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DIOURBEL /SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Les producteurs à l'école de la loi Agro sylvopastorale

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Le séminaire de formation des producteurs de la région de Diourbel qui a démarré hier, jeudi 26 décembre, prend fin aujourd'hui, vendredi 27 décembre, à la salle de délibération du Conseil régional de Diourbel .L'objectif est d'échanger avec les producteurs locaux sur la loi d'orientation agro sylvo pastorale, la crise alimentaire et ses effets en vue de produire une résolution qui sera déposée auprès des autorités compétentes.

 

Le syndicat  national des industries alimentaires du Sénégal affilié à l'Union des Travailleurs du Sénégal, en partenariat avec la Fédération nationale agro alimentaire et forestière de la CGT de France, a initié hier jeudi, un séminaire de formation qui se termine aujourd'hui, vendredi 27 décembre, destiné aux producteurs de la région de Diourbel et portant sur la loi d'orientation agro sylvo pastorale, la crise alimentaire et ses effets sur les exploitations agricoles familiales.


Notre objectif dira Aliou Ndiaye , secrétaire général du syndicat national des industries alimentaires, c'est de  rassembler les producteurs ,  échanger avec eux et aussi  leur apporter de nouvelles connaissances par rapport à leurs conditions. Une résolution sera produite à l'issue du séminaire pour répertorier les lenteurs et les blocages, mais aussi recueillir l'avis nécessaire des producteurs de la région de Diourbel . Cette résolution sera envoyée au ministère de l'Agriculture, au ministère  du Travail et au niveau du syndicat.

Son  secrétaire général relève le fait qu' « on ne peut pas faire une agriculture mécanisée en se basant sur une pluviométrie de deux mois ». Selon M. Ndiaye, le secteur est confronté à beaucoup de difficultés. Vous avez entendu des paysans dire que la campagne arachidière n'a pas encore démarré. Ils ont leurs produits mais ils ne savent pas où les vendre. Le prix leur a été imposé sans leur participation . Les traités signés au niveau de l'Union africaine  qui stipule que chaque Etat doit injecter 10% de son PIB produit intérieur brut et 14% sur la santé ne sont pas respectés par la majorité des pays africains  .Ce qui est désolant c'est que le Sénégal est entrain d'acheter des produits qui sont récoltés au Burkina Faso .

Ce qui prouve que le Burkina  injecte  beaucoup plus que tous  les autres Etats africains . Il injecte prés de 14 % sur le Pib  et nous a devancé en matière de production a-t-il regretté. Selon le président de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière de la CGT Freddy, son rôle « est de coordonner ,de tirer des enseignements de toutes les expériences et d'essayer  d'aider nos organisations  syndicales à utiliser ces expériences pour améliorer leurs activités dans leurs propres pays" .

Il ne s'agit pas d'apporter des modèles mais de pouvoir échanger et participer à la construction de systèmes qui permettent à chaque pays d'être indépendant  et de conduire sa propre  souveraineté  alimentaire .

source: http://www.sudonline.sn/les-producteurs-a-lecole-de-la-loi-agro-sylvopastorale_a_16848.html