Le Mouvement des Élèves et Étudiants Libéraux (Meel) se démarque des propos tenus par leur Secrétaire général adjoint, El Hadji Diaw, arrêté samedi. La veille de la visite du chef de l'Etat, il déclarait : «Je ne vais pas dévoiler notre stratégie de demain (ndlr : vendredi dernier). Mais, je peux vous assurer que l’accueil ne sera pas chaleureux, parce que les étudiants ne sont pas en phase avec lui. C’est une visite purement politique. Ce sera l’occasion pour nous, non seulement d’exiger la libération de Victor Diouf (emprisonné dans l’affaire de l’incendie d’un bus), mais aussi d’exiger la libération de tous les détenus politiques».

Journaliste, éditeur de journal, Pape Samba Kâne a rappelé ce dimanche, au Président Macky Sall « sans aucune prétention de pouvoir donner des conseils à celui-ci », qu’il devrait respecter son engagement de réduire son mandat de 7 à 5 ans.   

Visiblement très relaxe, le Président Sall dit avoir aimé la ferveur avec laquelle Fatickoises et Fatickois l’ont accueilli hier lors de son « retour au royaume d’enfance ». En effet, contrairement à ce qui est dit, le Président Macky Sall a tenu à dire qu’il ne partage pas l’avis de ceux qui soutiennent que la mobilisation est loin d’avoir été exceptionnelle.  
Il ne s’est fait pas prier pour le marteler à la presse dès l’entame de son face-à-face avec cette dernière venue recueillir la restitution des conclusions du conseil des ministres qui a été « marqué par l’émotion des retrouvailles avec les populations de Fatick qui m’ont réservé un accueil particulièrement chaleureux ».  

Considérant que les évènements survenus à l’université ne sont pas l’initiative de la jeunesse estudiantine dans sa majorité, mais plutôt l’œuvre d’une frange politicienne instrumentalisée par des adultes irresponsables, Jean Paul Dias, Premier secrétaire du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg) demande au président Macky Sall de ne pas porter plainte, mais de retourner au Pavillon A.

  Décidément, l’opposition sénégalaise est décidée à s’investir activement pour assurer la régularité et la transparence des échéances électorales qui se profilent à l’horizon. Après avoir ainsi dénoncé, à cor et à cri, les potentiels cas de «fraude» qui pourraient jalonner le processus électoral, avec la constitution de «commissions d’instruction de la carte nationale d’identité dans les permanences et les officines de l’Apr», elle est revenue à la charge par le biais d’un appel à la création d’un front uni contre la fraude et pour la régularité et la transparence du processus électoral. Les principaux signataires de l’appel sont : le Pds de Me Wade, le Fsd-Bj de Cheikh Bamba Dièye, l’Ucs d’Abdoulaye Baldé, Aj-Pads de Mamadou Diop Decroix, Bokk Gis Gis de Pape Diop, Rewmi d’Idrissa Seck, enfin l’Urd de Djibo Kâ.  

Fatick va recevoir le fils prodige en pleine saison d’hivernage. Et tout naturellement comme il est de coutume à travers ces conseils ministériels décentralisés la région qui manque de tout va écouter religieusement le Président Macky Sall annoncer une pluie providentielle de milliards Hourrah Hourrah vont sauter de joie les populations croyant à la baguette magique. 

En tournée dans le département de Kaolack, Pape Diop, Président de la Convergence Démocratique Bokk Gis-Gis, a encore une fois fustigé la politique agricole du gouvernement. Parlant des semences, l'ancien président du Sénat a alerté sur la mauvaise qualité des graines non certifiées  distribuées aux paysans, mais aussi et surtout sur la quantité des semences  jugée "insuffisante" par le patron de Bokk Gis-Gis : «La qualité des semences est un gros problème, notamment en période d’insécurité alimentaire persistante. Le monde rural a besoin de semences de qualité pour survivre. Les semences de mauvaise qualité perpétuent le cycle des crises alimentaires, ce à quoi nous assistons depuis quelques années.»

Mbacké est l'une des rares communes du Sénégal à abriter deux « Cojer ». Après la sortie de la première tendance, la semaine dernière, accusant Moustapha Cissé Lô de détourner les postes de responsabilité destinés à la commune, voilà que l'autre tendance sort de ses gonds avec les mêmes doléances et la même cible.  Cette fois, le nom de Cissé Lô a été bien prononcé. Babacar Faye et ses camarades préférant ne pas verser dans l'énigme.