SENETOILE NEWS
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Nema 2, l’un des quartiers les peuplés de Ziguinchor, fait un haro sur la spéculation de ses terrains. Ses populations, mobilisées ce weekend, ont diagnostiqué les maux qui étouffent leur quartier avant de sonner la révolte pour réclamer le lotissement et «la légalité» de leur quartier créé en 1957 et installé sur un titre foncier de l’ASECNA.
C'est ce 17 octobre que l’affaire a éclaté après la descente de la gendarmerie au quartier Néma 2 précisément au domicile du Chef de quartier. Sur place, une liste d’adhérents de la Société Fiduciaire d’Appui au Développement Local (SOFADEL), société qui a homologué et fabriqué ces billets mis en circulation dans la région depuis quelques semaines et dénommés Sen khaliss (votre argent), expliquent les documents lus par le correspondant de la Rfm. Le promoteur (Michel) et un de ses collaborateurs Ndiaga Fall ont été entendus, ce mercredi par les limiers de la gendarmerie de Néma avant d’être placés en garde-à-vue.
La ville de Ziguinchor est située sur les rives de l’estuaire Casamance, caractérisée par un environnement d’écosystème, de mangroves favorables au développement des ressources halieutiques de par les apports nutritionnels et de refuge pour les poissons. Toutes ces caractéristiques participaient à faire des sites de pêche de cette localité un milieu littoral, riche en ressources halieutiques. Cependant, depuis un certain temps, le secteur de la pêche est en train de traverser une profonde crise dans cette partie du Sénégal. En effet, la durabilité de la pêche est compromise par la raréfaction des ressources halieutiques et la dégradation de l’écosystème. Selon le chef de service départemental des pêches de Ziguinchor, Souleymane Mballo, cela s’explique par l’utilisation de certaines techniques de pêches notamment les filets mono filament.
C’est à Ziguinchor que Idrissa Seck, le Président de REWMI a inauguré la deuxième phase de sa tournée de proximité à l’intérieur du pays. Même si une grande opacité plane sur l’agenda de cette visite de l’ex Premier ministre dans le sud du pays, son chargé de communication Thierno Bocoum invité de l’émission « Heure de Vérité » sur SUDFM Ziguinchor a tenu à lever un coin du voile sur le déploiement « silencieux » du parti Rewmi dans le sud du pays. Pour Thierno Bocoum « le but n’est pas de médiatiser notre tournée, mais l’essentiel c’est d’aller auprès des populations pour s’enquérir de leurs préoccupations… »
Très affligés par le vent de turbulence qui agite en ce moment le Parti Démocratique sénégalais (Pds), les libéraux de Ziguinchor montent au créneau. Et ce sont les anciens du parti qui s’expliquent difficilement cette situation, qui interpellent leur Secrétaire général, Me Abdoulaye Wade sur les dangers qui guettent le parti.
Le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (Enda Cacid) organise depuis hier des journées de l’intégration régionale à Ziguinchor. Et ce, jusqu’au 1er août.
Ces journées, selon le directeur exécutif d’Enda Cacid, ont pour objectif de mobiliser les acteurs de l’Afrique de l’Ouest pour évaluer l’état de l’intégration économique et la libre circulation des marchandises et des personnes et favoriser une véritable participation des citoyens à la construction d’une communauté forte et prospère. Elles visent aussi à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté et de citoyenneté communautaire. Pour Cheikh Tidiane Dièye, les peuples de la sous région doivent se sentir comme des citoyens de la Cedeao ; que la Cedeao soit au plus près des réalités socioculturelles locales…
La Bnde a ouvert jeudi son bureau à Ziguinchor pour accompagner les opérateurs économiques de la région.
Après Thiès et Saint-Louis, la Banque nationale de développement économique (Bnde) a ouvert son guichet régional de Ziguinchor ce mercredi. Elle était déjà présente dans la région en participant aux financements d‘activités économiques comme le désenclavement de la région à travers l’achat du bateau Le Djogué.
Fatigués, déboussolés, les Operateurs privés stockeurs de la région de Ziguinchor le sont en ce moment, eux qui courent derrière une enveloppe de quatre cent soixante quinze millions de F Cfa (475 millions F Cfa) que leur doit l’usine Suneor de Ziguinchor.
Les régions de Ziguinchor, Kolda, Matam, Louga, Diourbel et Saint-Louis se trouvent en tête des zones qui comptent le plus important taux de violences faites aux femmes. La révélation a été faite lors d’un atelier de formation de deux jours, tenu dans le sud du pays sur le thème «Prise en charge intégrée des victimes de violences d’agressions sexuelles et de violences conjugales».
