Mamadou Lamine Dianté, secrétaire général du Saems-Cusems : «Il y a des risques de perturbations des évaluations et des examens de fin d’année»

Le pacte de stabilité, le cas des professeurs de philosophie, l’application du mirador sont les problèmes qui nourrissent les appréhensions du Saems-Cusems par rapport à la fin de l’année scolaire. Ces questions risquent d’engendrer, selon Mamadou Dianté, de réelles perturbations dans le système scolaire les prochaines semaines. A propos du Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, il y a eu, selon le syndicaliste, «une mise en procédure dans la mesure où la démarche empruntée» par le ministère de la Fonction publique «n’a pas été inclusive».
Pour Mamadou Dianté, l’idéal était de commencer par des concertations sectorielles, faire l’état des lieux des secteurs d’activités avant d’aller vers la concertation avec les centrales syndicales. «Et pour ces raisons, nous avons dit que ce pacte de stabilité sociale ne nous engage pas», martèle Mamadou Dianté.
Abdoulaye Wade dans une interview accordée à «Jeune Afrique», indique, pince sans rire, qu’il peut renverser Macky Sall à tout moment. «Il me suffit de lancer les populations sur le Palais. Mais ce n’est pas mon intention. Moi, ce que je veux c’est que Macky comprenne qu’il fait fausse route (…)». Gorgui a aussi confirmé dans l’interview que son objectif est de faire sortir son fils de prison.
Au tout début de son mandat, le président Macky Sall avait réussi à ramener l’accalmie dans les campus universitaires. Mais le dépôt des armes des étudiants n’a duré que le temps d’une rose. Depuis l’Etat peine à prendre ses responsabilités, pour que la « lumière » soit l’unique « loi » des apprenants.
Le tonitruant Farba Senghor a fait part à nos confrères de La Tribune de faits graves, s'ils sont avérés. En effet, selon le forban de Me Abdoulaye Wade, des " étrangers ", qui ne parleraient que l'anglais, seraient postés depuis plusieurs jours aux alentours et sur les voies menant à son domicile de la cité Biagui. Parmi ceux-ci, un individu qui porterait des rastas et un chauve, qui auraient même tenté de s'introduire chez lui. Certains d'entre ces étrangers ne cessent, selon Farba Senghor, d'interroger les membres de sa famille pour connaître les positions de l'ancien ministre. Ces individus, " armés ", pourraient être, selon Farba, des policiers en civil ou des détectives privés. Il a décidé de porter plainte contre X devant le procureur de la République.

