature, celle de Khalifa Abacar Sall était au menu, et il a été réélu avec 98 % et 2 bulletins nuls.
La benjamine du conseil municipal, Mme Fatoumata Gassama, a procédé à l’appel des membres du Conseil municipal, au nombre de 100 conseillers, qui ont voté tour à tour.
C’était dans l’air que les empoignades entre l’Etat du Sénégal et les conseils de Karim Wade seraient de haute voltige lors de la première journée du procès. Ces conseils, sortant tous les atouts de leurs manches, ont misé à fond sur la carte de l’ajournement. Provocation, roublardises procédurales, finasseries juridiques tout y est passé avant de faire un grand pschitt.
La formule la plus expéditive pour clore le procès était d’y donner un coup de frein, explorer les voies et moyens pour en obtenir l’ajournement.
Près d’une centaine de personnes sont citées à comparaître au procès de Karim Wade ouvert jeudi dernier 31 juillet. EnQuête s’est intéressé à quelques témoignages faits à l’enquête et à l’instruction par certains dignitaires du régime libéral.
Évaluée à 18 milliards 938 millions 653 mille F CFA, la société AHS fait partie du patrimoine de Karim Wade, selon l’ordonnance de renvoi en jugement. Mais durant l’instruction, le fils de l’ex-président Wade, dont le procès pour enrichissement illicite s’est ouvert jeudi dernier, a soutenu n’avoir pas participé à la création de ladite société aéroportuaire.
Face à la presse hier, les avocats de l’Etat ont apporté la réplique aux avocats de la défense. Une occasion pour Me Moussa Félix Sow, El Hadj Diouf et Cie d’affirmer que «Karim est coupable» et de demander la comparution du médecin traitant de Bibo Bourgi, dont ils doutent de la détérioration de la santé.
Après la bataille de procédure qui a été à l’origine du renvoi du procès avant-hier, place au combat médiatique entre la défense et la partie civile. Chacun y va avec ses arguments. Répliquant à la sortie la veille des avocats de Karim Wade qui ont soulevé un certain nombre de manquements, et parallélisme des formes oblige, les avocats de l’Etat dans cette affaire de lutte contre l’enrichissement illicite présumé ont, au cours d’une conférence de presse hier, écarté toute idée de connotation politique que leurs confrères de l’autre bord voudraient coller au procès du fils de l’ancien président de la République.
Les avocats de Karim Wade et consorts vont engager ce matin devant la Crei une âpre bataille dont la finalité sera d’obtenir l’ajournement du procès. Cette bataille semble perdue d’avance, car on augure que le président Henri Grégoire Diop et ses assesseurs ne se laisseront pas facilement convaincre.
Le procès de Karim Wade et ses co-prévenus pour enrichissement illicite qui s’ouvre ce matin, va s’engager par de belles batailles de procédure qui pourraient révéler une aussi belle pagaille. Les avocats de la défense, qui n’ont eu de cesse, tout le long de la procédure d’instruction judiciaire, de récuser la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à juger leurs clients mais surtout qui ont contesté, devant les juridictions nationales comme internationales africaines, la légalité de cette Crei, feront de ce moyen de défense une première arme.
La guerre de l’opinion ou selon des camps continue encore de faire rage dans le procès Karim Wade. En réplique au collectif des avocats conseils de l’ancien ministre libéral jugé par la Crei depuis hier, jeudi 31 juillet, le pool des avocats de l’Etat a exhibé sa part de vérité dans ce procès qui cristallise l’attention de tous les Sénégalais. Mes Félix Sow, Yérim Thiam, El hadji Diouf et cie ont tenu ainsi à remettre les choses à l’endroit dans cette affaire Karim Wade, en rapport avec les accusations de l’autre camp parlant de « procès politique », avec le cas Bibo Bourgi comme le classement sans suite de la plainte déposée par l’Etat du Sénégal contre le prévenu en France.
iGFM- (Dakar) L’éducation a occupé une bonne place dans la communication du chef de l’Etat, en Conseil des ministres, hier.
En effet, évoquant le sujet, le Président Macky Sall, a fait le cas de la « promotion de la culture du mérite et de l’excellence de notre système éducatif », en renouvelant ses félicitations aux « lauréats du concours général 2014 qui, à travers leur abnégation au travail, ont confirmé le potentiel de notre système éducatif, qui doit être plus que jamais ancré dans les valeurs du mérite et de l’excellence ».
Au Sénégal, le procès de Karim Wade s’ouvre ce jeudi. Le fils de l’ancien chef de l’Etat, qui avait occupé d’importantes fonctions ministérielles de 2009 à 2012, est poursuivi pour « enrichissement illicite ». Sept autres prévenus devront comparaître pour « complicité d’enrichissement illicite ».
C’est un procès-fleuve qui commence Dakar avec au moins 77 témoins et une trentaine d’avocats mobilisés pour défendre chaque partie.
A travers ce procès, la justice sénégalaise veut savoir comment Karim Wade a bâti sa fortune. A la barre, l’ancien ministre de l’Energie et des transports aériens devra justifier comment il a pu acquérir deux maisons, huit véhicules de luxe, plusieurs sociétés aéroportuaires, à cela s’ajoute de présumés avoirs établis à Monaco et à Singapour.
Le nouveau maire de Pikine est connu .Il s’agit de Abdoulaye THIMBO responsable de l’Alliance pour la République (Apr) du département de Pikine et candidat de la coalition Benno Bok Yakaar pour la ville de Pikine. Il a été choisi avec 53 voix contre 46 pour son adversaire, Abdoulaye Diop candidat de l’opposition. Le scrutin a été très serré entre les deux candidats .Une source de nous signaler que le soutien des 09 conseillers a été très déterminant. Tout comme une partie des conseillers du Ps et les 6 de l’Afp.
iGFM – (Dakar) Un coin du voile se lève sur la décision ferme et sans appel du juge de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) de faire venir Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo Bourgi à la barre ce jeudi 31 juillet, premier jour du procès de Karim Wade et ses présumés complices dans l’affaire dite traque des bien mal acquis.
Tout semble indiquer que le président de la CREI Henri Grégoire Diop a une longueur d’avance pour être aussi tranché dans la décision de faire venir à la barre un Bibo Bourgi que l’on dirait gravement malade et qui, nous dit une source, aurait montré pourtant des signes de vitalités fécondes, il y a quelques mois de cela, quand il était en liber….
C’est ce qui fait que «le coût initial de l’ouvrage a été fixé de manière forfaitaire à 12 milliards de francs Cfa. A la fin du chantier, il a été enregistré des travaux supplémentaires de 8 milliards de francs Cfa». Ce montant de 8 milliards, poursuivent les enquêteurs, a «aussi été fixé de manière forfaitaire dans la mesure où aucun dossier technique justificatif n’a été produit. Les autorités d’alors s’étaient contentées d’un simple ‘mémoire en réclamation’ du responsable des travaux listant les éléments qui ont entraîné l’augmentation du prix