Même si rien n’est encore ficelé à l’endroit des prochaines candidatures de la coalition « BennooBokkYaakaar », les femmes de l’Alliance pour la République (Apr) dans la commune de Kaolack, ont exprimé, depuis samedi dernier, leurs ambitions pour la mairie de Kaolack.

Tenue le week-end dernier au quartier Kasaville sous l’égide du responsable Babacar Lô Ndiaye, l’assemblée générale des jeunesses républicaines a été l’occasion pour ses initiateurs de lancer la Convergence des jeunes leaders du Saloum (CJLS). Une structure nationale qu’elles comptent mettre sur pied, pour d’abord regrouper les jeunes leaders de l’ensemble des secteurs d’activités du pays, toute obédience confondue, et ensuite accompagner de manière durable toutes les formes de politique aspirant au développement au Sénégal.

Par le biais de sa direction nationale en charge de la gestion des parcs nationaux (DNP), le Ministère de l’Environnement et du Développement durable en partenariat avec l’organisation non gouvernementale Wetlands International, a clôturé Mercredi dernier à Kaolack, sa tournée nationale de concertation ouverte à l’ensemble des parties devant jouer un rôle fondamental dans l’élaboration du futur document de politique nationale pour la gestion des zones humides du pays (PNZH).

La succession de Madieyna Diouf au poste de maire de la commune de Kaolack, ouverte depuis plus d’une année déjà, continue encore et encore de susciter les appétits. Autant dans les partis politiques que dans les rangs de la société civile, les candidatures se succèdent en effet et se différencient comme si chacun voulait être maire.

Après cette multitude de protagonistes issus des formations politiques, de la société civile, des milieux religieux et du secteur privé, c’est maintenant au tour du conseil municipal de Kaolack de monter au créneau. Une partie des membres de cette équipe s’est en effet départie du lot pour monter un nouveau mouvement intitulé « Kaolack Jaral Nama ».

L’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm), qui demande à être associée à la gestion du centre de prise en charge de Kaolack, a obtenu le soutien d’organisations de défense des droits de l’homme dans ce combat, selon son président, Ansoumana Dione.

«L’engagement des défenseurs des droits de l’homme réconforte son organisation dans le combat qu’elle mène» pour une meilleure prise en charge des malades mentaux à travers notamment le centre d’assistance de Kaolack, a-t-il dit lors d’un point de presse, jeudi à Rufisque.

M. Dione a fait part de ses entretiens avec Seydi Gassama, secrétaire général d'Amnesty International/Sénégal, et Assane Dioma Ndiaye, coordonnateur de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) au sujet de la gestion du centre de Kaolack, à laquelle l’Assamm veut être associée.


Après Fatick où ils ont lancé leur nouveau plan d’actions, les travailleurs de conseils régionaux réunis aujourd’hui en collectif ont poursuivi hier à Kaolack la tournée de sensibilisation qu’ils entendent dérouler sur l’ensemble des régions du pays. Fortement mobilisés autour du secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) Sidya Ndiaye, ils protestent contre les mesures relatives à l’Acte III de la décentralisation. Celles qui ont tendance à supprimer les conseils de région et renvoyer les nombreux travailleurs au chômage.

Le bureau politique et les représentants de 45 départements du Rassemblement pour le peuple (Rp) ont organisé hier, à Foundiougne, un séminaire de réflexion et de partage sur l’Acte III de la décentralisation. Présidée par le Premier serviteur Mouhamadou Mansour Mamoune Niasse, cette rencontre avait pour objectif d’initier l’ensemble des responsables sur les nouvelles mesures, et autres réformes liées à ce projet, mais surtout connaître les rouages de la gouvernance financière, le seul facteur qui permet aux collectivités locales de subsister.