Une élection libre et transparente est non négociable en 2019 et l’opposition sénégalaise n’hésitera pas à descendre dans les rues pour l’exiger. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir l’Initiative pour des élections démocratiques au Sénégal lancée le 28 décembre. Porte-parole du jour, Mamadou Diop Decroix a annoncé qu’une marche nationale est prévue à cet effet au courant du mois de janvier 2018. A l’entendre, cette démarche est logique suite aux élections législatives dont l’organisation était une catastrophe. Mamadou Lamine Diallo a ajouté qu’un courrier a été adressé au président de la République dans lequel l’Initiative pour des élections démocratiques a listé huit recommandations pour un scrutin transparent

 Mimi Touré persiste et signe. Elle ne variera en rien dans sa déclaration relative aux fonds recouvrés dans la traque des biens mal acquis. Dans un texte publié dans la presse après les récriminations des certains acteurs politiques contre sa déclaration, l’ancien Premier ministre affirme que la reddition des comptes a même rapporté plus de 200 milliards au Trésor public. « Je persiste et signe. Et les cris d’orfraie des clients et associés de la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite) et du procureur de la République peuvent continuer jusqu’au jugement dernier, ils ne m’ébranlent guère.

Dans le dossier Khalifa Sall, comme dans toute affaire de cette nature, il y’a les parties émergée mais aussi immergée de l’iceberg. La superficie sensible, c’est les polémiques, les bravades de toutes sortes, les versions des uns et des autres servies à l »opinion publique. Les coulisses, ce sont des pourparlers menés depuis la veille de l’incarcération du maire de Dakar, au Sénégal comme à l’étranger.

Le maire de la Médina promet des révélations fracassantes sur la caisse d'avance qui a poussé à l'emprisonnement de Khalifa Sall. Sa première victime est Yakham Mbaye qu'il accuse avoir bénéficié des largesses de cette caisse d'avance à l'approche de la Tabaski.

 L’Alliance des forces de progrès (Afp) se prépare à faire peau neuve. En effet, les «progressistes» annoncent la tenue, pendant le dernier trimestre de l’année 2018, d’un congrès de renouvellement des instances du parti. Déjà, le Secrétaire général, Moustapha Niasse affiche son souhait de céder la place aux jeunes du parti. En effet, il indique que «voilà 8 ans que j’invite les jeunes de mon parti à prendre les rênes de ce parti». Selon lui, son vœu est de voir le maximum possible de jeunes filles et garçons, en nombre et en qualité, pour diriger le Bureau politique (Bp) du parti. Donc, pour lui, il n’est pas question de demander un quelconque poste. «Je ne demande pas à être reconduit», déclare-t-il. Cela, non sans préciser que c’est le congrès qui va décider.

Le maire de Thies n’a pas du tout été tendre avec Idrissa Seck. Dans la déclaration faite ce samedi 23 décembre 2017, il a comparé Idrissa Seck à Hitler: « Je renonce à ma candidature pour soutenir Macky Sall en 2019, pour barrer la route à Idrissa Seck, un homme arrogant qui serait pire que Hitler s’il prenait le pouvoir » a dit Talla Sylla. (Vidéo: Thiesinfo) 

Le président est en train de traduire la vision du socialiste Senghor et non celle de Me Wade le libéral. Et le secrétaire général du Parti socialiste Ousmane Tanor Dieng était hier, au cimetière de Bel Air pour rendre un hommage à Léopold Sédar Senghor à l’occasion de la célébration des 16 ans de sa disparition. Ousmane Tanor Dieng en a profité pour rappelé la vision prémonitoire que Senghor avait sur le Sénégal en 2000 et qui est en train d’être réalisé par Macky Sall.